Mme Salimata Porquet, présidente du Réseau pour la paix et la sécurité aurait fondu en sanglots, ce mercredi à Abuja, en présence des chefs d’Etat de la sous-région à qui elle demandait d’intervenir rapidement en Côte d’Ivoire face aux violences post-électorales. "Les enjeux sont si élevés et les victimes si nombreuses. Les risques sont grands pour que l’issue ait des conséquences au niveau de la région. Les tueries de sept femmes à Abidjan le 3 mars 2011 en plein jour montrent à quel point la crise est profonde et qu`il est temps de redoubler d’efforts afin de lui trouver un dénouement heureux", a déploré Mme Porquet avant de se mettre à pleurer. Du grand art, que tout cela. Première analyse, il est trop facile de permettre à Mme Porquet d’avoir accès au huis clos des chefs d’Etat sans que cela ait été goupillé auparavant. D’où manipulation. Parce qu’il aurait été aussi facile d’y inviter Mme Bro-Grébé, si tant est que Mme Porquet s’est érigée en défenseur du camp Alassane Ouattara. Ensuite, entre nous, Mme Porquet est-elle la plus sensible des femmes ivoiriennes ? Autrement, où était-elle lorsque 32 policiers et gendarmes ivoiriens se faisaient égorger par les rebelles de Guillaume Soro et de Ouattara, depuis le 16 décembre dernier ? Maintenant, venons-en à Mme Salimata Porquet elle-même. Quel modèle de droiture sociopolitique croit-elle être ? Voilà une dame qui, a dû fuir Grand-Bassam où elle habitait à l’époque, parce que poursuivie par une horde de gardiens de servantes et de boy-cuisiniers dont elle n’a jamais été capable de payer les salaires, malgré les efforts accomplis dans ce sens par son époux, Henri-Porquet Gabriel, alors Inspecteur des armements dans une grande compagnie maritime de la place. Salimata Porquet a-t-elle encore à l’esprit que sa mauvaise foi à payer ces salaires a poussé un de ses gardiens à la taillader tout le corps un matin des années 1990 ? Incapable, Mme Porquet était encore là quand son fils Stéphane Porquet et des amis du Collège Robert-Léon ont assassiné l’élève Wokré Mandjro Lucien, du Lycée de Grand-Bassam, en 1985. Un fils qu’elle a, par la suite, protégé bec et ongles afin qu’il n’attérisse pas en prison comme ses autres amis. Elle était encore là quand son autre fils Henri Porquet alias Captain Kally abusait de la drogue dure au su et au vu de tous à Grand-Bassam. Quel mérite a-t-elle lorsqu’elle parle de femmes tuées à Abobo, elle qui surfe toujours sur les affabulations ? Il ne sert vraiment à rien que colporter des mensonges pour servir une cause perdue d’avance. Salimata Porquet n’a rien d’honorable. Car, elle n’honore ni les Porquet dont elle porte fièrement le nom, ni les femmes dont elle se sert pour racketter Alassane Ouattara. Ses grimaces devant les Goodluck et autres Blaise Compaoré, ATT n’est que pure distraction d’une femme perdue qui croit retrouver une seconde jeunesse dans les salons feutrés des sommets sur la Côte d’Ivoire.
In rue225.com
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