DAKAR - Le représentant spécial du secrétaire général de l`ONU pour l`Afrique de l`Ouest, Said Djinnit, a appelé vendredi à des efforts pour éviter que la contestation post-électorale au Bénin ne conduise à des violences comme en Côte d`Ivoire.
"La situation au Bénin est évidemment préoccupante, compte tenu de la
contestation des résultats provisoires" de l`élection présidentielle du 13
mars, "et des incidents de violence qui ont été relevés", a déclaré M. Djinnit
dans un entretien à l`Agence France-Presse et à Radio France Internationale à
Dakar, où il est basé.
"Nous souhaitons que tout soit fait, d`abord au niveau national et si c`est
nécessaire par le soutien international à travers des efforts de bons offices,
pour éviter que la situation ne dégénère et que nous retombions dans une
situation (comme en) Côte d`Ivoire. Tout doit être fait pour éviter cela",
a-t-il affirmé.
Au Bénin, le président sortant Yayi Boni a été provisoirement déclaré
vainqueur de la présidentielle, ce que conteste son rival Adrien Houngbédji,
revendiquant la victoire à ce scrutin. Jeudi, la police béninoise a dispersé à
coups de grenades lacrymogènes une manifestation de jeunes partisans de
l`opposition à Cotonou contre la réélection de Yayi Boni.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise, marquée par des
violences meurtrières, depuis la présidentielle du 28 novembre 2010.
Au Bénin, "les uns et les autres doivent utiliser des canaux, le recours
prévu par la loi pour faire état de leur différence, et que cela soit réglé
dans le cadre des institutions du pays et pacifiquement", a dit M. Djinnit.
"S`il y a un besoin", a-t-il estimé, des organisations régionales et l`ONU
"seront aux côtés du Bénin pour éviter de tomber dans un cycle de violences
qui peut nous amener dans une situation à l`ivoirienne".
M. Djinnit a aussi évoqué des risques de "contestation et risques
d`incidents et de violences" avec une série d`élections prévues dans la région
dans les mois à venir, des situations que l`ONU veut prévenir avec
l`organisation d`une rencontre régionale prochainement à Praia sur "la
problématique des élections et de la sécurité", selon lui "pour aider les pays
à tenir des élections dans de bonnes conditions".
"Nous avons identifié les processus électoraux comme des moments de
fragilité extrême, de grande vulnérabilité dans les pays africains en général
et l`Afrique de l`Ouest en particulier. (...) Mais l`expérience positive
existe aussi, vous avez la situation du Niger où tout s`est passé parfaitement
avec l`accompagnement en douceur" d`organisations régionales et
internationales, a-t-il poursuivi.
Au Niger, l`opposant historique Mahamadou Issoufou a remporté la
présidentielle du 12 mars face à l`ex-Premier ministre Seïni Oumarou, qui a
reconnu sa défaite et félicité son adversaire.
Dans ce pays, "nous avons eu des élections formidables. Donc, c`est le cas
de ce qu`il faut faire. Le cas de ce qu`il ne fallait pas faire (...), c`est
la Côte d`Ivoire", a soutenu M. Djinnit.
"La situation au Bénin est évidemment préoccupante, compte tenu de la
contestation des résultats provisoires" de l`élection présidentielle du 13
mars, "et des incidents de violence qui ont été relevés", a déclaré M. Djinnit
dans un entretien à l`Agence France-Presse et à Radio France Internationale à
Dakar, où il est basé.
"Nous souhaitons que tout soit fait, d`abord au niveau national et si c`est
nécessaire par le soutien international à travers des efforts de bons offices,
pour éviter que la situation ne dégénère et que nous retombions dans une
situation (comme en) Côte d`Ivoire. Tout doit être fait pour éviter cela",
a-t-il affirmé.
Au Bénin, le président sortant Yayi Boni a été provisoirement déclaré
vainqueur de la présidentielle, ce que conteste son rival Adrien Houngbédji,
revendiquant la victoire à ce scrutin. Jeudi, la police béninoise a dispersé à
coups de grenades lacrymogènes une manifestation de jeunes partisans de
l`opposition à Cotonou contre la réélection de Yayi Boni.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise, marquée par des
violences meurtrières, depuis la présidentielle du 28 novembre 2010.
Au Bénin, "les uns et les autres doivent utiliser des canaux, le recours
prévu par la loi pour faire état de leur différence, et que cela soit réglé
dans le cadre des institutions du pays et pacifiquement", a dit M. Djinnit.
"S`il y a un besoin", a-t-il estimé, des organisations régionales et l`ONU
"seront aux côtés du Bénin pour éviter de tomber dans un cycle de violences
qui peut nous amener dans une situation à l`ivoirienne".
M. Djinnit a aussi évoqué des risques de "contestation et risques
d`incidents et de violences" avec une série d`élections prévues dans la région
dans les mois à venir, des situations que l`ONU veut prévenir avec
l`organisation d`une rencontre régionale prochainement à Praia sur "la
problématique des élections et de la sécurité", selon lui "pour aider les pays
à tenir des élections dans de bonnes conditions".
"Nous avons identifié les processus électoraux comme des moments de
fragilité extrême, de grande vulnérabilité dans les pays africains en général
et l`Afrique de l`Ouest en particulier. (...) Mais l`expérience positive
existe aussi, vous avez la situation du Niger où tout s`est passé parfaitement
avec l`accompagnement en douceur" d`organisations régionales et
internationales, a-t-il poursuivi.
Au Niger, l`opposant historique Mahamadou Issoufou a remporté la
présidentielle du 12 mars face à l`ex-Premier ministre Seïni Oumarou, qui a
reconnu sa défaite et félicité son adversaire.
Dans ce pays, "nous avons eu des élections formidables. Donc, c`est le cas
de ce qu`il faut faire. Le cas de ce qu`il ne fallait pas faire (...), c`est
la Côte d`Ivoire", a soutenu M. Djinnit.