La France a annoncé vendredi avoir déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l`ONU en vue de faire cesser les tirs à l`arme lourde des partisans de Laurent Gbagbo sur ceux de son rival Alassane Ouatarra dans la capitale ivoirienne Abidjan. "C`est un scandale qu`on tire à l`arme lourde à Abidjan", a-t-il déclaré à la presse à l`issue d`un sommet des dirigeants des pays de l`UE à Bruxelles, "il faut au minimum déclarer qu`Abidjan soit interdite aux armes lourdes". "La France a déposé une résolution au Conseil de sécurité" en ce sens, a-t-il dit car "il serait choquant d`occulter le drame vécu par la population d`Abidjan". Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo refuse depuis le scrutin du 28 décembre 2010 de céder la place au président internationalement reconnu Alassane Ouattara, suscitant une tension croissante dans le pays et la crainte d`une nouvelle guerre civile. L`ONU est sous pression pour renforcer sa mission en Côte d`Ivoire et protéger davantage les civils, même si le gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo a affirmé que la "force" était "une voie sans issue", appelant à un "dialogue interivoirien".
L`escalade des violences post-électorales, qui menacent de faire basculer
le pays dans la guerre civile, touche de plein fouet la population: un million de personnes pourraient avoir quitté leurs habitations à Abidjan, selon le HCR, et l`accès aux soins est de plus en plus difficile. Face à l`aggravation de la crise, les dirigeants ouest-africains ont appelé jeudi l`ONU à renforcer le mandat de sa mission en Côte d`Ivoire (Onuci) et à mposer des sanctions "plus contraignantes" à l`encontre du président sortant. Selon une source proche du dossier, des "discussions" sur la crise, qui a déjà fait 462 morts selon l`ONU, devraient avoir lieu dès vendredi au Conseil de sécurité à New York.
L`escalade des violences post-électorales, qui menacent de faire basculer
le pays dans la guerre civile, touche de plein fouet la population: un million de personnes pourraient avoir quitté leurs habitations à Abidjan, selon le HCR, et l`accès aux soins est de plus en plus difficile. Face à l`aggravation de la crise, les dirigeants ouest-africains ont appelé jeudi l`ONU à renforcer le mandat de sa mission en Côte d`Ivoire (Onuci) et à mposer des sanctions "plus contraignantes" à l`encontre du président sortant. Selon une source proche du dossier, des "discussions" sur la crise, qui a déjà fait 462 morts selon l`ONU, devraient avoir lieu dès vendredi au Conseil de sécurité à New York.