Les partis d’opposition ont exigé la démission sans délai du président Blaise Compaoré, lors d’une conférence vendredi, à Ouagadougou.
Maitre Benewendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Mouvement Sankariste (Unir/Ms) et chef de file des partis d’oppositions a demandé lors de cette conférence la démission de Blaise Compaoré. Il a aussi appelé tout le peuple burkinabé à rester mobilisé afin de contraindre le président Burkinabé à quitter le pouvoir au cas où ce dernier refuserait de partir.
Cette conférence des partis d’opposition intervient alors que depuis des jours le Burkina Faso connaît des manifestations de divers ordres.
Les magistrats et auxiliaires de justice ont annoncé lors d’une conférence de presse, leur décision de suspendre depuis jeudi, toutes activités et ce, « jusqu’à nouvel » ordre suite à la manifestation des soldats qui ont libéré leurs camarades incarcérés.
Des coups de feu avaient été entendus dans la nuit de mardi 22 février à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où des soldats étaient en mouvement de contestation. Ces manifestations faisaient suite à la condamnation de cinq militaires présumés coupables de brutalités sur des populations civiles au mois de février, à l’issue d’une altercation. Pour manifester leur mécontentement, des militaires se sont approprié la poudrière du Camp Sangoulé Lamizana à Gounghin qui abrite également les locaux de la Justice militaire où le procès a eu lieu.
Mardi 15 mars, un meeting prévu par l’Association nationale des étudiants du Burkina (Aneb) dans l’enceinte de l’Université de Ouagadougou a été violemment réprimé par les forces de sécurité du Burkina. Ces étudiants se réunissaient pour réclamer justice pour la mort du jeune élève Justin Zongo dans les locaux de la police de Koudougou.
In Directscoop.fr
Maitre Benewendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Mouvement Sankariste (Unir/Ms) et chef de file des partis d’oppositions a demandé lors de cette conférence la démission de Blaise Compaoré. Il a aussi appelé tout le peuple burkinabé à rester mobilisé afin de contraindre le président Burkinabé à quitter le pouvoir au cas où ce dernier refuserait de partir.
Cette conférence des partis d’opposition intervient alors que depuis des jours le Burkina Faso connaît des manifestations de divers ordres.
Les magistrats et auxiliaires de justice ont annoncé lors d’une conférence de presse, leur décision de suspendre depuis jeudi, toutes activités et ce, « jusqu’à nouvel » ordre suite à la manifestation des soldats qui ont libéré leurs camarades incarcérés.
Des coups de feu avaient été entendus dans la nuit de mardi 22 février à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où des soldats étaient en mouvement de contestation. Ces manifestations faisaient suite à la condamnation de cinq militaires présumés coupables de brutalités sur des populations civiles au mois de février, à l’issue d’une altercation. Pour manifester leur mécontentement, des militaires se sont approprié la poudrière du Camp Sangoulé Lamizana à Gounghin qui abrite également les locaux de la Justice militaire où le procès a eu lieu.
Mardi 15 mars, un meeting prévu par l’Association nationale des étudiants du Burkina (Aneb) dans l’enceinte de l’Université de Ouagadougou a été violemment réprimé par les forces de sécurité du Burkina. Ces étudiants se réunissaient pour réclamer justice pour la mort du jeune élève Justin Zongo dans les locaux de la police de Koudougou.
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