* Des suspects interpellés
* L’armée en alerte maximale
* Soupçonné, un commissaire de la ville remplacé
La ruée des populations des quartiers d’Abidjan vers les villes de l’intérieur, craignant d’être prises entre les feux du commando invisible et des Forces de défense et de sécurité (Fds), n’est pas sans conséquence pour les localités d’accueil. A Gagnoa, ville natale du président Laurent Gbagbo, la semaine passée n’a pas été de tout repos pour les éléments des Fds. Des informations persistantes faisaient en effet état de la présence d'individus armés, qui appartiendraient au commando invisible, aux portes de la cité du Fromager, mettant ainsi en alerte maximale les Fds. De sources policières, en début de semaine, des individus suspects à bord d’un véhicule personnel ont été interpellés à Guessihio, à l’ouest de la ville, sur l’axe Gagnoa – Daloa, alors qu’ils tentaient de contourner le corridor après avoir proposé de l’argent à des habitants. Les fouilles opérées n’ont pas pu fournir des preuves suffisantes pour les inculper. Par la suite, ils ont été relâchés au bénéfice du doute. Dans le même élan, à Babré, sur l'axe Gagnoa – Ouragahio, l’on a appris l’arrestation d’un autre suspect par des éléments des groupes d’autodéfense qui y montent la garde. Ces différentes interpellations ont aiguisé la vigilance des hommes en tenue, dont l'effectif a été renforcé. Cela se constate avec les patrouilles qui se sont intensifiées. Une façon de dissuader les visiteurs indésirables annoncés aux portes de la région. Cette menace du commando invisible dans la ville natale du président Gbagbo a déjà fait sa première victime. L’un des commissaires de police de la ville, soupçonné d’être de connivence avec le Rassemblement des Houphouétistes (RHDP), en a fait les fais. Il a été rappelé à Abidjan et remplacé à son poste par un nouveau dont la prise de fonction est annoncée pour la semaine en cours. Selon des indiscrétions, c’est depuis le déclenchement de la crise post-électorale que le commissaire du 2e arrondissement de Dioulabougou, dont nos sources ont requis l'anonymat s’est dévoilé à travers de nombreux faits. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’éclatement des événements survenus au début du mois de mars à Barouhio. Le commissaire a été nommément cité par les autochtones, qui l'accusaient de n’avoir pas joué franc jeu.
Venance Kokora
Correspondant régional
* L’armée en alerte maximale
* Soupçonné, un commissaire de la ville remplacé
La ruée des populations des quartiers d’Abidjan vers les villes de l’intérieur, craignant d’être prises entre les feux du commando invisible et des Forces de défense et de sécurité (Fds), n’est pas sans conséquence pour les localités d’accueil. A Gagnoa, ville natale du président Laurent Gbagbo, la semaine passée n’a pas été de tout repos pour les éléments des Fds. Des informations persistantes faisaient en effet état de la présence d'individus armés, qui appartiendraient au commando invisible, aux portes de la cité du Fromager, mettant ainsi en alerte maximale les Fds. De sources policières, en début de semaine, des individus suspects à bord d’un véhicule personnel ont été interpellés à Guessihio, à l’ouest de la ville, sur l’axe Gagnoa – Daloa, alors qu’ils tentaient de contourner le corridor après avoir proposé de l’argent à des habitants. Les fouilles opérées n’ont pas pu fournir des preuves suffisantes pour les inculper. Par la suite, ils ont été relâchés au bénéfice du doute. Dans le même élan, à Babré, sur l'axe Gagnoa – Ouragahio, l’on a appris l’arrestation d’un autre suspect par des éléments des groupes d’autodéfense qui y montent la garde. Ces différentes interpellations ont aiguisé la vigilance des hommes en tenue, dont l'effectif a été renforcé. Cela se constate avec les patrouilles qui se sont intensifiées. Une façon de dissuader les visiteurs indésirables annoncés aux portes de la région. Cette menace du commando invisible dans la ville natale du président Gbagbo a déjà fait sa première victime. L’un des commissaires de police de la ville, soupçonné d’être de connivence avec le Rassemblement des Houphouétistes (RHDP), en a fait les fais. Il a été rappelé à Abidjan et remplacé à son poste par un nouveau dont la prise de fonction est annoncée pour la semaine en cours. Selon des indiscrétions, c’est depuis le déclenchement de la crise post-électorale que le commissaire du 2e arrondissement de Dioulabougou, dont nos sources ont requis l'anonymat s’est dévoilé à travers de nombreux faits. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’éclatement des événements survenus au début du mois de mars à Barouhio. Le commissaire a été nommément cité par les autochtones, qui l'accusaient de n’avoir pas joué franc jeu.
Venance Kokora
Correspondant régional