Nous ne sommes pas en Côte d’Ivoire pour tuer les Ivoiriens. Et moi, j’arrête parce que je ne veux pas demeurer dans le faux״. Propos du général HAFIZ et des troupes de l’ONUCI. Salut et merci, général.
Le coq a chanté. Dressés vous, morts des combats en Europe, pour chasser l’injustice, morts des cases et des villages brûlés chez nous, pour installer l’injustice. Tirailleur, te voilà sorti de l’arc de triomphe, toi qui a versé ton sang en 1870, en 1914-1918, en 1931-1945. Mais tirailleur, par le traitement subi, est-il un homme ? Et pour les Grands Blancs du Club Massiac et leurs descendants, y aurait-il une ère d’indépendance pour les sujets nègres ? Qui sont-ils ces commandos mobilisés, accourus pour assassiner des Ivoiriens ? Qu’auraient fait les députés Blaise Diagne, Golandou Diouf, Lamine Gueye ? Ah l’Afrique Noire ! «Je ne peux plus supporter d’aller au laboratoire, avait dit à Chicago l’un des grands chercheurs de l’atome. Il y a trop de décisions à prendre et j’ai l’impression que je ne suis pas capable de les prendre״. Il se suicida et la bombe atomique poursuit son chemin de destruction. Combien sont-ils les dirigeants qui abandonnent le poste pour ne pas verser le sang. A Constantine, le Général de Gaulle ne disait-il pas «Pourquoi tuer ? Il faut faire vivre ! Pourquoi détruire ? Le devoir est de construire. Pourquoi haïr ? Il s’agit de coopérer». Chavanes, Ogé et leurs compagnons n’ont-ils pas tué pour avoir annoncé à St Domingue le grand évènement qu’était 1789 ? Ne voulait-on pas le cacher aux indigènes ? Toussaint Louverture, enlevé lors d’une invitation, mourra dans le froid d’une prison en France, le général Leclerc ne sera-t-il pas chargé de rétablir l’esclavage, de remettre les chaînes aux citoyens d’Haïti ? A quoi assistons-nous ? Messieurs du Golf et commandos accourus d’ailleurs ? Quel nom souhaitez vous avoir dans l’histoire ? «A travers le temps /sous le feu des vents/ Et la fureur des tanks/ je marcherai/ pour te magnifier / Mon Pays»
Est-ce un affront, voire un crime, parce qu‘un Président n’a pas assisté à un défilé de 14 juillet pour que l’ONU dont son Etat est membre, accourt «corriger» ? Dresser à nouveau le peuple au respect du colonisateur ? Qui entend demeurer étoile pour ses «sujets» ? Serait-il vraiment possible à la France de décoloniser ?
1945, la fin de la 2ème guerre mondiale avec sa grande consommation de tirailleurs. Paris a-t-il rangé les armes, malgré la présence ici et là, de sympathisants et l’action des Amis des Noirs ? Côte d’Ivoire, Madagascar, Cameroun et autres lieux, toujours en Afrique, continent à soumettre pour plaire aux Etats généraux de la colonisation.
L’histoire nous apprend qu’en 1789, les femmes françaises marchèrent sur Versailles, marche qui conduisit à la prise de la Bastille. En 1949, les femmes africaines, elles aussi, marchèrent pour libérer des Ivoiriens emprisonnés pour leurs opinions politiques de liberté et de dignité. Certaines, avec leurs jeunes enfants, furent arrêtées et jetées en prison pour avoir troublé la paix des colons, maîtres des lieux.
Depuis 1993, notre pays vit l’enfer, aux flammes activées par des rebelles de tous les pays, notamment des Africains, des commandos déposés nuit et jour par les Grands Blancs et leurs acolytes.
En 1934, l’Ethiopie fut envahie par l’Italie. La société des Nations dont l’Ethiopie était membre, la S.D.N. vint au secours de l’Italie. Est-il étonnant que l’ONU, Organisation des nations unies soit du côté des Français et de l’Onuci contre la Côte d’Ivoire ? Le peuple de Nègres indociles. Les exemples sont nombreux. Parler d’un seul suffit. «Le convoyage des armes (des rebelles) est assuré par l’ONUCI appuyé par des voitures de particuliers » «attaque de la résidence du Président de la République par des détachements de la Licorne et de l’ONUCI (L’Œil du Peuple 1er mars 2011». La Côte d’Ivoire a été promenée de réunions en réunions pour le plaisir de Paris. En 1960, à la cérémonie pour fêter notre indépendance, le responsable du théâtre de l’Union Française me demande d’arrêter le spectacle ivoirien pour lui permettre de se produire.
«-Mais nous fêtons notre indépendance.
«-Votre indépendance, quelle indépendance ?...»
C’était en 1960 et nous voici en 2011. Quelle indépendance ? Pour les Grands Blancs de la colonisation ? Un pays à «exploiter» selon eux, au lieu de se dire que chaque continent a ses richesses qu’il faut échanger pour vivre en paix, se rencontrer et se parler en hommes, et non en maîtres et sujets. Commandos, vous avez affaire à des hommes, à des frères, votre place est du côté des hommes et de la vie et non du côté de l’animalité et de la mort.
Salut la Mauritanie, Angola, Afrique du sud et autres Etats.
•Embargo, banques fermées, pharmacies fermées, nègres grillés, triomphe du club Massiac et de Brown ses compères américains qui assassinèrent John Brown, avions dans le ciel pour nous obliger à écouter la musique mortelle que diffusent Licorne et chars de l’ONUCI, une musique pour endormir définitivement les esclaves qui refusent les chaînes, tristesse dans laquelle Mensonge sera devise et Drapeau.
Patriotes aux mains nues et au ventre creux, la nouvelle fierté du combattant de l’Occident et de ses tirailleurs serait-elle de tuer des générations d’Africains, de semer nos rues de torches humaines ? Ils savent ce qu’ils font, Seigneur, mais que le sang innocent versé ne porte bonheur à aucun d’entre eux. Paris accepterait-t-il de voir ses élections contestées, même par des nations blanches ? Fierté de provoquer l’insécurité dans un pays ? Qui sont-ils ces dirigeants de Paris qu installent chez nous un régime de brigands ? Un aspect de Paris ville lumière dont les livres jamais ne parlait ? Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du citoyen ! «Erreur», dans laquelle tomba Jean Moulin préfet, qui arrêté, torturé par les nazis, parce qu’il refusait de salir l’honneur des soldats africains. Car «il y a une chose qui pour l’armée française, même vaincue comptera toujours, son Honneur». En Afrique, le pouvoir français se promène en parcourant les villages incendiés et en admirant tous les morts qu’il n’estime pas encore nombreux de cet honneur là. Il nous montre les dents et nous intime l’ordre de nous soumettre à tous ses caprices, ce que n’accepteront pas ces jeunes patriotes aux mains nues et aux ventres creux qui ont appris l’histoire.
A l’Appel du général de Gaulle, ils furent nombreux à répondre présents, pour redonner à la Métropole son indépendance et sa dignité, indépendance et dignité d’Homme qu’on nous refuse parce que l’Afrique unie donnerait des cauchemars à une certaine Europe, l’Europe des colons qui aimerait nous voir fouiller les poubelles dans leur quartier.
Paris dans sa marche généreuse de rependre sa culture, eut à civiliser des peuples. Elle exporta aussi l’absurde ! Nous eûmes à connaître un pays qui se nommait Centre Afrique. Un grand homme de cette région se fit tirailleur. A la guerre, il partit au front et devint soldat, et se naturalisa parisien. Le pays ayant changé de statut, il en fut élu Président, puis Paris le nomma Empereur et plus tard lui interdit de se présenter sur les rives de la Seine. La guerre lui fut livrée et ses documents emportés, étrange situation, il se nommait BOKASSA. Empereur en pleine république ! Peut-on s’étonner de voir des colonnes de chars, Licorne, ONUCI et de leurs avions se jeter sur nous ? Paris civilisé. Civilisation, mot qui porta malheur à René Maran. Mais voudrait-on faire du Golf Hôtel le nouveau port d’embarquement du bétail africain ? Nègres des commandos, fiers de braquer les armes sur nous, pensez aux 1280 tirailleurs qui eurent tant de problèmes pour de banales questions de soldes et des indemnités. Le Blanc ordonne et le Noir tire sur le gibier, le noir – Koufra, Bir-Hakein, forêt des alpes, les Ardennes, Monte-Cassino, les tirailleurs noirs furent dans ces enfers lors de la guerre déclenchée par le club Massiac d’Europe.
«L’Afrique, à la fin du 19ème siècle, celle de la fin de ce 20 ème siècle et l’Afrique à l’orée de ce troisième millénaire a besoin de se souvenir et se remettre en question. Nous avons subi la traite des nègres sans broncher, nous avons subi l’esclavage sans résistance, nous avons subi le travail forcé sans faire entendre notre voix, nous avons subi le colonialisme et nous subissons la fin de ce siècle honteux et douloureux. Allons-nous continuer à subir le 21ème siècle sans prendre en main notre destin de nation souveraine, sommes-nous prêts à accepter tous les sacrifices pour cette suprême ambition ?» (NIANGORAN BOUAH.)
1990, le grand réveil, les écoles ferment, sur ordre mais les esprits s’ouvrent bien que à Paris et ses compagnons tiennent à montrer que la seule loi pour eux est l’histoire ancienne et contestable de Cham, et les amista fleurissent sur l’océan et les cabaretiers organisant la fête, mais au fond de quelle cale veulent-ils nous enchaîner les négriers de Paris ?
Patriotes aux mains nues et au ventre creux, gardiens vigilants de nos droits et de notre dignité.
Patriote ivoirien
Ta détermination
Sauvera ta nation.
par Bernard B. Dadié (*)
Le coq a chanté. Dressés vous, morts des combats en Europe, pour chasser l’injustice, morts des cases et des villages brûlés chez nous, pour installer l’injustice. Tirailleur, te voilà sorti de l’arc de triomphe, toi qui a versé ton sang en 1870, en 1914-1918, en 1931-1945. Mais tirailleur, par le traitement subi, est-il un homme ? Et pour les Grands Blancs du Club Massiac et leurs descendants, y aurait-il une ère d’indépendance pour les sujets nègres ? Qui sont-ils ces commandos mobilisés, accourus pour assassiner des Ivoiriens ? Qu’auraient fait les députés Blaise Diagne, Golandou Diouf, Lamine Gueye ? Ah l’Afrique Noire ! «Je ne peux plus supporter d’aller au laboratoire, avait dit à Chicago l’un des grands chercheurs de l’atome. Il y a trop de décisions à prendre et j’ai l’impression que je ne suis pas capable de les prendre״. Il se suicida et la bombe atomique poursuit son chemin de destruction. Combien sont-ils les dirigeants qui abandonnent le poste pour ne pas verser le sang. A Constantine, le Général de Gaulle ne disait-il pas «Pourquoi tuer ? Il faut faire vivre ! Pourquoi détruire ? Le devoir est de construire. Pourquoi haïr ? Il s’agit de coopérer». Chavanes, Ogé et leurs compagnons n’ont-ils pas tué pour avoir annoncé à St Domingue le grand évènement qu’était 1789 ? Ne voulait-on pas le cacher aux indigènes ? Toussaint Louverture, enlevé lors d’une invitation, mourra dans le froid d’une prison en France, le général Leclerc ne sera-t-il pas chargé de rétablir l’esclavage, de remettre les chaînes aux citoyens d’Haïti ? A quoi assistons-nous ? Messieurs du Golf et commandos accourus d’ailleurs ? Quel nom souhaitez vous avoir dans l’histoire ? «A travers le temps /sous le feu des vents/ Et la fureur des tanks/ je marcherai/ pour te magnifier / Mon Pays»
Est-ce un affront, voire un crime, parce qu‘un Président n’a pas assisté à un défilé de 14 juillet pour que l’ONU dont son Etat est membre, accourt «corriger» ? Dresser à nouveau le peuple au respect du colonisateur ? Qui entend demeurer étoile pour ses «sujets» ? Serait-il vraiment possible à la France de décoloniser ?
1945, la fin de la 2ème guerre mondiale avec sa grande consommation de tirailleurs. Paris a-t-il rangé les armes, malgré la présence ici et là, de sympathisants et l’action des Amis des Noirs ? Côte d’Ivoire, Madagascar, Cameroun et autres lieux, toujours en Afrique, continent à soumettre pour plaire aux Etats généraux de la colonisation.
L’histoire nous apprend qu’en 1789, les femmes françaises marchèrent sur Versailles, marche qui conduisit à la prise de la Bastille. En 1949, les femmes africaines, elles aussi, marchèrent pour libérer des Ivoiriens emprisonnés pour leurs opinions politiques de liberté et de dignité. Certaines, avec leurs jeunes enfants, furent arrêtées et jetées en prison pour avoir troublé la paix des colons, maîtres des lieux.
Depuis 1993, notre pays vit l’enfer, aux flammes activées par des rebelles de tous les pays, notamment des Africains, des commandos déposés nuit et jour par les Grands Blancs et leurs acolytes.
En 1934, l’Ethiopie fut envahie par l’Italie. La société des Nations dont l’Ethiopie était membre, la S.D.N. vint au secours de l’Italie. Est-il étonnant que l’ONU, Organisation des nations unies soit du côté des Français et de l’Onuci contre la Côte d’Ivoire ? Le peuple de Nègres indociles. Les exemples sont nombreux. Parler d’un seul suffit. «Le convoyage des armes (des rebelles) est assuré par l’ONUCI appuyé par des voitures de particuliers » «attaque de la résidence du Président de la République par des détachements de la Licorne et de l’ONUCI (L’Œil du Peuple 1er mars 2011». La Côte d’Ivoire a été promenée de réunions en réunions pour le plaisir de Paris. En 1960, à la cérémonie pour fêter notre indépendance, le responsable du théâtre de l’Union Française me demande d’arrêter le spectacle ivoirien pour lui permettre de se produire.
«-Mais nous fêtons notre indépendance.
«-Votre indépendance, quelle indépendance ?...»
C’était en 1960 et nous voici en 2011. Quelle indépendance ? Pour les Grands Blancs de la colonisation ? Un pays à «exploiter» selon eux, au lieu de se dire que chaque continent a ses richesses qu’il faut échanger pour vivre en paix, se rencontrer et se parler en hommes, et non en maîtres et sujets. Commandos, vous avez affaire à des hommes, à des frères, votre place est du côté des hommes et de la vie et non du côté de l’animalité et de la mort.
Salut la Mauritanie, Angola, Afrique du sud et autres Etats.
•Embargo, banques fermées, pharmacies fermées, nègres grillés, triomphe du club Massiac et de Brown ses compères américains qui assassinèrent John Brown, avions dans le ciel pour nous obliger à écouter la musique mortelle que diffusent Licorne et chars de l’ONUCI, une musique pour endormir définitivement les esclaves qui refusent les chaînes, tristesse dans laquelle Mensonge sera devise et Drapeau.
Patriotes aux mains nues et au ventre creux, la nouvelle fierté du combattant de l’Occident et de ses tirailleurs serait-elle de tuer des générations d’Africains, de semer nos rues de torches humaines ? Ils savent ce qu’ils font, Seigneur, mais que le sang innocent versé ne porte bonheur à aucun d’entre eux. Paris accepterait-t-il de voir ses élections contestées, même par des nations blanches ? Fierté de provoquer l’insécurité dans un pays ? Qui sont-ils ces dirigeants de Paris qu installent chez nous un régime de brigands ? Un aspect de Paris ville lumière dont les livres jamais ne parlait ? Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du citoyen ! «Erreur», dans laquelle tomba Jean Moulin préfet, qui arrêté, torturé par les nazis, parce qu’il refusait de salir l’honneur des soldats africains. Car «il y a une chose qui pour l’armée française, même vaincue comptera toujours, son Honneur». En Afrique, le pouvoir français se promène en parcourant les villages incendiés et en admirant tous les morts qu’il n’estime pas encore nombreux de cet honneur là. Il nous montre les dents et nous intime l’ordre de nous soumettre à tous ses caprices, ce que n’accepteront pas ces jeunes patriotes aux mains nues et aux ventres creux qui ont appris l’histoire.
A l’Appel du général de Gaulle, ils furent nombreux à répondre présents, pour redonner à la Métropole son indépendance et sa dignité, indépendance et dignité d’Homme qu’on nous refuse parce que l’Afrique unie donnerait des cauchemars à une certaine Europe, l’Europe des colons qui aimerait nous voir fouiller les poubelles dans leur quartier.
Paris dans sa marche généreuse de rependre sa culture, eut à civiliser des peuples. Elle exporta aussi l’absurde ! Nous eûmes à connaître un pays qui se nommait Centre Afrique. Un grand homme de cette région se fit tirailleur. A la guerre, il partit au front et devint soldat, et se naturalisa parisien. Le pays ayant changé de statut, il en fut élu Président, puis Paris le nomma Empereur et plus tard lui interdit de se présenter sur les rives de la Seine. La guerre lui fut livrée et ses documents emportés, étrange situation, il se nommait BOKASSA. Empereur en pleine république ! Peut-on s’étonner de voir des colonnes de chars, Licorne, ONUCI et de leurs avions se jeter sur nous ? Paris civilisé. Civilisation, mot qui porta malheur à René Maran. Mais voudrait-on faire du Golf Hôtel le nouveau port d’embarquement du bétail africain ? Nègres des commandos, fiers de braquer les armes sur nous, pensez aux 1280 tirailleurs qui eurent tant de problèmes pour de banales questions de soldes et des indemnités. Le Blanc ordonne et le Noir tire sur le gibier, le noir – Koufra, Bir-Hakein, forêt des alpes, les Ardennes, Monte-Cassino, les tirailleurs noirs furent dans ces enfers lors de la guerre déclenchée par le club Massiac d’Europe.
«L’Afrique, à la fin du 19ème siècle, celle de la fin de ce 20 ème siècle et l’Afrique à l’orée de ce troisième millénaire a besoin de se souvenir et se remettre en question. Nous avons subi la traite des nègres sans broncher, nous avons subi l’esclavage sans résistance, nous avons subi le travail forcé sans faire entendre notre voix, nous avons subi le colonialisme et nous subissons la fin de ce siècle honteux et douloureux. Allons-nous continuer à subir le 21ème siècle sans prendre en main notre destin de nation souveraine, sommes-nous prêts à accepter tous les sacrifices pour cette suprême ambition ?» (NIANGORAN BOUAH.)
1990, le grand réveil, les écoles ferment, sur ordre mais les esprits s’ouvrent bien que à Paris et ses compagnons tiennent à montrer que la seule loi pour eux est l’histoire ancienne et contestable de Cham, et les amista fleurissent sur l’océan et les cabaretiers organisant la fête, mais au fond de quelle cale veulent-ils nous enchaîner les négriers de Paris ?
Patriotes aux mains nues et au ventre creux, gardiens vigilants de nos droits et de notre dignité.
Patriote ivoirien
Ta détermination
Sauvera ta nation.
par Bernard B. Dadié (*)