Exode abidjanais !
Capitale économique. Abidjan. Capitale de la mort. Capitale de la haine. La mort rode partout. Ça fuit à grandes enjambées. A pieds, En voiture… Les nouvelles terres paisibles : Bouaké, Man, Korhogo… Le petit Blé s’en étonne. Lui qui distribue les kalaches. Organise la chasse à l’homme. Un vrai comédien.
Coulibaly B.
Le front Ouest en ébullition
Les Forces Républicaines dans les rues de Duékoué
Duékoué est depuis hier lundi aux mains des forces républicaines de Côte D’ivoire. Les premiers coups de feu ont retenti dans la ville aux alentours de 5h du matin. Selon des habitants joints au téléphone, des tirs à la mitrailleuse et à l’arme lourde tonnaient dans presque toute la ville.
« Nous sommes bloqués à l’intérieur de nos maisons depuis 6h du matin. Il est impossible de mettre le pied dehors. On ne peut pas savoir ce qui s’y passe », nous a confié un habitant de la ville joint au téléphone à 7h. « La ville est attaquée par les Forces Nouvelles », nous apprend un autre habitant au milieu de la confusion. Les populations étaient jusque là habituées aux échauffourées entre FDS et miliciens. Cette fois ci il s’agissait effectivement d’une attaque lancée par les Forces Républicaines.
"Nos positions ont été attaquées par des rebelles dès 05H00 sur la base située à l`entrée ouest de Duékoué", a confirmé à l`AFP un militaire des Forces pro-Gbagbo. "Les tirs venaient de partout, on avait l`impression d`avoir été encerclés. Nous avons réussi un repli tactique (depuis la base située à l`entrée ouest de la ville). Mais nous comptons deux morts, dont le chef de compagnie, et trois blessés", a-t-il indiqué. "Jusqu`à présent, les tirs continuent d`être entendus dans la ville", selon lui. « Nous contrôlons depuis ce matin à 9h la ville.
Autre son de cloche chez les FRCI : « Depuis très tôt ce matin, nos combattants ont la totalité de la ville de Duékoué », a déclaré Mara Laciné, le chargé de communication du Groupement Tactique 6 des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire. Il a affirmé, par ailleurs, que « le ratissage se poursuit actuellement sur les différentes pistes menant à la ville. Nos hommes sont en train de procéder au ratissage des lieux. On a même pris position à Guessabo », révèle une source bien introduite qui n’a pu nous fournir le bilan de l’attaque. « On attend la fin des ratissages pour être situé », ajoute-t-elle.
La chute de Duékoué, si elle se confirme, surprend plus d’un. Alors que tous les regards étaient tournés vers la ville de Guiglo si on s’en tient à la progression de ces forces depuis un mois.
Si la ville de Guiglo venait à tomber, ce sera la quasi-totalité des villes du Moyen-Cavally qui passerait ainsi aux mains des forces fidèles au président Ouattara et qui auront ainsi tenu le pari de débarrasser tout l’Ouest des nombreux mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo comme annoncé par le premier ministre Soro Guillaume. Cette dernière localité depuis la prise de Bloléquin est soumise au pillage des miliciens et mercenaires de Laurent Gbagbo. Les populations quant à elles, fuient par milliers pour se mettre à l’abri à Man.
Rahoul Sainfort
(Correspondant régional)
Capitale économique. Abidjan. Capitale de la mort. Capitale de la haine. La mort rode partout. Ça fuit à grandes enjambées. A pieds, En voiture… Les nouvelles terres paisibles : Bouaké, Man, Korhogo… Le petit Blé s’en étonne. Lui qui distribue les kalaches. Organise la chasse à l’homme. Un vrai comédien.
Coulibaly B.
Le front Ouest en ébullition
Les Forces Républicaines dans les rues de Duékoué
Duékoué est depuis hier lundi aux mains des forces républicaines de Côte D’ivoire. Les premiers coups de feu ont retenti dans la ville aux alentours de 5h du matin. Selon des habitants joints au téléphone, des tirs à la mitrailleuse et à l’arme lourde tonnaient dans presque toute la ville.
« Nous sommes bloqués à l’intérieur de nos maisons depuis 6h du matin. Il est impossible de mettre le pied dehors. On ne peut pas savoir ce qui s’y passe », nous a confié un habitant de la ville joint au téléphone à 7h. « La ville est attaquée par les Forces Nouvelles », nous apprend un autre habitant au milieu de la confusion. Les populations étaient jusque là habituées aux échauffourées entre FDS et miliciens. Cette fois ci il s’agissait effectivement d’une attaque lancée par les Forces Républicaines.
"Nos positions ont été attaquées par des rebelles dès 05H00 sur la base située à l`entrée ouest de Duékoué", a confirmé à l`AFP un militaire des Forces pro-Gbagbo. "Les tirs venaient de partout, on avait l`impression d`avoir été encerclés. Nous avons réussi un repli tactique (depuis la base située à l`entrée ouest de la ville). Mais nous comptons deux morts, dont le chef de compagnie, et trois blessés", a-t-il indiqué. "Jusqu`à présent, les tirs continuent d`être entendus dans la ville", selon lui. « Nous contrôlons depuis ce matin à 9h la ville.
Autre son de cloche chez les FRCI : « Depuis très tôt ce matin, nos combattants ont la totalité de la ville de Duékoué », a déclaré Mara Laciné, le chargé de communication du Groupement Tactique 6 des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire. Il a affirmé, par ailleurs, que « le ratissage se poursuit actuellement sur les différentes pistes menant à la ville. Nos hommes sont en train de procéder au ratissage des lieux. On a même pris position à Guessabo », révèle une source bien introduite qui n’a pu nous fournir le bilan de l’attaque. « On attend la fin des ratissages pour être situé », ajoute-t-elle.
La chute de Duékoué, si elle se confirme, surprend plus d’un. Alors que tous les regards étaient tournés vers la ville de Guiglo si on s’en tient à la progression de ces forces depuis un mois.
Si la ville de Guiglo venait à tomber, ce sera la quasi-totalité des villes du Moyen-Cavally qui passerait ainsi aux mains des forces fidèles au président Ouattara et qui auront ainsi tenu le pari de débarrasser tout l’Ouest des nombreux mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo comme annoncé par le premier ministre Soro Guillaume. Cette dernière localité depuis la prise de Bloléquin est soumise au pillage des miliciens et mercenaires de Laurent Gbagbo. Les populations quant à elles, fuient par milliers pour se mettre à l’abri à Man.
Rahoul Sainfort
(Correspondant régional)
