ABIDJAN, Un hélicoptère de la Mission de l`ONU en Côte
d`Ivoire (Onuci) "a essuyé des tirs" des forces soutenant le président reconnu
par la communauté internationale Alassane Ouattara, lundi au-dessus de la
ville de Duékoué (ouest), indique mardi l`Onuci.
L`hélicoptère "effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de Duékoué",
important carrefour stratégique de l`ouest ivoirien, que les combattants
pro-Ouattara affirment avoir pris à l`issue de combats lundi, selon un
communiqué de la mission onusienne.
"Des éléments des Forces républicaines (pro-Ouattara) sont les auteurs de
ces tirs qui n`ont pas atteint l`hélicoptère", poursuit l`Onuci, condamnant
"avec la dernière énergie cette attaque contre des Casques bleus qui constitue
un crime de guerre".
Le porte-parole de l`Onuci Hamadou Touré a précisé à l`AFP que les
combattants pro-Ouattara avaient tiré avec une "mitrailleuse lourde".
Les Forces républicaines, qui regroupent essentiellement les ex-rebelles
contrôlant le nord du pays depuis 2002, ont lancé lundi une offensive contre
les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo sur Duékoué, Daloa
(centre-ouest) et Bondoukou (est).
La mission onusienne "lance un appel pressant aux autorités compétentes
pour que tout soit entrepris en vue d`identifier les responsables" de
l`attaque contre son hélicoptère "afin qu`ils répondent de leurs actes".
"L`Onuci réitère sa totale impartialité militaire et exhorte, une nouvelle
fois, toutes les parties à trouver rapidement une solution définitive à la
crise post-électorale pour mettre fin aux souffrances du peuple ivoirien",
selon le texte.
Depuis fin 2010, le camp Gbagbo demande le départ de l`Onuci, l`accusant
d`avoir pris partie pour M. Ouattara dans le conflit post-électoral ayant fait
plus de 460 morts, selon l`ONU. Les Nations unies reconnaissent M. Ouattara
comme président.
Dans le passé, des partisans de M. Gbagbo avaient attaqué des membres de
l`Onuci ou leur véhicule.
Ces derniers jours, le camp Ouattara a aussi critiqué la mission onusienne,
l`accusant de ne pas assez protéger les populations civiles.
d`Ivoire (Onuci) "a essuyé des tirs" des forces soutenant le président reconnu
par la communauté internationale Alassane Ouattara, lundi au-dessus de la
ville de Duékoué (ouest), indique mardi l`Onuci.
L`hélicoptère "effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de Duékoué",
important carrefour stratégique de l`ouest ivoirien, que les combattants
pro-Ouattara affirment avoir pris à l`issue de combats lundi, selon un
communiqué de la mission onusienne.
"Des éléments des Forces républicaines (pro-Ouattara) sont les auteurs de
ces tirs qui n`ont pas atteint l`hélicoptère", poursuit l`Onuci, condamnant
"avec la dernière énergie cette attaque contre des Casques bleus qui constitue
un crime de guerre".
Le porte-parole de l`Onuci Hamadou Touré a précisé à l`AFP que les
combattants pro-Ouattara avaient tiré avec une "mitrailleuse lourde".
Les Forces républicaines, qui regroupent essentiellement les ex-rebelles
contrôlant le nord du pays depuis 2002, ont lancé lundi une offensive contre
les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo sur Duékoué, Daloa
(centre-ouest) et Bondoukou (est).
La mission onusienne "lance un appel pressant aux autorités compétentes
pour que tout soit entrepris en vue d`identifier les responsables" de
l`attaque contre son hélicoptère "afin qu`ils répondent de leurs actes".
"L`Onuci réitère sa totale impartialité militaire et exhorte, une nouvelle
fois, toutes les parties à trouver rapidement une solution définitive à la
crise post-électorale pour mettre fin aux souffrances du peuple ivoirien",
selon le texte.
Depuis fin 2010, le camp Gbagbo demande le départ de l`Onuci, l`accusant
d`avoir pris partie pour M. Ouattara dans le conflit post-électoral ayant fait
plus de 460 morts, selon l`ONU. Les Nations unies reconnaissent M. Ouattara
comme président.
Dans le passé, des partisans de M. Gbagbo avaient attaqué des membres de
l`Onuci ou leur véhicule.
Ces derniers jours, le camp Ouattara a aussi critiqué la mission onusienne,
l`accusant de ne pas assez protéger les populations civiles.