Au moins 10.000 civils se sont réfugiés dans la mission catholique de Duékoué, dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, après avoir fui les récents combats dans ce carrefour stratégique désormais contrôlé
par les forces d`Alassane Ouattara, a indiqué mercredi Amnesty International.
"Au moins 10.000 civils se sont réfugiés dans la mission catholique de
Duékoué, après avoir fui les violents combats" ayant opposé lundi et mardi les
forces pro-Ouattara aux militaires du président sortant Laurent Gbagbo, selon
un communiqué.
La mission catholique accueillait déjà 5.000 déplacés. Avec les nouveaux
arrivants, le nombre total a donc grimpé à 15.000.
La Mission de l`Onu en Côte d`Ivoire (Onuci) "doit, de toute urgence,
protéger ces milliers de personnes", a souligné Amnesty.
Les forces de M. Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, ont lancé lundi une vaste offensive dans tout le pays.
"Le mandat de l`Onuci requiert des forces de maintien de la paix qu`elles
protègent les civils en cas de menace imminente de violence physique. Ils
doivent agir immédiatement afin d`éviter de nouvelles effusions de sang", a
déclaré Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d`Amnesty.
Les combats à l`arme lourde ont été très violents lundi et mardi à Duékoué.
Un correspondant de l`AFP a vu mardi après-midi plusieurs maisons calcinées,
avec des obus qui ont creusé des trous énormes dans des bâtiments.
L`immense majorité des habitants - en particulier les autochtones de
l`ethnie guéré, souvent considérés comme partisans du président sortant -
avaient fui en brousse ou rejoint des localités plus à l`est pour échapper aux
combats.
par les forces d`Alassane Ouattara, a indiqué mercredi Amnesty International.
"Au moins 10.000 civils se sont réfugiés dans la mission catholique de
Duékoué, après avoir fui les violents combats" ayant opposé lundi et mardi les
forces pro-Ouattara aux militaires du président sortant Laurent Gbagbo, selon
un communiqué.
La mission catholique accueillait déjà 5.000 déplacés. Avec les nouveaux
arrivants, le nombre total a donc grimpé à 15.000.
La Mission de l`Onu en Côte d`Ivoire (Onuci) "doit, de toute urgence,
protéger ces milliers de personnes", a souligné Amnesty.
Les forces de M. Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, ont lancé lundi une vaste offensive dans tout le pays.
"Le mandat de l`Onuci requiert des forces de maintien de la paix qu`elles
protègent les civils en cas de menace imminente de violence physique. Ils
doivent agir immédiatement afin d`éviter de nouvelles effusions de sang", a
déclaré Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d`Amnesty.
Les combats à l`arme lourde ont été très violents lundi et mardi à Duékoué.
Un correspondant de l`AFP a vu mardi après-midi plusieurs maisons calcinées,
avec des obus qui ont creusé des trous énormes dans des bâtiments.
L`immense majorité des habitants - en particulier les autochtones de
l`ethnie guéré, souvent considérés comme partisans du président sortant -
avaient fui en brousse ou rejoint des localités plus à l`est pour échapper aux
combats.