Des forces spéciales soumises à l`autorité de Laurent Gbagbo "ont tiré en rafale sur une voiture d`escorte de l`ambassadeur de France" en Côte d`Ivoire, a dénoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères, en qualifiant cet acte "d`inadmissible". Cet événement est survenu alors que la France fait pression au Conseil de sécurité de l`ONU pour l`adoption d`une résolution demandant le départ du président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, au profit du président reconnu internationalement, Alassane Ouattara. "Depuis plusieurs jours, les forces de Laurent Gbagbo s`en prennent aux diplomates étrangers à Abidjan. Cet après-midi, ses forces spéciales ont tiré en rafale sur une voiture d`escorte de l`ambassadeur de France", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère, Bernard Valero. "Ces agissements, venant après d`autres voies de fait contre d`autres ambassadeurs, sont inadmissibles. Ils traduisent une fois de plus le fait que Laurent Gbagbo ne respecte plus rien, qu`il poursuit sa politique de violence aveugle et qu`il n`hésite pas à attenter aux vies humaines, ivoiriennes ou étrangères", a-t-il ajouté. "Nous condamnons ces actes avec la plus grande fermeté" et "en tiendrons Laurent Gbagbo comptable", a souligné Bernard Valero.
Selon des diplomates à New York, la Chine, la Russie, le Brésil et l`Inde s`opposaient mercredi à l`étendue des sanctions proposées dans le projet de résolution que la France et le Nigeria ont soumis au Conseil de sécurité. Fin janvier, Laurent Gbagbo avait mis fin à l`accréditation de l`ambassadeur français à Abidjan, Jean-Marc Simon, une décision rejetée parl`ex-puissance coloniale.
Selon des diplomates à New York, la Chine, la Russie, le Brésil et l`Inde s`opposaient mercredi à l`étendue des sanctions proposées dans le projet de résolution que la France et le Nigeria ont soumis au Conseil de sécurité. Fin janvier, Laurent Gbagbo avait mis fin à l`accréditation de l`ambassadeur français à Abidjan, Jean-Marc Simon, une décision rejetée parl`ex-puissance coloniale.