Une décision de l'Agence de télécommunications de Côte d'Ivoire (ATCI), datée du 24 mars dernier et dont Reporters sans frontières publie ici une copie, prévoit d'interdire l'accès à plusieurs sites Internet.
"Les opérateurs et fournisseurs de services offrant les services d'accès à Internet interdisent l'accès, à partir du territoire de la Côte d'Ivoire, aux sites Internet suivants : www.abidjan.net, www.lavoixdugolf.net, www.connectionivoirienne.net, www.primaturecotedivoire.net, www.koaci.com, www.lebanco.net,
www.informateur.net. Cette liste est non exhaustive", stipule la décision signée par Sylvanus Kla, directeur général de l'ATCI.
"La présente décision est prise dans le cadre strict de la Défense Nationale et de la Sécurité Publique [et] prend effet pour compter de sa date de signature", à savoir le 24 mars 2011, poursuit le texte.
"Les sites Internet visés par cette mesure de censure restent pour l'instant accessibles, six jours pourtant après la décision de l'ATCI. Cet organe compte-t-il vraiment les censurer ou s'agit-il d'un avertissement et d'un acte d'intimidation envers ceux qui les animent ? La cible, en tout cas, est claire : il s'agit des sites indépendants ou de propagande pro-Ouattara. Leurs équivalents faisant la propagande pro-Gbagbo ne sont pas touchés. Or, le directeur général de l'ATCI, Sylvanus Kla, est un baron du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo). En Côte d'Ivoire, la guerre envahit désormais le terrain des nouveaux médias", a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qui tous deux figurent dans le Top 5 des dirigeants africains les plus connectés, publié par le site SlateAfrique
(http://www.slateafrique.com/1067/top-5-presidents-africains-facebook-twitter), ont bien compris le rôle que peut jouer Internet sur leur côte de popularité. Les deux rivaux se livrent une cyberguerre sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux. Chaque camp diffuse des newsletters faisant l'apologie de son champion et dénigrant son adversaire.
Par ailleurs, le service de SMS est coupé, par l'ATCI, depuis environ un mois, sur ordre du ministre de l'Intérieur du gouvernement de Laurent Gbagbo
"Les opérateurs et fournisseurs de services offrant les services d'accès à Internet interdisent l'accès, à partir du territoire de la Côte d'Ivoire, aux sites Internet suivants : www.abidjan.net, www.lavoixdugolf.net, www.connectionivoirienne.net, www.primaturecotedivoire.net, www.koaci.com, www.lebanco.net,
www.informateur.net. Cette liste est non exhaustive", stipule la décision signée par Sylvanus Kla, directeur général de l'ATCI.
"La présente décision est prise dans le cadre strict de la Défense Nationale et de la Sécurité Publique [et] prend effet pour compter de sa date de signature", à savoir le 24 mars 2011, poursuit le texte.
"Les sites Internet visés par cette mesure de censure restent pour l'instant accessibles, six jours pourtant après la décision de l'ATCI. Cet organe compte-t-il vraiment les censurer ou s'agit-il d'un avertissement et d'un acte d'intimidation envers ceux qui les animent ? La cible, en tout cas, est claire : il s'agit des sites indépendants ou de propagande pro-Ouattara. Leurs équivalents faisant la propagande pro-Gbagbo ne sont pas touchés. Or, le directeur général de l'ATCI, Sylvanus Kla, est un baron du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo). En Côte d'Ivoire, la guerre envahit désormais le terrain des nouveaux médias", a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qui tous deux figurent dans le Top 5 des dirigeants africains les plus connectés, publié par le site SlateAfrique
(http://www.slateafrique.com/1067/top-5-presidents-africains-facebook-twitter), ont bien compris le rôle que peut jouer Internet sur leur côte de popularité. Les deux rivaux se livrent une cyberguerre sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux. Chaque camp diffuse des newsletters faisant l'apologie de son champion et dénigrant son adversaire.
Par ailleurs, le service de SMS est coupé, par l'ATCI, depuis environ un mois, sur ordre du ministre de l'Intérieur du gouvernement de Laurent Gbagbo