Le phénomène d’accueil et de réinscription des élèves déplacés dans les lycées de la ville s’est amplifié ces dernières semaines. Cela, du fait de l’arrivée massive des élèves de la capitale ivoirienne dans la cité du « popo carnaval. » C’est qu’au nombre déjà important des premiers élèves déplacés, issus des régions du centre et de l’ouest du pays, est venu s’ajouter ceux fuyant les violences des quartiers d’Abidjan ces derniers temps.
Depuis deux semaines donc, parents et élèves font le pied de grue devant les administrations des deux lycées publics de la localité pour solliciter une place dans les classes. Alors que les effectifs dans ces établissements sont déjà à la limite de l’acceptable, le proviseur du lycée moderne et celui du lycée municipal se débattent pour trouver une place à ces enfants en détresse. Une recherche de solution d’autant plus délicate qu’au plan pédagogique, ces établissements ont bouclé sans entrave le premier et le deuxième trimestre de l’année scolaire. Arrivés dans ces écoles sans aucune moyenne, enseignants et personnels d’encadrement se demandent comment ces nouveaux arrivants seront pris en compte.
En attendant les décisions en provenance du ministère de l’Education nationale, la nouvelle donne en rajoute aux problèmes logistiques, infrastructurels et pédagogiques sérieux auxquels étaient déjà confrontés lesdits établissements. Pour l’heure, personnel administratif et d’encadrement et enseignants s’adaptent autant que faire se peut à la nouvelle situation.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL
Senioevans@yahoo.fr
Depuis deux semaines donc, parents et élèves font le pied de grue devant les administrations des deux lycées publics de la localité pour solliciter une place dans les classes. Alors que les effectifs dans ces établissements sont déjà à la limite de l’acceptable, le proviseur du lycée moderne et celui du lycée municipal se débattent pour trouver une place à ces enfants en détresse. Une recherche de solution d’autant plus délicate qu’au plan pédagogique, ces établissements ont bouclé sans entrave le premier et le deuxième trimestre de l’année scolaire. Arrivés dans ces écoles sans aucune moyenne, enseignants et personnels d’encadrement se demandent comment ces nouveaux arrivants seront pris en compte.
En attendant les décisions en provenance du ministère de l’Education nationale, la nouvelle donne en rajoute aux problèmes logistiques, infrastructurels et pédagogiques sérieux auxquels étaient déjà confrontés lesdits établissements. Pour l’heure, personnel administratif et d’encadrement et enseignants s’adaptent autant que faire se peut à la nouvelle situation.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL
Senioevans@yahoo.fr