Les rumeurs à Bonoua courent si vite et sont si folles qu’elles livrent régulièrement les populations locales à la panique. Alors que celles-ci, dans la majorité des cas se sont avérées fausses. C’est pour parer à cette autre « stratégie d’intoxication », assurent les promoteurs de ces espaces, que des organisations ont été mises en place dans certains quartiers.
A Bégnéri, un des quartiers de la cité de l’ananas, des groupes de jeunes se sont constitués pour « livrer la vraie information et apaiser les populations ». Ces groupes disent œuvrer pour la seule promotion de la paix. En outre, ils affirment ne pas être pour un camp ; car justifient-ils, « la mise à mal de la cohésion sociale peut venir d’un camp comme de l’autre ». C’est pourquoi au cours des rencontres dans ces lieux, les animateurs échangent les informations, les confrontent et donnent celles qui sont « crédibles et officielles » relatives à la vie dans la cité.
Pour ces jeunes, l’objectif poursuivi est de « réinstaurer un climat de quiétude chez les habitants». Ces espaces de gestion des rumeurs sont ainsi devenus de réels forums d’échanges et de positions souvent contradictoires sur le retour au calme dans le pays. Ici, on poursuit avant tout, envers et contre tout, « la préservation de l’esprit de fraternité et de cohésion » qui a de tout temps prévalu entre les différentes communautés vivant sur le sol des Abouré Ehivè.
ARSÈNE KANGA
CORRESPONDANT RÉGIONAL
Seniœ vans@yahoo.fr
A Bégnéri, un des quartiers de la cité de l’ananas, des groupes de jeunes se sont constitués pour « livrer la vraie information et apaiser les populations ». Ces groupes disent œuvrer pour la seule promotion de la paix. En outre, ils affirment ne pas être pour un camp ; car justifient-ils, « la mise à mal de la cohésion sociale peut venir d’un camp comme de l’autre ». C’est pourquoi au cours des rencontres dans ces lieux, les animateurs échangent les informations, les confrontent et donnent celles qui sont « crédibles et officielles » relatives à la vie dans la cité.
Pour ces jeunes, l’objectif poursuivi est de « réinstaurer un climat de quiétude chez les habitants». Ces espaces de gestion des rumeurs sont ainsi devenus de réels forums d’échanges et de positions souvent contradictoires sur le retour au calme dans le pays. Ici, on poursuit avant tout, envers et contre tout, « la préservation de l’esprit de fraternité et de cohésion » qui a de tout temps prévalu entre les différentes communautés vivant sur le sol des Abouré Ehivè.
ARSÈNE KANGA
CORRESPONDANT RÉGIONAL
Seniœ vans@yahoo.fr