JOHANNESBURG, L'Afrique du Sud a appelé jeudi à la fin
des violences en Côte d'Ivoire, où les forces favorables au président reconnu
par la communauté internationale Alassane Ouattara ont gagné du terrain depuis
le lancement d'une offensive militaire éclair lundi.
"Les violences indiscriminées dans l'ensemble du pays continuent de causer
des souffrances inouïes, avec des conséquences régionales lourdes", a déclaré
le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
"La poursuite des meutres gratuits de civils, les menaces et les actes
d'intimidation, ainsi que le nombre croissant de réfugiés sont de graves
violations des droits de l'Homme", a-t-il ajouté.
"Nous appelons toutes les parties à y mettre un terme pour éviter une
escalade des hostilités', a poursuivi le ministère, en regrettant que la Côte
d'Ivoire soit "en train de replonger dans la guerre civile".
L'Afrique du Sud, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a
voté mercredi une résolution qui impose des sanctions au président sortant
Laurent Gbagbo et à son entourage, et exige son départ immédiat.
Ce vote intervient alors que la pression s'intensifie sur le camp Gbagbo.
Les forces pro-Ouattara se sont emparées mercredi de la capitale politique
Yamoussoukro et le port de San Pedro, par lequel le cacao est exporté.
Le camp Ouattara a lancé son offensive quatre mois après le début d'une
crise post-électorale ayant fait, selon l'ONU, plus de 460 morts et déplacé
près d'un million de personnes, et après l'échec de toutes les tentatives de
médiation.
des violences en Côte d'Ivoire, où les forces favorables au président reconnu
par la communauté internationale Alassane Ouattara ont gagné du terrain depuis
le lancement d'une offensive militaire éclair lundi.
"Les violences indiscriminées dans l'ensemble du pays continuent de causer
des souffrances inouïes, avec des conséquences régionales lourdes", a déclaré
le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
"La poursuite des meutres gratuits de civils, les menaces et les actes
d'intimidation, ainsi que le nombre croissant de réfugiés sont de graves
violations des droits de l'Homme", a-t-il ajouté.
"Nous appelons toutes les parties à y mettre un terme pour éviter une
escalade des hostilités', a poursuivi le ministère, en regrettant que la Côte
d'Ivoire soit "en train de replonger dans la guerre civile".
L'Afrique du Sud, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a
voté mercredi une résolution qui impose des sanctions au président sortant
Laurent Gbagbo et à son entourage, et exige son départ immédiat.
Ce vote intervient alors que la pression s'intensifie sur le camp Gbagbo.
Les forces pro-Ouattara se sont emparées mercredi de la capitale politique
Yamoussoukro et le port de San Pedro, par lequel le cacao est exporté.
Le camp Ouattara a lancé son offensive quatre mois après le début d'une
crise post-électorale ayant fait, selon l'ONU, plus de 460 morts et déplacé
près d'un million de personnes, et après l'échec de toutes les tentatives de
médiation.