PARIS, 31 mars 2011 (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy réunira vendredi
en fin d`après-midi le Premier ministre François Fillon, les ministres des
Affaires étrangères Alain Juppé et de la Défense Gérard Longuet, "afin de
faire le point sur la situation en Côte d`Ivoire", indique jeudi l`Elysée.
Cette réunion est organisée alors que la situation en Côte d`Ivoire est de
plus en plus tendue, les forces du président ivoirien reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara continuant leur offensive éclair
pour tenter d`installer ce dernier au pouvoir.
Jeudi en début d`après-midi, elles s`approchaient d`Abidjan, où régnait une
extrême tension. Le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, de plus en plus
menacé, gardait le mystère sur ses intentions.
En position de force après quatre mois d`une crise post-électorale qui a
fait plus de 460 morts selon l`ONU, Guillaume Soro, Premier ministre de M.
Ouattara, avait averti mercredi que M. Gbagbo avait "encore quelques heures
pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et ce sera beaucoup plus
compliqué pour lui".
Mais le président sortant n`a pas fait savoir quel choix il ferait,
bataille d`Abidjan ou retrait. Après un long silence, M. Gbagbo, qui devait
s`adresser à la nation mercredi soir, y a finalement renoncé sans explication.
Il devait présider à la mi-journée un Conseil des ministres, selon une source
gouvernementale.
en fin d`après-midi le Premier ministre François Fillon, les ministres des
Affaires étrangères Alain Juppé et de la Défense Gérard Longuet, "afin de
faire le point sur la situation en Côte d`Ivoire", indique jeudi l`Elysée.
Cette réunion est organisée alors que la situation en Côte d`Ivoire est de
plus en plus tendue, les forces du président ivoirien reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara continuant leur offensive éclair
pour tenter d`installer ce dernier au pouvoir.
Jeudi en début d`après-midi, elles s`approchaient d`Abidjan, où régnait une
extrême tension. Le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, de plus en plus
menacé, gardait le mystère sur ses intentions.
En position de force après quatre mois d`une crise post-électorale qui a
fait plus de 460 morts selon l`ONU, Guillaume Soro, Premier ministre de M.
Ouattara, avait averti mercredi que M. Gbagbo avait "encore quelques heures
pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et ce sera beaucoup plus
compliqué pour lui".
Mais le président sortant n`a pas fait savoir quel choix il ferait,
bataille d`Abidjan ou retrait. Après un long silence, M. Gbagbo, qui devait
s`adresser à la nation mercredi soir, y a finalement renoncé sans explication.
Il devait présider à la mi-journée un Conseil des ministres, selon une source
gouvernementale.