GENEVE, Le Comité international de la Croix-Rouge
(CICR) a lancé jeudi un appel aux forces en présence en Côte d'Ivoire pour
leur demander de respecter les civils à Abidjan alors que les combats
s'intensifient.
"Le CICR est particulièrement préoccupé par tous les conflits en cours dans
les principaux centres urbains du pays, en particulier avec ce qui se passe à
Abidjan", a déclaré Pierre Krähenbühl, directeur des opérations du CICR, en
conférence de presse.
Des tirs à l'arme lourde ont été entendus jeudi à la mi-journée à Abidjan
près d'un important camp de la gendarmerie fidèle au président sortant
ivoirien Laurent Gbagbo.
Pour sa part, Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, a appelé les militaires fidèles à M. Gbagbo à "rallier" ses
forces, qui étaient "aux portes d'Abidjan" après quatre jours d'offensive.
"Ce qui est au centre de notre préocupation, ce sont les civils. Ce qui est
le plus préoccupant ce sont les milices locales parfois étrangères qui sont
très peu sous le contrôle du commandement des parties et qui entrent dans les
villages", a expliqué M. Krähenbühl.
Il a précisé que l'organisation se prépare à augmenter ses activités sur
place.
Le CIRC a ainsi lancé un nouvel appel de fonds pour venir en aide aux
victimes du conflit en Côte d'Ivoire.
"Nous augmentons notre appel pour la Côte d'Ivoire et le Liberia (...) face
à la détérioration continue de la situation", a déclaré M. Krähenbühl.
L'organisation basée à Genève demande ainsi 15 millions de francs suisses
supplémentaires (11,5 millions d'euros) pour les victimes à l'intérieur du
pays, principalement à Abidjan et dans l'ouest, et 5,5 millions (4,2 millions
d'euros) pour les Ivoiriens réfugiés au Liberia.
Les fonds demandés par le CICR permettront notamment au personnel sur place
de fournir des services de santé aux déplacés et de leur assurer un accès à de
l'eau potable.
Quatre mois après le début de la crise post-électorale, les affrontements
ont fait au moins 470 morts et déplacé près d'un million de personnes, selon
l'ONU, tandis que le CICR parle de milliers de blessés.
(CICR) a lancé jeudi un appel aux forces en présence en Côte d'Ivoire pour
leur demander de respecter les civils à Abidjan alors que les combats
s'intensifient.
"Le CICR est particulièrement préoccupé par tous les conflits en cours dans
les principaux centres urbains du pays, en particulier avec ce qui se passe à
Abidjan", a déclaré Pierre Krähenbühl, directeur des opérations du CICR, en
conférence de presse.
Des tirs à l'arme lourde ont été entendus jeudi à la mi-journée à Abidjan
près d'un important camp de la gendarmerie fidèle au président sortant
ivoirien Laurent Gbagbo.
Pour sa part, Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, a appelé les militaires fidèles à M. Gbagbo à "rallier" ses
forces, qui étaient "aux portes d'Abidjan" après quatre jours d'offensive.
"Ce qui est au centre de notre préocupation, ce sont les civils. Ce qui est
le plus préoccupant ce sont les milices locales parfois étrangères qui sont
très peu sous le contrôle du commandement des parties et qui entrent dans les
villages", a expliqué M. Krähenbühl.
Il a précisé que l'organisation se prépare à augmenter ses activités sur
place.
Le CIRC a ainsi lancé un nouvel appel de fonds pour venir en aide aux
victimes du conflit en Côte d'Ivoire.
"Nous augmentons notre appel pour la Côte d'Ivoire et le Liberia (...) face
à la détérioration continue de la situation", a déclaré M. Krähenbühl.
L'organisation basée à Genève demande ainsi 15 millions de francs suisses
supplémentaires (11,5 millions d'euros) pour les victimes à l'intérieur du
pays, principalement à Abidjan et dans l'ouest, et 5,5 millions (4,2 millions
d'euros) pour les Ivoiriens réfugiés au Liberia.
Les fonds demandés par le CICR permettront notamment au personnel sur place
de fournir des services de santé aux déplacés et de leur assurer un accès à de
l'eau potable.
Quatre mois après le début de la crise post-électorale, les affrontements
ont fait au moins 470 morts et déplacé près d'un million de personnes, selon
l'ONU, tandis que le CICR parle de milliers de blessés.