ABIDJAN, Armée fidèle à Laurent Gbagbo, Forces
républicaines d`Alassane Ouattara, mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci),
force française Licorne: voici les forces en présence dans le pays, où le
régime Gbagbo vacillait jeudi.
FORCES ARMEES DU CAMP GBAGBO
Les forces armées, fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, ont perdu
leur chef d`état-major, le général Philippe Mangou, qui a fait défection et
s`est réfugié à la résidence de l`ambassadeur sud-africain à Abidjan.
D`autres généraux se sont ralliés à M. Ouattara, selon son Premier ministre
Guillaume Soro.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient évaluées jusqu`à ces
dernières semaines à quelque 55.000 hommes mais, de désertions en ralliements
au camp Ouattara, leurs effectifs étaient désormais impossibles à chiffrer.
Nombre de FDS avaient ces derniers jours abandonné l`uniforme pour tenter
de retrouver l`anonymat d`une tenue civile, selon des témoignages concordants.
Jeudi, le chef de la mission onusienne Onuci a affirmé que police et
gendarmerie avaient "quitté" M. Gbagbo, qui ne conserve plus pour sa sécurité
que des "forces spéciales" déployées autour du palais présidentiel et de sa
résidence.
FORCES PRO-OUATTARA
Les Forces républicaines de M. Ouattara regroupent les ex-rebelles des
Forces nouvelles (FN) qui tiennent le nord du pays depuis le putsch raté de
2002, mais se sont étoffées au fil des victoires et des ralliements.
Elles compteraient à présent entre 5 et 10.000 hommes, selon une source
militaire internationale.
En pleine bataille de légitimité, les FN ont annoncé début mars que les
forces armées réunissant combattants FN et éléments FDS ayant fait défection
étaient baptisées "Forces républicaines de la Côte d`Ivoire" (FRCI).
Elles s`articulent pour l`heure essentiellement autour des "com-zones", les
chefs locaux FN comme Chérif Ousmane à Bouaké (centre) ou Losséni Fofana
("Loss"), dont les hommes ont lancé l`offensive dans l`ouest fin février.
Dans les quartiers populaires d`Abobo et d`Anyama, des insurgés
pro-Ouattara se faisant appeler "commando invisible" ont peu à peu, depuis
mi-février, délogé les FDS, se rendant maîtres d`une grande partie nord de la
ville, voisine des quartiers du pouvoir.
Ces insurgés comptent de nombreux FN mais aussi des jeunes sympathisants
pro-Ouattara ayant rejoint le commando ces dernières semaines.
ONUCI ET LICORNE
L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), présente depuis
avril 2004, compte actuellement près de 10.000 personnes (8.600 Casques bleus,
1.250 policiers).
Un millier de soldats de la paix, renforcés par des éléments FN,
protégeaient le Golf Hôtel d`Abidjan, où étaient retranchés M. Ouattara et son
gouvernement sous un blocus imposé par le camp Gbagbo depuis mi-décembre. Ce
blocus a "disparu" jeudi, a annoncé l`Onuci.
La force onusienne est appuyée par la force française Licorne (900 hommes),
qui a dû intervenir jeudi à la suite de pillages dans un quartier d`Abidjan
comptant de nombreux Européens et Français.
Accusée de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara, l`Onuci a été à plusieurs
reprises attaquée par des partisans de M. Gbagbo.
républicaines d`Alassane Ouattara, mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci),
force française Licorne: voici les forces en présence dans le pays, où le
régime Gbagbo vacillait jeudi.
FORCES ARMEES DU CAMP GBAGBO
Les forces armées, fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, ont perdu
leur chef d`état-major, le général Philippe Mangou, qui a fait défection et
s`est réfugié à la résidence de l`ambassadeur sud-africain à Abidjan.
D`autres généraux se sont ralliés à M. Ouattara, selon son Premier ministre
Guillaume Soro.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient évaluées jusqu`à ces
dernières semaines à quelque 55.000 hommes mais, de désertions en ralliements
au camp Ouattara, leurs effectifs étaient désormais impossibles à chiffrer.
Nombre de FDS avaient ces derniers jours abandonné l`uniforme pour tenter
de retrouver l`anonymat d`une tenue civile, selon des témoignages concordants.
Jeudi, le chef de la mission onusienne Onuci a affirmé que police et
gendarmerie avaient "quitté" M. Gbagbo, qui ne conserve plus pour sa sécurité
que des "forces spéciales" déployées autour du palais présidentiel et de sa
résidence.
FORCES PRO-OUATTARA
Les Forces républicaines de M. Ouattara regroupent les ex-rebelles des
Forces nouvelles (FN) qui tiennent le nord du pays depuis le putsch raté de
2002, mais se sont étoffées au fil des victoires et des ralliements.
Elles compteraient à présent entre 5 et 10.000 hommes, selon une source
militaire internationale.
En pleine bataille de légitimité, les FN ont annoncé début mars que les
forces armées réunissant combattants FN et éléments FDS ayant fait défection
étaient baptisées "Forces républicaines de la Côte d`Ivoire" (FRCI).
Elles s`articulent pour l`heure essentiellement autour des "com-zones", les
chefs locaux FN comme Chérif Ousmane à Bouaké (centre) ou Losséni Fofana
("Loss"), dont les hommes ont lancé l`offensive dans l`ouest fin février.
Dans les quartiers populaires d`Abobo et d`Anyama, des insurgés
pro-Ouattara se faisant appeler "commando invisible" ont peu à peu, depuis
mi-février, délogé les FDS, se rendant maîtres d`une grande partie nord de la
ville, voisine des quartiers du pouvoir.
Ces insurgés comptent de nombreux FN mais aussi des jeunes sympathisants
pro-Ouattara ayant rejoint le commando ces dernières semaines.
ONUCI ET LICORNE
L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), présente depuis
avril 2004, compte actuellement près de 10.000 personnes (8.600 Casques bleus,
1.250 policiers).
Un millier de soldats de la paix, renforcés par des éléments FN,
protégeaient le Golf Hôtel d`Abidjan, où étaient retranchés M. Ouattara et son
gouvernement sous un blocus imposé par le camp Gbagbo depuis mi-décembre. Ce
blocus a "disparu" jeudi, a annoncé l`Onuci.
La force onusienne est appuyée par la force française Licorne (900 hommes),
qui a dû intervenir jeudi à la suite de pillages dans un quartier d`Abidjan
comptant de nombreux Européens et Français.
Accusée de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara, l`Onuci a été à plusieurs
reprises attaquée par des partisans de M. Gbagbo.