NAIROBI,L`Union africaine a demandé vendredi au
président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo de "céder immédiatement le
pouvoir" à son rival Alassane Ouattara dont les troupes tentent de le déloger
à Abidjan, selon un communiqué reçu par l`AFP à Nairobi.
Le président de la commission de l`UA Jean Ping "demande instamment à M.
Laurent Gbagbo de céder immédiatement le pouvoir au président Alassane Dramane
Ouattara, pour abréger les souffrances des Ivoiriens".
Dans ce communiqué, M. Ping rappelle le refus de M. Gbagbo d`accepter les
propositions du panel de cinq chefs d`Etats mis en place par l`UA et
entérinées le 10 mars à Addis Abeba, ajoutant que "son rejet de toutes les
autres initiatives de sortie de crise" n`ont pas permis "de parachever
rapidement la mise en oeuvre d`une solution pacifique à la crise".
L`UA avait alors confirmé l`élection à la présidence ivoirienne de M.
Ouattara, une position jugée inacceptable par le camp Gbagbo.
La réunion d`Addis Abeba avait marqué l`épuisement des tentatives de sortie
de crise par la voie diplomatique.
Lundi, les Forces républicaines, qui contrôlaient le nord du pays depuis
2002, ont lancé une vaste offensive vers le Sud, pour mettre un terme à cette
crise née du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre ayant fait, selon
l`ONU, près de 500 morts, essentiellement des civils.
Les combats se déroulent désormais à Abidjan, notamment autour de la
résidence de M. Gbagbo et du palais présidentiel.
M. Ping "suit de près l`évolution actuelle de la situation en Côte
d`Ivoire, marquée par les opérations militaires (...) en vue d`asseoir la
légalité sur l`ensemble du territoire ivoirien".
président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo de "céder immédiatement le
pouvoir" à son rival Alassane Ouattara dont les troupes tentent de le déloger
à Abidjan, selon un communiqué reçu par l`AFP à Nairobi.
Le président de la commission de l`UA Jean Ping "demande instamment à M.
Laurent Gbagbo de céder immédiatement le pouvoir au président Alassane Dramane
Ouattara, pour abréger les souffrances des Ivoiriens".
Dans ce communiqué, M. Ping rappelle le refus de M. Gbagbo d`accepter les
propositions du panel de cinq chefs d`Etats mis en place par l`UA et
entérinées le 10 mars à Addis Abeba, ajoutant que "son rejet de toutes les
autres initiatives de sortie de crise" n`ont pas permis "de parachever
rapidement la mise en oeuvre d`une solution pacifique à la crise".
L`UA avait alors confirmé l`élection à la présidence ivoirienne de M.
Ouattara, une position jugée inacceptable par le camp Gbagbo.
La réunion d`Addis Abeba avait marqué l`épuisement des tentatives de sortie
de crise par la voie diplomatique.
Lundi, les Forces républicaines, qui contrôlaient le nord du pays depuis
2002, ont lancé une vaste offensive vers le Sud, pour mettre un terme à cette
crise née du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre ayant fait, selon
l`ONU, près de 500 morts, essentiellement des civils.
Les combats se déroulent désormais à Abidjan, notamment autour de la
résidence de M. Gbagbo et du palais présidentiel.
M. Ping "suit de près l`évolution actuelle de la situation en Côte
d`Ivoire, marquée par les opérations militaires (...) en vue d`asseoir la
légalité sur l`ensemble du territoire ivoirien".