ABIDJAN, Dates-clés de la crise en Côte d'Ivoire depuis
le second tour de l'élection présidentielle:
--NOVEMBRE 2010--
- 28: Second tour de la présidentielle entre le président sortant Laurent
Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara. Les deux camps s'accusent
d'avoir empêché les électeurs de voter dans certaines régions.
--DECEMBRE--
- 2: La Commission électorale annonce la victoire de Ouattara (54,1%),
résultat rejeté par le Conseil constitutionnel acquis à Gbagbo.
- 3: Gbagbo est proclamé vainqueur (51,45%) par le Conseil constitutionnel.
Le secrétaire général de l'ONU reconnaît la victoire de Ouattara. L'UE, la
France et les Etats-Unis félicitent Ouattara et demandent à Gbagbo de
s'incliner.
- 4: Gbagbo investi chef de l'Etat. Ouattara prête serment "en qualité de
président" et reconduit Guillaume Soro Premier ministre. Gbagbo nomme Gilbert
Aké N'Gbo Premier ministre.
- 7: La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)
suspend la Côte d'Ivoire et demande à Gbagbo de "rendre le pouvoir", suivie
par l'Union africaine.
- 16: Une marche des partisans de Ouattara sur la TV d'Etat réprimée dans
le sang. Le Golf Hôtel, QG de Ouattara, soumis à un blocus.
- 18: Gbagbo exige le départ de la mission de l'ONU (Onuci) et de la force
française Licorne.
- 24: La Cédéao menace d'user de la force pour chasser Gbagbo.
--JANVIER 2011--
- 6: Washington gèle les avoirs de Gbagbo.
- 18: L'Onuci dénonce des "actes répétés d'agression contre ses
patrouilles".
- 19: L'ONU vote l'envoi de 2.000 hommes supplémentaires.
- 28: L'UA met en place d'un "panel" de chefs d'Etat sur la crise.
--FEVRIER--
- 2: Extension de la liste de sanctions de l'UE.
- 17: Gbagbo annonce la nationalisation des filiales des banques françaises
BNP Paribas et Société Générale, qui ont fermé après la déstabilisation du
système bancaire causée par la rupture entre la banque centrale
ouest-africaine BCEAO et Abidjan.
- 19: Début à Abidjan d'une nouvelle flambée de violences, notamment dans
le quartier pro-Ouattara d'Abobo.
--MARS--
- 3: Sept femmes tuées lors d'une manifestation pro-Ouattara à Abobo.
- 7: Gbagbo décrète la prise de contrôle par l'Etat de l'achat et de
l'exportation de cacao, puis demande aux multinationales de reprendre leurs
exportations. Le camp Ouattara prolonge la suspension des exportations.
- 10: L'UA confirme l'élection de Ouattara.
- 17: L'Onuci accuse les forces Gbagbo d'avoir tué entre 25 et 30 civils en
pilonnant Abobo.
- 28: Début d'une vaste offensive vers le Sud des forces de Ouattara, qui
prennent en quatre jours le contrôle de quasiment tout le pays, à l'exception
de bastions de fidèles de Gbagbo à Abidjan.
- 31: Dans la nuit, les forces pro-Ouattara entrent à Abidjan, début de
combats entre militaires fidèles à Gbagbo et Forces républicaines de Ouattara.
Les forces de l'Onuci prennent le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.
--AVRIL--
- 1er: La bataille d'Abidjan fait rage, les troupes d'élite de Gbagbo
opposant une résistance aux combattants de Ouattara autour de sa résidence et
du palais présidentiel. Gbagbo n'a "pas l'intention d'abdiquer" et dénonce un
"coup d'Etat" (représentant). Selon l'ambassadeur de France, il est
"probablement au palais présidentiel" d'Abidjan.
le second tour de l'élection présidentielle:
--NOVEMBRE 2010--
- 28: Second tour de la présidentielle entre le président sortant Laurent
Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara. Les deux camps s'accusent
d'avoir empêché les électeurs de voter dans certaines régions.
--DECEMBRE--
- 2: La Commission électorale annonce la victoire de Ouattara (54,1%),
résultat rejeté par le Conseil constitutionnel acquis à Gbagbo.
- 3: Gbagbo est proclamé vainqueur (51,45%) par le Conseil constitutionnel.
Le secrétaire général de l'ONU reconnaît la victoire de Ouattara. L'UE, la
France et les Etats-Unis félicitent Ouattara et demandent à Gbagbo de
s'incliner.
- 4: Gbagbo investi chef de l'Etat. Ouattara prête serment "en qualité de
président" et reconduit Guillaume Soro Premier ministre. Gbagbo nomme Gilbert
Aké N'Gbo Premier ministre.
- 7: La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)
suspend la Côte d'Ivoire et demande à Gbagbo de "rendre le pouvoir", suivie
par l'Union africaine.
- 16: Une marche des partisans de Ouattara sur la TV d'Etat réprimée dans
le sang. Le Golf Hôtel, QG de Ouattara, soumis à un blocus.
- 18: Gbagbo exige le départ de la mission de l'ONU (Onuci) et de la force
française Licorne.
- 24: La Cédéao menace d'user de la force pour chasser Gbagbo.
--JANVIER 2011--
- 6: Washington gèle les avoirs de Gbagbo.
- 18: L'Onuci dénonce des "actes répétés d'agression contre ses
patrouilles".
- 19: L'ONU vote l'envoi de 2.000 hommes supplémentaires.
- 28: L'UA met en place d'un "panel" de chefs d'Etat sur la crise.
--FEVRIER--
- 2: Extension de la liste de sanctions de l'UE.
- 17: Gbagbo annonce la nationalisation des filiales des banques françaises
BNP Paribas et Société Générale, qui ont fermé après la déstabilisation du
système bancaire causée par la rupture entre la banque centrale
ouest-africaine BCEAO et Abidjan.
- 19: Début à Abidjan d'une nouvelle flambée de violences, notamment dans
le quartier pro-Ouattara d'Abobo.
--MARS--
- 3: Sept femmes tuées lors d'une manifestation pro-Ouattara à Abobo.
- 7: Gbagbo décrète la prise de contrôle par l'Etat de l'achat et de
l'exportation de cacao, puis demande aux multinationales de reprendre leurs
exportations. Le camp Ouattara prolonge la suspension des exportations.
- 10: L'UA confirme l'élection de Ouattara.
- 17: L'Onuci accuse les forces Gbagbo d'avoir tué entre 25 et 30 civils en
pilonnant Abobo.
- 28: Début d'une vaste offensive vers le Sud des forces de Ouattara, qui
prennent en quatre jours le contrôle de quasiment tout le pays, à l'exception
de bastions de fidèles de Gbagbo à Abidjan.
- 31: Dans la nuit, les forces pro-Ouattara entrent à Abidjan, début de
combats entre militaires fidèles à Gbagbo et Forces républicaines de Ouattara.
Les forces de l'Onuci prennent le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.
--AVRIL--
- 1er: La bataille d'Abidjan fait rage, les troupes d'élite de Gbagbo
opposant une résistance aux combattants de Ouattara autour de sa résidence et
du palais présidentiel. Gbagbo n'a "pas l'intention d'abdiquer" et dénonce un
"coup d'Etat" (représentant). Selon l'ambassadeur de France, il est
"probablement au palais présidentiel" d'Abidjan.