La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a appelé vendredi le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à céder le pouvoir "pour mettre un terme aux souffrances de son pays".
La Cédéao "appelle M. Laurent Gbagbo à mettre fin aux souffrances de son
pays et de son peuple maintenant en cédant le pouvoir immédiatement à M.
Alassane Ouattara", écrit la Cédéao (qui regroupe 15 pays) dans un communiqué.
"Elle appelle à la cessation immédiate des hostilités et demande aux
dirigeants ivoiriens d`assurer avec les forces sous leur contrôle le maximum
de protection à la population civile, y compris les citoyens de la Cédéao et
les autres ressortissants", selon les termes du document.
La Cédéao a appelé à plusieurs reprises Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir
pour respecter les résultats de l`élection présidentielle de novembre 2010
donnant Alassane Ouattara vainqueur, et avait reconnu ce dernier comme
président légitime de Côte d`Ivoire.
En décembre, l`organisation a suspendu la Côte d`Ivoire et a menacé Laurent
Gbagbo de l`usage de la force s`il ne se retirait pas. Lors d`un sommet la
semaine dernière à Abuja, elle a appelé les Nations Unies à renforcer la
mission des forces de maintien de la paix (Onuci).
Vendredi, elle a souligné qu`elle "suivait avec une grande inquiétude le
tour violent et rapide pris par la crise politique en Côte d`Ivoire durant les
36 dernières heures".
La tournure des évènements est "une conséquence directe de l`intransigeance
du président sortant Laurent Gbagbo", ajoute la Cédéao. Elle souligne "le haut
niveau de pertes humaines et de destructions que l`escalade de la
confrontation armée continue à infliger au pays, et l`aggravation de la crise
des réfugiés créé dans les Etats membres voisins".
Laurent Gbagbo, 65 ans, aurait quitté sa résidence pour regagner le palais,
coeur du pouvoir situé dans le quartier du Plateau, en plein centre d`Abidjan,
tandis qu`un de ses porte-parole répétait inlassablement qu`il n`"abdiquerait"
pas.
La Cédéao "appelle M. Laurent Gbagbo à mettre fin aux souffrances de son
pays et de son peuple maintenant en cédant le pouvoir immédiatement à M.
Alassane Ouattara", écrit la Cédéao (qui regroupe 15 pays) dans un communiqué.
"Elle appelle à la cessation immédiate des hostilités et demande aux
dirigeants ivoiriens d`assurer avec les forces sous leur contrôle le maximum
de protection à la population civile, y compris les citoyens de la Cédéao et
les autres ressortissants", selon les termes du document.
La Cédéao a appelé à plusieurs reprises Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir
pour respecter les résultats de l`élection présidentielle de novembre 2010
donnant Alassane Ouattara vainqueur, et avait reconnu ce dernier comme
président légitime de Côte d`Ivoire.
En décembre, l`organisation a suspendu la Côte d`Ivoire et a menacé Laurent
Gbagbo de l`usage de la force s`il ne se retirait pas. Lors d`un sommet la
semaine dernière à Abuja, elle a appelé les Nations Unies à renforcer la
mission des forces de maintien de la paix (Onuci).
Vendredi, elle a souligné qu`elle "suivait avec une grande inquiétude le
tour violent et rapide pris par la crise politique en Côte d`Ivoire durant les
36 dernières heures".
La tournure des évènements est "une conséquence directe de l`intransigeance
du président sortant Laurent Gbagbo", ajoute la Cédéao. Elle souligne "le haut
niveau de pertes humaines et de destructions que l`escalade de la
confrontation armée continue à infliger au pays, et l`aggravation de la crise
des réfugiés créé dans les Etats membres voisins".
Laurent Gbagbo, 65 ans, aurait quitté sa résidence pour regagner le palais,
coeur du pouvoir situé dans le quartier du Plateau, en plein centre d`Abidjan,
tandis qu`un de ses porte-parole répétait inlassablement qu`il n`"abdiquerait"
pas.
