La communauté internationale doit "tirer la Côte d`Ivoire de l`abîme", a déclaré dimanche le groupe d`analyses et de réflexion International Crisis Group (ICG).
"La situation en Côte d`Ivoire est aussi urgente que n`importe quelle autre
situation à laquelle est confrontée la communauté internationale", indique
dans un communiqué l`ICG, en allusion à l`intervention de la coalition
internationale en Libye.
"L`inimaginable est en train de se dérouler devant nos yeux. Les actions
doivent être audacieuses, efficaces et immédiates", estime l`ONG.
L`ICG demande donc à l`Onuci, la mission de l`ONU, de "déployer tous les
policiers formés et ses militaires dans Abidjan et de renforcer sa présence
dans l`ouest".
Les pays contribuant à cette force doivent par ailleurs porter le nombre de
soldats à 11.000, contre 9.000 présents actuellement, ajoute l`ONG.
"Des massacres et des violences extrêmes se déroulent à Abidjan. La guerre
civile en Côte d`Ivoire entre les forces qui soutiennent le président élu
Alassane Ouattara et les partisans de Laurent Gbagbo a dégénéré en une
guérilla urbaine majeure dans la capitale économique du pays", souligne l`ICG.
"Dans d`autres régions, en particulier à Duékoué (ouest), le nombre de
morts pourrait atteindre des milliers dans les prochains jours", prévient-il.
La situation requiert dès lors un "cessez-le-feu immédiat des deux
parties", ainsi que la "reconnaissance par Laurent Gbagbo de l`élection
d`Alassane Ouattara", selon l`ICG.
Laurent Ggagbo "porte la principale responsabilité d`avoir mené le pays à
l`abîme en n`ayant pas accepté les résultats de l`élection et en ayant choisi
de combattre", estime l`ICG.
"Dans le même temps, les forces fidèles à Ouattara, qui ont rapidement
gagné du terrain ces derniers jours au milieu de rapports crédibles faisant
état d`atrocités, doivent accepter que leur campagne militaire doit cesser
maintenant" et elles doivent "prendre toutes les mesures" pour éviter les
violations du droit humanitaire.
Elles doivent aussi "comprendre que le soutien international" dont
bénéficie Alassane Ouattara "s`évaporera rapidement si leur campagne militaire
débouche sur des massacres", souligne encore l`ICG.
"La situation en Côte d`Ivoire est aussi urgente que n`importe quelle autre
situation à laquelle est confrontée la communauté internationale", indique
dans un communiqué l`ICG, en allusion à l`intervention de la coalition
internationale en Libye.
"L`inimaginable est en train de se dérouler devant nos yeux. Les actions
doivent être audacieuses, efficaces et immédiates", estime l`ONG.
L`ICG demande donc à l`Onuci, la mission de l`ONU, de "déployer tous les
policiers formés et ses militaires dans Abidjan et de renforcer sa présence
dans l`ouest".
Les pays contribuant à cette force doivent par ailleurs porter le nombre de
soldats à 11.000, contre 9.000 présents actuellement, ajoute l`ONG.
"Des massacres et des violences extrêmes se déroulent à Abidjan. La guerre
civile en Côte d`Ivoire entre les forces qui soutiennent le président élu
Alassane Ouattara et les partisans de Laurent Gbagbo a dégénéré en une
guérilla urbaine majeure dans la capitale économique du pays", souligne l`ICG.
"Dans d`autres régions, en particulier à Duékoué (ouest), le nombre de
morts pourrait atteindre des milliers dans les prochains jours", prévient-il.
La situation requiert dès lors un "cessez-le-feu immédiat des deux
parties", ainsi que la "reconnaissance par Laurent Gbagbo de l`élection
d`Alassane Ouattara", selon l`ICG.
Laurent Ggagbo "porte la principale responsabilité d`avoir mené le pays à
l`abîme en n`ayant pas accepté les résultats de l`élection et en ayant choisi
de combattre", estime l`ICG.
"Dans le même temps, les forces fidèles à Ouattara, qui ont rapidement
gagné du terrain ces derniers jours au milieu de rapports crédibles faisant
état d`atrocités, doivent accepter que leur campagne militaire doit cesser
maintenant" et elles doivent "prendre toutes les mesures" pour éviter les
violations du droit humanitaire.
Elles doivent aussi "comprendre que le soutien international" dont
bénéficie Alassane Ouattara "s`évaporera rapidement si leur campagne militaire
débouche sur des massacres", souligne encore l`ICG.