La question de l`éventuel rapatriement des
Français de Côte d`Ivoire est une "question qui se pose et qui sera réglée
dans les heures qui viennent", a annoncé dimanche le ministre de la Défense
Gérard Longuet.
"Il appartiendra au ministre des Affaires étrangères de le dire", a indiqué
M. Longuet, qui était l`invité du "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro, après avoir
participé à une réunion de crise sur la Côte d`Ivoire à l`Elysée.
"Nous n`exposerons pas de Français comme otages ou comme victimes
indirectes d`un affrontement entre les forces" du président sortant Laurent
Gbagbo et d`Alassane Ouattara, a souligné le ministre de la Défense.
"C`est une question qui se pose et qui sera réglée dans les heures qui
viennent", a-t-il poursuivi, interrogé sur l`éventuel rapatriement des
Français.
Peu après, l`Elysée a annoncé que le président Sarkozy avait décidé le
"regroupement sans délai" des Français d`Abdidjan.
Le Quai d`Orsay évalue à 12.200 le nombre de Français qui résident
actuellement en Côte d`Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la
double nationalité.
M. Longuet a appelé les Français de Côte d`Ivoire à "s`appuyer" sur le camp
militaire français de Port-Bouët à Abidjan où plus de 1.650 ressortissants
étrangers, dont environ la moitié de nationalité française, avaient déjà
trouvé refuge dimanche matin .
Le ministre a précisé que la prise du contrôle de l`aéroport international
d`Abidjan par les forces françaises visait précisément à offrir "la
possibilité de garantir à tout moment à nos 12.000 compatriotes de partir de
Côte d`Ivoire s`ils le souhaitent ou de rester en attendant des moments plus
calmes".
Selon le porte-parole de la force française Licorne, 167 étrangers, dont
des Français et des Libanais, ont quitté ces dernières heures Abidjan, théâtre
de combats et pillages, pour la capitale sénégalaise Dakar, via la capitale
togolaise Lomé.
Toujours selon Gérard Longuet "toutes les informations concordent sur le
fait que Laurent Bagbo est encore à Abidjan".
Evoquant l`usage d`armes lourdes par le camp du président sortant, M.
Longuet a cependant affirmé que "la France n`a aucune vocation à intervenir
sauf s`il y avait une demande très formelle de l`ONUCI (Opération des Nations
unies en Côte d`Ivoire, NDLR) pour aider cette force"
"Tel n`est pas le cas à cet instant", a-t-il cependant poursuivi.
Réagissant aux propos de proches du président ivoirien sortant contre la
France, accusée notamment de déployer une "armée d`occupation" en Côte
d`Ivoire, M. Longuet a estimé qu`il s`agissait "de propos d`un camp absolument
désespéré" et "qui s`accroche par la force".
"La France n`est intervenue en rien, ni en faveur du président Ouattara ni
naturellement pour Monsieur Gbagbo dont elle ne reconnaît plus la légitimité",
a-t-il martelé.
Français de Côte d`Ivoire est une "question qui se pose et qui sera réglée
dans les heures qui viennent", a annoncé dimanche le ministre de la Défense
Gérard Longuet.
"Il appartiendra au ministre des Affaires étrangères de le dire", a indiqué
M. Longuet, qui était l`invité du "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro, après avoir
participé à une réunion de crise sur la Côte d`Ivoire à l`Elysée.
"Nous n`exposerons pas de Français comme otages ou comme victimes
indirectes d`un affrontement entre les forces" du président sortant Laurent
Gbagbo et d`Alassane Ouattara, a souligné le ministre de la Défense.
"C`est une question qui se pose et qui sera réglée dans les heures qui
viennent", a-t-il poursuivi, interrogé sur l`éventuel rapatriement des
Français.
Peu après, l`Elysée a annoncé que le président Sarkozy avait décidé le
"regroupement sans délai" des Français d`Abdidjan.
Le Quai d`Orsay évalue à 12.200 le nombre de Français qui résident
actuellement en Côte d`Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la
double nationalité.
M. Longuet a appelé les Français de Côte d`Ivoire à "s`appuyer" sur le camp
militaire français de Port-Bouët à Abidjan où plus de 1.650 ressortissants
étrangers, dont environ la moitié de nationalité française, avaient déjà
trouvé refuge dimanche matin .
Le ministre a précisé que la prise du contrôle de l`aéroport international
d`Abidjan par les forces françaises visait précisément à offrir "la
possibilité de garantir à tout moment à nos 12.000 compatriotes de partir de
Côte d`Ivoire s`ils le souhaitent ou de rester en attendant des moments plus
calmes".
Selon le porte-parole de la force française Licorne, 167 étrangers, dont
des Français et des Libanais, ont quitté ces dernières heures Abidjan, théâtre
de combats et pillages, pour la capitale sénégalaise Dakar, via la capitale
togolaise Lomé.
Toujours selon Gérard Longuet "toutes les informations concordent sur le
fait que Laurent Bagbo est encore à Abidjan".
Evoquant l`usage d`armes lourdes par le camp du président sortant, M.
Longuet a cependant affirmé que "la France n`a aucune vocation à intervenir
sauf s`il y avait une demande très formelle de l`ONUCI (Opération des Nations
unies en Côte d`Ivoire, NDLR) pour aider cette force"
"Tel n`est pas le cas à cet instant", a-t-il cependant poursuivi.
Réagissant aux propos de proches du président ivoirien sortant contre la
France, accusée notamment de déployer une "armée d`occupation" en Côte
d`Ivoire, M. Longuet a estimé qu`il s`agissait "de propos d`un camp absolument
désespéré" et "qui s`accroche par la force".
"La France n`est intervenue en rien, ni en faveur du président Ouattara ni
naturellement pour Monsieur Gbagbo dont elle ne reconnaît plus la légitimité",
a-t-il martelé.