GENEVE, Le violent conflit en Côte d'Ivoire pourrait
s'étendre à l'ensemble de l'Afrique de l'ouest, notamment au Liberia et au
Burkina Faso, a averti mardi le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés
Antonio Guterres.
Le conflit entre les troupes du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo
et son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, peut
"contribuer à des tensions inter-ethniques qui vont durer", a estimé M.
Guterres lors d'une conférence de presse.
Les violences qui ont suivi le scrutin présidentiel de novembre 2010 ayant
plongé le pays au bord de la guerre civile, ont provoqué la fuite de quelque
130.000 Ivoiriens au Liberia voisin et déplacé des milliers d'autres à
l'intérieur du pays.
"La région où se dirigent les réfugiés, le comté de Nimba (nord du
Liberia), est une région qui a souffert durant la guerre civile. Le Liberia a
deux groupes ethniques qui ont des similitudes avec les groupes ethniques en
Côte d'Ivoire", a expliqué le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés.
En raison de l'afflux de réfugiés dans cette région du Liberia, en proie à
14 années de guerre civile jusqu'en 2003, "il est absolument nécessaire de
soutenir le Liberia pour éviter toute déstabilisation" que pourraient
entraîner les violences chez le voisin ivoirien, a-t-il ajouté.
Selon lui, "la prolongation du conflit en Côte d'Ivoire pourrait avoir un
effet de déstabilisation majeure dans l'ensemble de l'Afrique de l'ouest"
touchant aussi le Burkina Faso, dont environ 3 millions de ressortissants
travaillent en Côte d'Ivoire, selon M. Guterres.
Le régime de Laurent Gbagbo semblait vivre ses dernières heures mardi: sa
résidence d'Abidjan était attaquée par les combattants d'Alassane Ouattara et
le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les combats" et demandé un
cessez-le-feu.
s'étendre à l'ensemble de l'Afrique de l'ouest, notamment au Liberia et au
Burkina Faso, a averti mardi le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés
Antonio Guterres.
Le conflit entre les troupes du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo
et son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, peut
"contribuer à des tensions inter-ethniques qui vont durer", a estimé M.
Guterres lors d'une conférence de presse.
Les violences qui ont suivi le scrutin présidentiel de novembre 2010 ayant
plongé le pays au bord de la guerre civile, ont provoqué la fuite de quelque
130.000 Ivoiriens au Liberia voisin et déplacé des milliers d'autres à
l'intérieur du pays.
"La région où se dirigent les réfugiés, le comté de Nimba (nord du
Liberia), est une région qui a souffert durant la guerre civile. Le Liberia a
deux groupes ethniques qui ont des similitudes avec les groupes ethniques en
Côte d'Ivoire", a expliqué le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés.
En raison de l'afflux de réfugiés dans cette région du Liberia, en proie à
14 années de guerre civile jusqu'en 2003, "il est absolument nécessaire de
soutenir le Liberia pour éviter toute déstabilisation" que pourraient
entraîner les violences chez le voisin ivoirien, a-t-il ajouté.
Selon lui, "la prolongation du conflit en Côte d'Ivoire pourrait avoir un
effet de déstabilisation majeure dans l'ensemble de l'Afrique de l'ouest"
touchant aussi le Burkina Faso, dont environ 3 millions de ressortissants
travaillent en Côte d'Ivoire, selon M. Guterres.
Le régime de Laurent Gbagbo semblait vivre ses dernières heures mardi: sa
résidence d'Abidjan était attaquée par les combattants d'Alassane Ouattara et
le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les combats" et demandé un
cessez-le-feu.