ABIDJAN, Armée fidèle à Laurent Gbagbo, Forces
républicaines d'Alassane Ouattara, mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci),
force française Licorne: voici les forces en présence dans le pays, où le
régime Gbagbo vivait mardi ses dernières heures.
FORCES ARMEES DU CAMP GBAGBO
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient évaluées jusqu'à ces
dernières semaines à quelque 55.000 hommes mais, de désertions en ralliements
au camp Ouattara, leurs effectifs étaient désormais impossibles à chiffrer.
Nombre de FDS avaient ces derniers jours abandonné l'uniforme pour tenter
de retrouver l'anonymat d'une tenue civile.
Mais le président sortant Laurent Gbagbo s'est appuyé sur un noyau dur de
quelque 5.000 hommes, issus des forces spéciales et d'autres troupes d'élite
pour livrer une résistance acharnée dans la métropole ivoirienne.
Il a notamment utilisé des véhicules blindés et de l'artillerie lourde qui
lui a, dans un premier temps, permis de contenir les troupes pro-Ouattara.
Il a fallu l'intervention des hélicoptères de l'Onuci et de Licorne lundi,
qui ont détruit une grande partie de son arsenal, pour faira basculer le
rapport de force en faveur de ses opposants.
FORCES PRO-OUATTARA
Les Forces républicaines de M. Ouattara regroupent les ex-rebelles des
Forces nouvelles (FN) qui tiennent le nord du pays depuis le putsch raté de
2002, mais se sont étoffées au fil des victoires et des ralliements.
Elles compteraient à présent entre 5 et 10.000 hommes, selon une source
militaire internationale.
En pleine bataille de légitimité, les FN avaient annoncé début mars que les
forces armées réunissant combattants FN et éléments FDS ayant fait défection
étaient baptisées "Forces républicaines de la Côte d'Ivoire" (FRCI).
Elles s'articulent pour l'heure essentiellement autour des "com-zones", les
chefs locaux FN comme Chérif Ousmane à Bouaké (centre), qui ont joué un
rôle-clé dans la marche sur Abidjan.
Dans les quartiers populaires d'Abobo et d'Anyama, des insurgés se faisant
appeler "commando invisible" avaient peu à peu, depuis mi-février, délogé les
FDS, se rendant maîtres d'une grande partie nord de la ville, voisine des
quartiers du pouvoir.
Ces insurgés comptent de nombreux FN mais aussi des jeunes ayant rejoint le
commando ces dernières semaines.
Mais le "commando invisible" pourrait davantage être anti-Gbagbo que
pro-Ouattara: l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB", qui affirme être
son chef, veut maintenant être "reconnu", et assure n'avoir pas eu de contacts
avec les forces pro-Ouattara.
ONUCI ET LICORNE
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), présente depuis
avril 2004, compte actuellement près de 10.000 personnes (8.600 Casques bleus,
1.250 policiers).
Un millier de soldats de la paix, renforcés par des éléments FN,
protégeaient le Golf Hôtel d'Abidjan, où étaient retranchés M. Ouattara et son
gouvernement sous un blocus imposé par le camp Gbagbo depuis mi-décembre. Ce
blocus a disparu la semaine dernière, après la déroute des FDS.
La force onusienne est appuyée par la force française Licorne (900 hommes),
qui a récemment été renforcée pour compter actuellement environ 1.500 hommes
pour lui permettre de protéger les ressortissants français à Abidjan, en proie
aux pillages et aux combats.
Accusée de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara, l'Onuci a été à plusieurs
reprises attaquée par des partisans de M. Gbagbo, qui exigeait son départ.
républicaines d'Alassane Ouattara, mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci),
force française Licorne: voici les forces en présence dans le pays, où le
régime Gbagbo vivait mardi ses dernières heures.
FORCES ARMEES DU CAMP GBAGBO
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient évaluées jusqu'à ces
dernières semaines à quelque 55.000 hommes mais, de désertions en ralliements
au camp Ouattara, leurs effectifs étaient désormais impossibles à chiffrer.
Nombre de FDS avaient ces derniers jours abandonné l'uniforme pour tenter
de retrouver l'anonymat d'une tenue civile.
Mais le président sortant Laurent Gbagbo s'est appuyé sur un noyau dur de
quelque 5.000 hommes, issus des forces spéciales et d'autres troupes d'élite
pour livrer une résistance acharnée dans la métropole ivoirienne.
Il a notamment utilisé des véhicules blindés et de l'artillerie lourde qui
lui a, dans un premier temps, permis de contenir les troupes pro-Ouattara.
Il a fallu l'intervention des hélicoptères de l'Onuci et de Licorne lundi,
qui ont détruit une grande partie de son arsenal, pour faira basculer le
rapport de force en faveur de ses opposants.
FORCES PRO-OUATTARA
Les Forces républicaines de M. Ouattara regroupent les ex-rebelles des
Forces nouvelles (FN) qui tiennent le nord du pays depuis le putsch raté de
2002, mais se sont étoffées au fil des victoires et des ralliements.
Elles compteraient à présent entre 5 et 10.000 hommes, selon une source
militaire internationale.
En pleine bataille de légitimité, les FN avaient annoncé début mars que les
forces armées réunissant combattants FN et éléments FDS ayant fait défection
étaient baptisées "Forces républicaines de la Côte d'Ivoire" (FRCI).
Elles s'articulent pour l'heure essentiellement autour des "com-zones", les
chefs locaux FN comme Chérif Ousmane à Bouaké (centre), qui ont joué un
rôle-clé dans la marche sur Abidjan.
Dans les quartiers populaires d'Abobo et d'Anyama, des insurgés se faisant
appeler "commando invisible" avaient peu à peu, depuis mi-février, délogé les
FDS, se rendant maîtres d'une grande partie nord de la ville, voisine des
quartiers du pouvoir.
Ces insurgés comptent de nombreux FN mais aussi des jeunes ayant rejoint le
commando ces dernières semaines.
Mais le "commando invisible" pourrait davantage être anti-Gbagbo que
pro-Ouattara: l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB", qui affirme être
son chef, veut maintenant être "reconnu", et assure n'avoir pas eu de contacts
avec les forces pro-Ouattara.
ONUCI ET LICORNE
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), présente depuis
avril 2004, compte actuellement près de 10.000 personnes (8.600 Casques bleus,
1.250 policiers).
Un millier de soldats de la paix, renforcés par des éléments FN,
protégeaient le Golf Hôtel d'Abidjan, où étaient retranchés M. Ouattara et son
gouvernement sous un blocus imposé par le camp Gbagbo depuis mi-décembre. Ce
blocus a disparu la semaine dernière, après la déroute des FDS.
La force onusienne est appuyée par la force française Licorne (900 hommes),
qui a récemment été renforcée pour compter actuellement environ 1.500 hommes
pour lui permettre de protéger les ressortissants français à Abidjan, en proie
aux pillages et aux combats.
Accusée de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara, l'Onuci a été à plusieurs
reprises attaquée par des partisans de M. Gbagbo, qui exigeait son départ.
