WASHINGTON - Alassane Ouattara, qui fait face à "des tâches immenses", commencera par appeler les Ivoiriens à s'unir, a estimé mercredi un responsable américain, en exprimant sa confiance dans la réussite du président ivoirien reconnu par la communauté internationale.
"Il va lancer un appel très fort à l'union de tout le monde (...). Ouattara
doit apporter l'espoir au peuple, et je pense qu'il le fera", a déclaré à
l'AFP William Fitzgerald, sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique.
M. Fitzgerald s'est dit par ailleurs persuadé que le chef d'Etat sortant
Laurent Gbagbo, dont le refus de quitter le pouvoir après les élections de
novembre 2010 a plongé le pays dans la pire tourmente de son histoire, vivait
"le dernier acte" de sa présidence.
Son successeur, lui, "a plusieurs tâches immenses devant lui", a jugé M.
Fitzgerald: "Il doit apporter une sorte de réconciliation, il doit s'adresser
à tout le pays, ce que Gbagbo n'a jamais pu faire".
M. Ouattara devra aussi s'atteler très vite "au rétablissement économique
et résoudre la crise humanitaire", "rendre la situation suffisamment sûre pour
que les réfugiés reviennent du Liberia", et enfin réformer l'armée en
fusionnant les factions "dans une force républicaine cohérente et sans doute
plus petite".
"Il va lancer un appel très fort à l'union de tout le monde (...). Ouattara
doit apporter l'espoir au peuple, et je pense qu'il le fera", a déclaré à
l'AFP William Fitzgerald, sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique.
M. Fitzgerald s'est dit par ailleurs persuadé que le chef d'Etat sortant
Laurent Gbagbo, dont le refus de quitter le pouvoir après les élections de
novembre 2010 a plongé le pays dans la pire tourmente de son histoire, vivait
"le dernier acte" de sa présidence.
Son successeur, lui, "a plusieurs tâches immenses devant lui", a jugé M.
Fitzgerald: "Il doit apporter une sorte de réconciliation, il doit s'adresser
à tout le pays, ce que Gbagbo n'a jamais pu faire".
M. Ouattara devra aussi s'atteler très vite "au rétablissement économique
et résoudre la crise humanitaire", "rendre la situation suffisamment sûre pour
que les réfugiés reviennent du Liberia", et enfin réformer l'armée en
fusionnant les factions "dans une force républicaine cohérente et sans doute
plus petite".