Près de 1.100 étrangers dont de nombreux
Français, ont quitté Abidjan depuis dimanche, en raison des combats et des
pillages, pour être acheminés vers Dakar (Sénégal), Lomé (Togo) ou Accra
(Ghana), a indiqué jeudi le porte-parole de la force française Licorne.
"Depuis le début de l'opération dimanche, 1.091 sont partis, dont 315
mercredi. A Port-Bouët (base de Licorne à Abidjan, près de l'aéroport), il y
avait à la date d'hier (mercredi) soir 1.548 ressortissants étrangers", a
déclaré à l'AFP le commandant Frédéric Daguillon.
Les opérations de regroupement des Français, entamées lundi matin, se
poursuivaient mais de nombreux Français, notamment ceux habitant dans le nord
de la ville, se sentaient isolés, demandant en vain une exfiltration.
Avant les premiers départs, le Quai d'Orsay évaluait à 12.200 le nombre de
Français en Côte d'Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la double
nationalité.
Le regroupement des Français avait commencé le jour même de frappes
réalisées par Licorne et la mission onusienne Onuci sur les derniers bastions
du président sortant Laurent Gbagbo, dont son palais et sa résidence.
Jeudi, le président sortant était toujours retranché dans le bunker de sa
résidence, à Cocody (nord d'Abidjan).
Français, ont quitté Abidjan depuis dimanche, en raison des combats et des
pillages, pour être acheminés vers Dakar (Sénégal), Lomé (Togo) ou Accra
(Ghana), a indiqué jeudi le porte-parole de la force française Licorne.
"Depuis le début de l'opération dimanche, 1.091 sont partis, dont 315
mercredi. A Port-Bouët (base de Licorne à Abidjan, près de l'aéroport), il y
avait à la date d'hier (mercredi) soir 1.548 ressortissants étrangers", a
déclaré à l'AFP le commandant Frédéric Daguillon.
Les opérations de regroupement des Français, entamées lundi matin, se
poursuivaient mais de nombreux Français, notamment ceux habitant dans le nord
de la ville, se sentaient isolés, demandant en vain une exfiltration.
Avant les premiers départs, le Quai d'Orsay évaluait à 12.200 le nombre de
Français en Côte d'Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque 7.300 ont la double
nationalité.
Le regroupement des Français avait commencé le jour même de frappes
réalisées par Licorne et la mission onusienne Onuci sur les derniers bastions
du président sortant Laurent Gbagbo, dont son palais et sa résidence.
Jeudi, le président sortant était toujours retranché dans le bunker de sa
résidence, à Cocody (nord d'Abidjan).