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Politique Publié le lundi 11 avril 2011 | AFP

Gbagbo / non-intervention de la France: "doutes" du PCF, le PS "prend acte"

PARIS, Le député PCF Roland Muzeau a exprimé lundi ses
"doutes" sur la non-participation des forces françaises à l'arrestation de
l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo alors que François Lamy (PS) a dit
"prendre acte" des affirmations du gouvernement.
"On a été surpris d'entendre les dénégations concernant ce qui avait été
publié en début de journée sur une possible participation des forces
françaises", a déclaré M. Muzeau à l'issue d'une réunion des responsables
parlementaires à Matignon autour de François Fillon sur la situation en Côte
d'Ivoire.
"On souhaite qu'on nous ait dit la vérité. Le doute est raisonnablement
présent et nous espérons vivement que ce qui a été affirmé là par la voix du
Premier ministre et des deux ministres (Alain Juppé et Gérard Longuet) ne soit
pas démenti demain" par "des observateurs attentifs, ce qui porterait un coup
à l'image de notre pays", a ajouté M. Muzeau.
De son côté, le député PS François Lamy a, en lisant une intervention
écrite, "pris acte des déclarations du Premier ministre selon lesquelles les
forces françaises n'ont pas participé à l'arrestation de Laurent Gbagbo".
"Néanmoins des questions subsistent. Il appartiendra au président de la
République d'y répondre dans les prochaines heures", a ajouté le député de
l'Essonne, qui représentait le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc
Ayrault.
A l'inverse, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, comme le
président UMP de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Axel
Poniatowski, ont réaffirmé qu'à "aucun moment" les forces françaises n'étaient
entrées dans la résidence présidentielle, comme l'avaient affirmé avant eux,
M. Longuet et l'état-major des armées.
Saluant l'action de la France, M. Poniatowski a estimé qu'elle avait
"contribué à remettre les choses à l'endroit". Cela a "une valeur
d'exemplarité qui est extrêmement importante" en Afrique "au moment où il va y
a voir une dizaine d'élections".
"Ca aurait créé un précédent extrêmement dommageable pour toute l'Afrique
si le président (Alassane Ouattara) n'avait pas pu occuper sa fonction",
a-t-il dit.
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