Voici les réactions de Jean-François Copé (UMP) de François Lamy (PS), du PCF, du Nouveau centre, et de Dominique de Villepin à l`arrestation lundi du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo :
- Jean-François Copé (UMP) : Cette arrestation est "symbole de renouveau démocratique pour la Côte d`Ivoire et d`espoir pour tous les Ivoiriens" (...) C`est "un grand jour pour la Côte d`Ivoire qui, pendant près de dix ans, n`a pu bénéficier d`élections libres et démocratiques. C`est un grand jour pour l`Afrique car le rétablissement de la légitimité démocratique en Côte d`Ivoire démontre que la période où des chefs d`Etat pouvaient se maintenir au pouvoir sans l`assentiment des populations est désormais révolue. C`est un grand jour pour le droit international (...) Un grand jour pour la France qui, fidèle à son amitié pour la Côte d`Ivoire et refusant toute compromission avec le président déchu, n`a pas hésité à engager ses forces pour soutenir la démocratie et accompagner le peuple ivoirien dans sa marche vers la liberté".
- François Lamy (PS) : Le PS "a demandé à de multiples reprises à Laurent Gbagbo de se retirer pour respecter la démocratie et le choix des Ivoiriens. Nous regrettons qu`il ait fallu l`usage de la force pour y parvenir". Le PS "souhaite que parallèlement à la commission d`enquête annoncée par le Président Ouattara, la Cour pénale internationale, conformément à la résolution 1975, enquête sans tarder sur les massacres commis ces derniers jours".
- Jean-Marie Cavada et Philippe Vigier, porte-parole du Nouveau Centre : Ils "espèrent" que cette arrestation "permettra de mettre fin à cette longue période d`instabilité et de violence en Côte d`Ivoire". Ils "attendent de la France, de l`UE et de l`ONU qu`elles continuent leur action pour permettre à la Côte d`Ivoire de trouver enfin la vraie transition démocratique vers une union nationale. Tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour aider et accompagner Alassane Ouattara dans cette délicate étape".
- Le PCF : "Le soutien des forces françaises à l`arrestation de Laurent Gbagbo par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire donne tout lieu de s`inquiéter des traces que laissera, dans le pays et sur le continent, le choix fait par la France de la confrontation militaire". "Les armes ont parlé et des crimes ont été commis des deux côtés (...) Le PCF (...) exige du gouvernement français qu`il n`entreprenne rien qui puisse faire obstacle à un rétablissement de la paix et de l`Etat de droit en Côte d`Ivoire".
- Dominique de Villepin (République solidaire) : "Alassane Ouattara (...) a désormais la responsabilité de trouver un chemin politique (...) Il s`agit de sortir dès maintenant de l`engrenage militaire qui risque de laisser des séquelles dans la société ivoirienne. La mission de l`ONUCI et de la Force Licorne doit se limiter à la protection des populations civiles afin d`éviter l`enracinement des ressentiments dans une partie de la population ivoirienne, à travers une interprétation aussi restrictive que possible de la résolution 1975" (...) L`Union Africaine et la CEDEAO doivent être à partir de maintenant les chefs de file d`un accompagnement politique, car toute intervention directe de la France a
- Jean-François Copé (UMP) : Cette arrestation est "symbole de renouveau démocratique pour la Côte d`Ivoire et d`espoir pour tous les Ivoiriens" (...) C`est "un grand jour pour la Côte d`Ivoire qui, pendant près de dix ans, n`a pu bénéficier d`élections libres et démocratiques. C`est un grand jour pour l`Afrique car le rétablissement de la légitimité démocratique en Côte d`Ivoire démontre que la période où des chefs d`Etat pouvaient se maintenir au pouvoir sans l`assentiment des populations est désormais révolue. C`est un grand jour pour le droit international (...) Un grand jour pour la France qui, fidèle à son amitié pour la Côte d`Ivoire et refusant toute compromission avec le président déchu, n`a pas hésité à engager ses forces pour soutenir la démocratie et accompagner le peuple ivoirien dans sa marche vers la liberté".
- François Lamy (PS) : Le PS "a demandé à de multiples reprises à Laurent Gbagbo de se retirer pour respecter la démocratie et le choix des Ivoiriens. Nous regrettons qu`il ait fallu l`usage de la force pour y parvenir". Le PS "souhaite que parallèlement à la commission d`enquête annoncée par le Président Ouattara, la Cour pénale internationale, conformément à la résolution 1975, enquête sans tarder sur les massacres commis ces derniers jours".
- Jean-Marie Cavada et Philippe Vigier, porte-parole du Nouveau Centre : Ils "espèrent" que cette arrestation "permettra de mettre fin à cette longue période d`instabilité et de violence en Côte d`Ivoire". Ils "attendent de la France, de l`UE et de l`ONU qu`elles continuent leur action pour permettre à la Côte d`Ivoire de trouver enfin la vraie transition démocratique vers une union nationale. Tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour aider et accompagner Alassane Ouattara dans cette délicate étape".
- Le PCF : "Le soutien des forces françaises à l`arrestation de Laurent Gbagbo par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire donne tout lieu de s`inquiéter des traces que laissera, dans le pays et sur le continent, le choix fait par la France de la confrontation militaire". "Les armes ont parlé et des crimes ont été commis des deux côtés (...) Le PCF (...) exige du gouvernement français qu`il n`entreprenne rien qui puisse faire obstacle à un rétablissement de la paix et de l`Etat de droit en Côte d`Ivoire".
- Dominique de Villepin (République solidaire) : "Alassane Ouattara (...) a désormais la responsabilité de trouver un chemin politique (...) Il s`agit de sortir dès maintenant de l`engrenage militaire qui risque de laisser des séquelles dans la société ivoirienne. La mission de l`ONUCI et de la Force Licorne doit se limiter à la protection des populations civiles afin d`éviter l`enracinement des ressentiments dans une partie de la population ivoirienne, à travers une interprétation aussi restrictive que possible de la résolution 1975" (...) L`Union Africaine et la CEDEAO doivent être à partir de maintenant les chefs de file d`un accompagnement politique, car toute intervention directe de la France a