NEW YORK (Nations unies), La police de l'ONU garde et
protège l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et sa femme après sa
capture lundi, a indiqué un responsable de l'ONU, soulignant que le pays se
trouvait encore dans une crise profonde.
M. Gbagbo a demandé la protection des forces de maintien de la paix de
l'ONU après sa reddition aux forces du président internationalement reconnu
Alassane Ouattara, a indiqué Alain Le Roy, le chef des casques bleus, aux
journalistes.
L'ancien dirigeant déchu a été transporté au quartier général de M.
Ouattara dans l'hôtel Golf à Abidjan, et se trouve dans l'un des appartements
de l'établissement, a-t-il ajouté.
M. Le Roy a souligné qu'après avoir assuré la protection de M. Ouattara, la
police des Nations unies garde maintenant l'ancien président.
M. Ouattara va maintenant décider si M. Gbagbo devra être jugé mais les
forces de l'ONU resteront avec lui, même s'il est transporté en-dehors
d'Abidjan, a dit M. Le Roy.
Le responsable de l'ONU a souligné que ni l'ONU ni les forces françaises ne
sont entrées dans le bunker de M. Gbagbo pour le capturer.
Après la capture, le général Bruno Dogbo Ble, le chef de la garde
républicaine de M. Gbagbo, a appelé les Nations unies pour dire qu'il voulait
se rendre et M. Le Roy a ajouté qu'au moins 200 combattants de M. Gbagbo ont
baissé leurs armes.
"A ma connaissance, la plupart des combats ont cessé mais il y a encore des
poches de résistance ici ou là", a-t-il dit.
Mais M. Le Roy a insisté sur le fait que la direction des Nations unies et
les quinze pays du Conseil de sécurité estimaient toujours que la Côte
d'Ivoire était en crise.
"C'est une étape importante dans le processus, mais nous ne pouvons parler
d'euphorie. Ce n'est pas fini. Il est extrêmement important que nous
maintenions la loi et l'ordre à Abidjan et dans tout le pays", a-t-il dit.
Laurent Gbagbo est "en bonne santé" et sera présenté devant la justice pour
être jugé, a de son côté indiqué l'ambassadeur de Côte d'Ivoire auprès de
l'ONU, Youssoufou Bamba.
"M. Gbagbo a été arrêté, il est en vie et en bonne santé et il sera
présenté devant la justice pour les crimes qu'il a commis", a déclaré
l'ambassadeur à la presse.
Au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo a été arrêté à l'issue de violents
combats par les troupes loyales à Alassane Ouattara, dont la victoire au
second tour de l'élection présidentielle de novembre dernier a été reconnue
par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Au moins 800 personnes ont été tuées à Abidjan et dans le reste du pays
depuis décembre 2010 jusqu'à la semaine dernière, mais le chiffre réel est
probablement beaucoup plus élevé, selon des responsables de l'ONU.
Les autorités dans la principale ville d'Abidjan ont fait état de 400 morts
depuis décembre 2010 jusqu'à la semaine dernière, a précisé M. Farhan Haq,
porte-parole adjoint de l'ONU.
"Quatre cents est l'estimation que nous avons depuis décembre 2010, mais le
chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", a-t-il dit.
Abidjan a été le théâtre d'affrontements majeurs ces dernières semaines et
est devenue une ville fantôme, a souligné M. Ivan Simonovic, secrétaire
général adjoint de l'ONU. Il a estimé à 150 le nombre de personnes tuées à
Abidjan par des armes lourdes utilisées par le camp de l'ancien président
Laurent Gbagbo.
Il a précisé lors d'un point de presse que les corps de 400 autres
personnes ont été dénombrés à Guiglo, Duékoué et Blolequin, dans l'ouest du
pays. Mais là aussi, le chiffre réel est probablement bien plus elévé, a-t-il
dit.
protège l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et sa femme après sa
capture lundi, a indiqué un responsable de l'ONU, soulignant que le pays se
trouvait encore dans une crise profonde.
M. Gbagbo a demandé la protection des forces de maintien de la paix de
l'ONU après sa reddition aux forces du président internationalement reconnu
Alassane Ouattara, a indiqué Alain Le Roy, le chef des casques bleus, aux
journalistes.
L'ancien dirigeant déchu a été transporté au quartier général de M.
Ouattara dans l'hôtel Golf à Abidjan, et se trouve dans l'un des appartements
de l'établissement, a-t-il ajouté.
M. Le Roy a souligné qu'après avoir assuré la protection de M. Ouattara, la
police des Nations unies garde maintenant l'ancien président.
M. Ouattara va maintenant décider si M. Gbagbo devra être jugé mais les
forces de l'ONU resteront avec lui, même s'il est transporté en-dehors
d'Abidjan, a dit M. Le Roy.
Le responsable de l'ONU a souligné que ni l'ONU ni les forces françaises ne
sont entrées dans le bunker de M. Gbagbo pour le capturer.
Après la capture, le général Bruno Dogbo Ble, le chef de la garde
républicaine de M. Gbagbo, a appelé les Nations unies pour dire qu'il voulait
se rendre et M. Le Roy a ajouté qu'au moins 200 combattants de M. Gbagbo ont
baissé leurs armes.
"A ma connaissance, la plupart des combats ont cessé mais il y a encore des
poches de résistance ici ou là", a-t-il dit.
Mais M. Le Roy a insisté sur le fait que la direction des Nations unies et
les quinze pays du Conseil de sécurité estimaient toujours que la Côte
d'Ivoire était en crise.
"C'est une étape importante dans le processus, mais nous ne pouvons parler
d'euphorie. Ce n'est pas fini. Il est extrêmement important que nous
maintenions la loi et l'ordre à Abidjan et dans tout le pays", a-t-il dit.
Laurent Gbagbo est "en bonne santé" et sera présenté devant la justice pour
être jugé, a de son côté indiqué l'ambassadeur de Côte d'Ivoire auprès de
l'ONU, Youssoufou Bamba.
"M. Gbagbo a été arrêté, il est en vie et en bonne santé et il sera
présenté devant la justice pour les crimes qu'il a commis", a déclaré
l'ambassadeur à la presse.
Au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo a été arrêté à l'issue de violents
combats par les troupes loyales à Alassane Ouattara, dont la victoire au
second tour de l'élection présidentielle de novembre dernier a été reconnue
par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Au moins 800 personnes ont été tuées à Abidjan et dans le reste du pays
depuis décembre 2010 jusqu'à la semaine dernière, mais le chiffre réel est
probablement beaucoup plus élevé, selon des responsables de l'ONU.
Les autorités dans la principale ville d'Abidjan ont fait état de 400 morts
depuis décembre 2010 jusqu'à la semaine dernière, a précisé M. Farhan Haq,
porte-parole adjoint de l'ONU.
"Quatre cents est l'estimation que nous avons depuis décembre 2010, mais le
chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", a-t-il dit.
Abidjan a été le théâtre d'affrontements majeurs ces dernières semaines et
est devenue une ville fantôme, a souligné M. Ivan Simonovic, secrétaire
général adjoint de l'ONU. Il a estimé à 150 le nombre de personnes tuées à
Abidjan par des armes lourdes utilisées par le camp de l'ancien président
Laurent Gbagbo.
Il a précisé lors d'un point de presse que les corps de 400 autres
personnes ont été dénombrés à Guiglo, Duékoué et Blolequin, dans l'ouest du
pays. Mais là aussi, le chiffre réel est probablement bien plus elévé, a-t-il
dit.