Plusieurs pays et institutions ont salué lundi
la chute du président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo, exprimant
l`espoir qu`elle permette un nouveau départ pour le pays et insistant sur la
réconciliation que devra mener Alassane Ouattara, le président
internationalement reconnu.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a salué lundi l`arrestation de M.
Gbagbo, dont il a dénoncé "les prétentions illégitimes au pouvoir", et a
appelé "tous les groupes de miliciens" à déposer les armes.
Ce dénouement "représente une victoire pour la volonté démocratique du
peuple ivoirien, qui a souffert pendant bien trop longtemps" a-t-il dit,
relevant que "pour le président Ouattara et les Ivoiriens, la difficile oeuvre
de réconciliation et de reconstruction doit démarrer dès maintenant. Le
président Ouattara va devoir gouverner au nom de tous les Ivoiriens, dont ceux
qui n`ont pas voté pour lui".
M. Obama a également remercié l`ONU et la France pour les actions
entreprises afin de "protéger les civils" en Côte d`Ivoire.
L`arrestation de M. Gbagbo marque la fin d`un chapitre malheureux "qui
n`aurait jamais dû exister", a souligné lundi pour sa part le secrétaire
général des Nations unies Ban Ki-moon, assurant le président Alassane Ouattara
que l`ONU allait travailler avec lui "pour s`occuper des problèmes que nous
aurons à l`avenir", a-t-il dit dans une déclaration.
Plus tôt, la secrétaire d`Etat américaine, Hillary Clinton, avait jugé que
cette arrestation "envoie un signal fort aux dictateurs" de la région et
au-delà qu`ils ne "devraient pas mépriser" la voix de leurs peuples qui
réclament des élections libres et justes.
L`arrestation de M. Gbagbo va permettre à la Côte d`Ivoire de "connaître la
paix et un regain d`essort économique", a de son côté estimé le ministre
français de l`Intérieur Claude Guéant. Les forces françaises, mandatées par
l`ONU, ont joué un rôle décisif dans le dénouement de lundi.
L`Union européenne a applaudi l`arrestation et promis d`aider la Côte
d`Ivoire à relancer au plus vite son économie pour contribuer à sa stabilité.
"Nous nous sommes engagés à agir pour favoriser le retour de la paix dans
ce pays. Nous fournirons un soutien à long terme à la Côte d`Ivoire pour la
prospérité afin de garantir la stabilité et aider à reconstruire le pays", a
déclaré la chef de la diplomatie de l`Union européenne Catherine Ashton dans
un communiqué.
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a lui salué "la volonté
d`Alassane Ouattara d`apporter la paix et la justice en Côte d`Ivoire",
l`appelant à "prendre des mesures concrètes pour favoriser la réconciliation
nationale, y compris parmi les forces armées".
"La Côte d`Ivoire va enfin sortir de la situation difficile dans laquelle
l`avait plongé Laurent Gbagbo. Ce qui est important, c`est de travailler à la
réconciliation de tous les Ivoiriens", a déclaré Serigne Mbacké Ndiaye,
ministre et porte-parole du président sénégalais Abdoulaye Wade, dont les
relations avec son ex-homologue ivoirien étaient notoirement tendues.
"Laurent Gbagbo a été mis en cause de manière crédible dans des crimes
contre l`humanité et d`autres atrocités dont il devra répondre. Il ne devrait
pas bénéficier d`un exil doré dans un pays qui le protègerait contre des
poursuites au niveau national ou international", a affirmé le responsable
Afrique de HRW, Daniel Bekele.
A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pays frontalier de la Côte
d`Ivoire que le régime Gbagbo a toujours accusé de soutenir la "rébellion",
l`annonce de l`arrestation, a été accueillie par une explosion de joie,
klaxons bloqués, youyous, cris de joie. Au moins trois millions de Burkinabès
vivent en Côte d`Ivoire.
la chute du président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo, exprimant
l`espoir qu`elle permette un nouveau départ pour le pays et insistant sur la
réconciliation que devra mener Alassane Ouattara, le président
internationalement reconnu.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a salué lundi l`arrestation de M.
Gbagbo, dont il a dénoncé "les prétentions illégitimes au pouvoir", et a
appelé "tous les groupes de miliciens" à déposer les armes.
Ce dénouement "représente une victoire pour la volonté démocratique du
peuple ivoirien, qui a souffert pendant bien trop longtemps" a-t-il dit,
relevant que "pour le président Ouattara et les Ivoiriens, la difficile oeuvre
de réconciliation et de reconstruction doit démarrer dès maintenant. Le
président Ouattara va devoir gouverner au nom de tous les Ivoiriens, dont ceux
qui n`ont pas voté pour lui".
M. Obama a également remercié l`ONU et la France pour les actions
entreprises afin de "protéger les civils" en Côte d`Ivoire.
L`arrestation de M. Gbagbo marque la fin d`un chapitre malheureux "qui
n`aurait jamais dû exister", a souligné lundi pour sa part le secrétaire
général des Nations unies Ban Ki-moon, assurant le président Alassane Ouattara
que l`ONU allait travailler avec lui "pour s`occuper des problèmes que nous
aurons à l`avenir", a-t-il dit dans une déclaration.
Plus tôt, la secrétaire d`Etat américaine, Hillary Clinton, avait jugé que
cette arrestation "envoie un signal fort aux dictateurs" de la région et
au-delà qu`ils ne "devraient pas mépriser" la voix de leurs peuples qui
réclament des élections libres et justes.
L`arrestation de M. Gbagbo va permettre à la Côte d`Ivoire de "connaître la
paix et un regain d`essort économique", a de son côté estimé le ministre
français de l`Intérieur Claude Guéant. Les forces françaises, mandatées par
l`ONU, ont joué un rôle décisif dans le dénouement de lundi.
L`Union européenne a applaudi l`arrestation et promis d`aider la Côte
d`Ivoire à relancer au plus vite son économie pour contribuer à sa stabilité.
"Nous nous sommes engagés à agir pour favoriser le retour de la paix dans
ce pays. Nous fournirons un soutien à long terme à la Côte d`Ivoire pour la
prospérité afin de garantir la stabilité et aider à reconstruire le pays", a
déclaré la chef de la diplomatie de l`Union européenne Catherine Ashton dans
un communiqué.
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a lui salué "la volonté
d`Alassane Ouattara d`apporter la paix et la justice en Côte d`Ivoire",
l`appelant à "prendre des mesures concrètes pour favoriser la réconciliation
nationale, y compris parmi les forces armées".
"La Côte d`Ivoire va enfin sortir de la situation difficile dans laquelle
l`avait plongé Laurent Gbagbo. Ce qui est important, c`est de travailler à la
réconciliation de tous les Ivoiriens", a déclaré Serigne Mbacké Ndiaye,
ministre et porte-parole du président sénégalais Abdoulaye Wade, dont les
relations avec son ex-homologue ivoirien étaient notoirement tendues.
"Laurent Gbagbo a été mis en cause de manière crédible dans des crimes
contre l`humanité et d`autres atrocités dont il devra répondre. Il ne devrait
pas bénéficier d`un exil doré dans un pays qui le protègerait contre des
poursuites au niveau national ou international", a affirmé le responsable
Afrique de HRW, Daniel Bekele.
A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pays frontalier de la Côte
d`Ivoire que le régime Gbagbo a toujours accusé de soutenir la "rébellion",
l`annonce de l`arrestation, a été accueillie par une explosion de joie,
klaxons bloqués, youyous, cris de joie. Au moins trois millions de Burkinabès
vivent en Côte d`Ivoire.