TEHERAN - L`Iran a espéré mardi que "la sécurité et la stabilité seront rétablies le plus rapidement possible en Côte d`Ivoire", au lendemain de la chute du président sortant Laurent Gbagbo après plusieurs mois de troubles.
Téhéran, qui a reconnu en novembre l`élection d`Alassane Ouattara, rival de
M. Gbagbo, s`est gardé de critiquer l`intervention des forces de l`ONU et de
la France qui a finalement permis aux partisans de M. Ouattara de prendre le
pouvoir.
"L`intervention de pays étrangers doit dépendre d`une décision
internationale", a simplement relevé le porte-parole du ministère iranien des
Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, interrogé lors de son briefing
hebdomadaire.
"Nous exprimons des réserves face à toute action qui n`interviendrait pas
dans le cadre d`une décision collective de tous les pays", a-t-il précisé.
L`Iran a vivement critiqué ces dernières semaines les interventions
internationales en Libye et à Bahreïn destinées à aider l`opposition au
colonel Kadhafi dans le premier cas et le gouvernement Bahreïni dans le second.
M. Mehmanparast a par ailleurs indiqué que les forces françaises avaient
évacué la semaine dernière le personnel de l`ambassade d`Iran à Abidjan pour
le mettre "en sécurité" à la demande du gouvernement iranien.
M. Mehmanparast a estimé que cette demande, faite lors d`un appel
téléphonique jeudi du chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi à son
homologue français Alain Juppé, et qui n`avait pas été rendue publique, était
"normale" dans la mesure où "la France a des troupes sur place".
"Il était naturel que nous attendions d`elles qu`elles assurent la sécurité
de nos ressortissants et de nos diplomates", a ajouté M. Mehmanparast.
L`intervention militaire française a permis aux diplomates iraniens de
"quitter la Côte d`Ivoire", a-t-il précisé.
Les troupes françaises à Abidjan ont évacué et mis en sécurité des
centaines de ressortissants étrangers menacés par les combats dans la capitale
ivoirienne, dont le personnel de plusieurs ambassades.
Téhéran, qui a reconnu en novembre l`élection d`Alassane Ouattara, rival de
M. Gbagbo, s`est gardé de critiquer l`intervention des forces de l`ONU et de
la France qui a finalement permis aux partisans de M. Ouattara de prendre le
pouvoir.
"L`intervention de pays étrangers doit dépendre d`une décision
internationale", a simplement relevé le porte-parole du ministère iranien des
Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, interrogé lors de son briefing
hebdomadaire.
"Nous exprimons des réserves face à toute action qui n`interviendrait pas
dans le cadre d`une décision collective de tous les pays", a-t-il précisé.
L`Iran a vivement critiqué ces dernières semaines les interventions
internationales en Libye et à Bahreïn destinées à aider l`opposition au
colonel Kadhafi dans le premier cas et le gouvernement Bahreïni dans le second.
M. Mehmanparast a par ailleurs indiqué que les forces françaises avaient
évacué la semaine dernière le personnel de l`ambassade d`Iran à Abidjan pour
le mettre "en sécurité" à la demande du gouvernement iranien.
M. Mehmanparast a estimé que cette demande, faite lors d`un appel
téléphonique jeudi du chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi à son
homologue français Alain Juppé, et qui n`avait pas été rendue publique, était
"normale" dans la mesure où "la France a des troupes sur place".
"Il était naturel que nous attendions d`elles qu`elles assurent la sécurité
de nos ressortissants et de nos diplomates", a ajouté M. Mehmanparast.
L`intervention militaire française a permis aux diplomates iraniens de
"quitter la Côte d`Ivoire", a-t-il précisé.
Les troupes françaises à Abidjan ont évacué et mis en sécurité des
centaines de ressortissants étrangers menacés par les combats dans la capitale
ivoirienne, dont le personnel de plusieurs ambassades.