PARIS - L`ancien ministre PS des Affaires étrangères Roland Dumas a accusé mardi "l`armée française, sur ordre politique, (d`avoir) livré M. Laurent Gbagbo" à son adversaire Alassane Ouattara, contrairement aux affirmations du gouvernement.
"La vérité, elle est claire, c`est que l`armée française, sur ordre
politique, a livré à son adversaire M. Laurent Gbagbo. Elle l`a même amené au
domicile de l`adversaire, un peu comme dans les traditions d`autrefois, de
l`antiquité", a déclaré M. Dumas sur France Inter.
"Ce qui me déplaît dans cette histoire, c`est qu`on essaie de raconter des
billevesées aux Français. Il ne faut pas prendre les Français pour des enfants
niais et idiots", a ajouté l`ancien ministre, ardent défenseur de M. Gbagbo.
Selon lui, en intervenant militairement en Côte d`Ivoire, la France a
choisi "la plus mauvaise des méthodes parce que ça laissera des traces dans
les pays africains".
"On dit aujourd`hui bravo l`Afrique. On va voir d`ici quelque temps comment
ça va se passer, on va voir comment l`adversaire va se comporter. J`espère
qu`il n`ajoutera pas le crime à la trahison", a déclaré l`ancien chef de la
diplomatie française.
Alors qu`on lui demandait s`il pourrait défendre M. Gbagbo devant la
justice, M. Dumas, qui est avocat, a répondu : "s`il me le demande pourquoi
pas".
M. Dumas, 88 ans, s`était rendu en Côte d`Ivoire en décembre dernier avec
l`avocat Jacques Vergès, pour apporter son soutien à Laurent Gbagbo après la
présidentielle ivoirienne contestée.
"La vérité, elle est claire, c`est que l`armée française, sur ordre
politique, a livré à son adversaire M. Laurent Gbagbo. Elle l`a même amené au
domicile de l`adversaire, un peu comme dans les traditions d`autrefois, de
l`antiquité", a déclaré M. Dumas sur France Inter.
"Ce qui me déplaît dans cette histoire, c`est qu`on essaie de raconter des
billevesées aux Français. Il ne faut pas prendre les Français pour des enfants
niais et idiots", a ajouté l`ancien ministre, ardent défenseur de M. Gbagbo.
Selon lui, en intervenant militairement en Côte d`Ivoire, la France a
choisi "la plus mauvaise des méthodes parce que ça laissera des traces dans
les pays africains".
"On dit aujourd`hui bravo l`Afrique. On va voir d`ici quelque temps comment
ça va se passer, on va voir comment l`adversaire va se comporter. J`espère
qu`il n`ajoutera pas le crime à la trahison", a déclaré l`ancien chef de la
diplomatie française.
Alors qu`on lui demandait s`il pourrait défendre M. Gbagbo devant la
justice, M. Dumas, qui est avocat, a répondu : "s`il me le demande pourquoi
pas".
M. Dumas, 88 ans, s`était rendu en Côte d`Ivoire en décembre dernier avec
l`avocat Jacques Vergès, pour apporter son soutien à Laurent Gbagbo après la
présidentielle ivoirienne contestée.