LAGOS - Le ministre nigérian des Affaires étrangères a espéré mardi que le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo recevra un traitement digne après sa "capitulation".
"Malheureusement, je ne connais pas encore les circonstances précises de la
capitulation de M. Gbagbo hier (lundi)", a indiqué à l`AFP Odein Ajumogobia,
dont le pays avait très fermement condamné la volonté de M. Gbagbo de
s`accrocher au pouvoir plutôt que de céder la place au président élu reconnu
internationalement, Alassane Ouattara.
"J`espère - et le Nigeria comme la Cédéao vont clairement le demander -
qu`il sera traité de façon juste, dans le respect et la dignité. Je me réjouis
que M. Ouattara nous ait donné cette assurance", a-t-il poursuivi.
Le chef de l`Etat nigérian Goodluck Jonathan est le président en exercice
de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), une
organisation de 15 Etats qui a multiplié les appels à M. Gbagbo pour qu`il
quitte le pouvoir après la présidentielle de novembre 2010.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi après une offensive sur sa résidence à
Abidjan des forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la force
française Licorne et la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
La France a souligné ne pas avoir participé directement à l`arrestation de
M. Gbagbo, que celle-ci avait été faite par les forces pro-Ouattara et que les
soldats français n`avaient a aucun moment pénétré dans les jardins ou la
résidence présidentielle où était réfugié Laurent Gbagbo.
Odein Ajumogobia a refusé de "spéculer sur les conditions précises de
l`implication des forces françaises dans la capitulation de M. Gbagbo".
"Certainement, leur engagement a été prévu dans le cadre de la résolution
1975 du Conseil de sécurité de l`ONU, en soutien à un mandat élargi de
l`Onuci", a-t-il poursuivi.
"Deuxièmement, on peut présumer que leur engagement s`est fait à la demande
du président reconnu Alassane Ouattara", a ajouté le chef de la diplomatie
nigériane.
"Malheureusement, je ne connais pas encore les circonstances précises de la
capitulation de M. Gbagbo hier (lundi)", a indiqué à l`AFP Odein Ajumogobia,
dont le pays avait très fermement condamné la volonté de M. Gbagbo de
s`accrocher au pouvoir plutôt que de céder la place au président élu reconnu
internationalement, Alassane Ouattara.
"J`espère - et le Nigeria comme la Cédéao vont clairement le demander -
qu`il sera traité de façon juste, dans le respect et la dignité. Je me réjouis
que M. Ouattara nous ait donné cette assurance", a-t-il poursuivi.
Le chef de l`Etat nigérian Goodluck Jonathan est le président en exercice
de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), une
organisation de 15 Etats qui a multiplié les appels à M. Gbagbo pour qu`il
quitte le pouvoir après la présidentielle de novembre 2010.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi après une offensive sur sa résidence à
Abidjan des forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la force
française Licorne et la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
La France a souligné ne pas avoir participé directement à l`arrestation de
M. Gbagbo, que celle-ci avait été faite par les forces pro-Ouattara et que les
soldats français n`avaient a aucun moment pénétré dans les jardins ou la
résidence présidentielle où était réfugié Laurent Gbagbo.
Odein Ajumogobia a refusé de "spéculer sur les conditions précises de
l`implication des forces françaises dans la capitulation de M. Gbagbo".
"Certainement, leur engagement a été prévu dans le cadre de la résolution
1975 du Conseil de sécurité de l`ONU, en soutien à un mandat élargi de
l`Onuci", a-t-il poursuivi.
"Deuxièmement, on peut présumer que leur engagement s`est fait à la demande
du président reconnu Alassane Ouattara", a ajouté le chef de la diplomatie
nigériane.