PARIS - La chute de Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire est une "bonne nouvelle" pour la "démocratie" en Afrique où des élections vont se dérouler dans une dizaine d`Etats au cours des mois à venir, dont les résultats devront être respectés, a affirmé mardi Alain Juppé.
"La chute du président sortant, "c`est une bonne nouvelle, d`abord pour les
Ivoiriens et les Ivoiriennes eux-mêmes parce qu`ils vont sortir de la spirale
de guerre civile dont Gbagbo porte la responsabilité", a déclaré sur France
Info.
"C`est aussi une bonne nouvelle pour la démocratie parce que cela veut dire
que dans la dizaine de pays africains où il va se passer des élections dans
les mois qui viennent, on pourra être convaincu que le résultat des élections
démocratiques est respecté, c`est très important", a-t-il ajouté.
Parmi les pays devant tenir cette année des élections présidentielles
figurent la République démocratique du Congo, la Zambie, le Cameroun et le
Zimbabwe, et des législatives le Gabon.
Interrogé pour savoir si Laurent Gbagbo pouvait être éventuellement
accueilli en exil en France, Alain Juppé a répondu: "La France ne
l`accueillerait certainement pas, ne compliquons pas les choses".
Il a aussi jugé que "les réseaux de M. Gbagbo en France (étaient) encore
très puissants. Son information pour ne pas dire sa propagande est extrêmement
efficace, ses réseaux sont très présents au parti socialiste" (opposition), a
ajouté Alain Juppé, membre du parti présidentiel UMP de Nicolas Sarkozy.
Le ministre a à nouveau démenti tout rôle direct des forces françaises dans
la capture du président sortant.
"L`Onu et la France voulaient le respect des résolutions du Conseil de
sécurité, rien de plus rien de moins". Et "l`Onuci (force de l`Onu) a été en
tête, ce sont les hélicoptères de l`Onuci qui ont commencé à bombarder et la
France, comme on nous l`a demandé, est venue en soutien", a-t-il précisé.
"La chute du président sortant, "c`est une bonne nouvelle, d`abord pour les
Ivoiriens et les Ivoiriennes eux-mêmes parce qu`ils vont sortir de la spirale
de guerre civile dont Gbagbo porte la responsabilité", a déclaré sur France
Info.
"C`est aussi une bonne nouvelle pour la démocratie parce que cela veut dire
que dans la dizaine de pays africains où il va se passer des élections dans
les mois qui viennent, on pourra être convaincu que le résultat des élections
démocratiques est respecté, c`est très important", a-t-il ajouté.
Parmi les pays devant tenir cette année des élections présidentielles
figurent la République démocratique du Congo, la Zambie, le Cameroun et le
Zimbabwe, et des législatives le Gabon.
Interrogé pour savoir si Laurent Gbagbo pouvait être éventuellement
accueilli en exil en France, Alain Juppé a répondu: "La France ne
l`accueillerait certainement pas, ne compliquons pas les choses".
Il a aussi jugé que "les réseaux de M. Gbagbo en France (étaient) encore
très puissants. Son information pour ne pas dire sa propagande est extrêmement
efficace, ses réseaux sont très présents au parti socialiste" (opposition), a
ajouté Alain Juppé, membre du parti présidentiel UMP de Nicolas Sarkozy.
Le ministre a à nouveau démenti tout rôle direct des forces françaises dans
la capture du président sortant.
"L`Onu et la France voulaient le respect des résolutions du Conseil de
sécurité, rien de plus rien de moins". Et "l`Onuci (force de l`Onu) a été en
tête, ce sont les hélicoptères de l`Onuci qui ont commencé à bombarder et la
France, comme on nous l`a demandé, est venue en soutien", a-t-il précisé.