PARIS, Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a
estimé mardi que la mission de la force française Licorne en Côte d`Ivoire
était "totalement accomplie", au lendemain de l`arrestation de l`ancien
président Laurent Gbagbo, et qu`elle devait se replier progressivement sur ses
bases.
"La mission Licorne avait deux mandats. Le premier était de protéger nos
ressortissants et ceux qui faisaient confiance à la protection de l`armée
française. Ce premier mandat a été totalement respecté", a-t-il déclaré devant
l`Assemblée nationale.
"Si l`on excepte deux de nos compatriotes enlevés tardivement au Novotel,
aucun ressortissant français n`a eu à souffrir sur sa personne physique de la
situation d`instabitité absolue ouverte par l`obstination de l`ancien
président Gbagbo à ne pas reconnaître sa défaite", a-t-il poursuivi.
Selon le ministre, le deuxième mandat de Licorne "était de se mettre à la
disposition (...) à la demande exclusive des Nations unies" pour "que les
armes lourdes ne soient pas l`arbitre d`un débat ivoiro-ivoirien qui aurait dû
rester un débat civil et que seule l`obstination de l`ancien président n`a pas
permis de rester tel".
"Licorne a permis de réduire les armes lourdes et aux soldats du président
élu de se saisir de la personne de l`ancien président Gbagbo", a-t-il noté.
"Mission accomplie totalement. A cet instant le rôle de Licorne est de se
replier sur ses bases et dans le cadre des accords à régresser
progressivement, la sécurité revenant", a conclu le ministre.
De 980 soldats au début de la crise, l`effectif de Licorne avait été porté
à 1.700 depuis février. Gérard Longuet avait estimé lundi qu`il avait
"vocation de revenir en dessous de la position de départ"
estimé mardi que la mission de la force française Licorne en Côte d`Ivoire
était "totalement accomplie", au lendemain de l`arrestation de l`ancien
président Laurent Gbagbo, et qu`elle devait se replier progressivement sur ses
bases.
"La mission Licorne avait deux mandats. Le premier était de protéger nos
ressortissants et ceux qui faisaient confiance à la protection de l`armée
française. Ce premier mandat a été totalement respecté", a-t-il déclaré devant
l`Assemblée nationale.
"Si l`on excepte deux de nos compatriotes enlevés tardivement au Novotel,
aucun ressortissant français n`a eu à souffrir sur sa personne physique de la
situation d`instabitité absolue ouverte par l`obstination de l`ancien
président Gbagbo à ne pas reconnaître sa défaite", a-t-il poursuivi.
Selon le ministre, le deuxième mandat de Licorne "était de se mettre à la
disposition (...) à la demande exclusive des Nations unies" pour "que les
armes lourdes ne soient pas l`arbitre d`un débat ivoiro-ivoirien qui aurait dû
rester un débat civil et que seule l`obstination de l`ancien président n`a pas
permis de rester tel".
"Licorne a permis de réduire les armes lourdes et aux soldats du président
élu de se saisir de la personne de l`ancien président Gbagbo", a-t-il noté.
"Mission accomplie totalement. A cet instant le rôle de Licorne est de se
replier sur ses bases et dans le cadre des accords à régresser
progressivement, la sécurité revenant", a conclu le ministre.
De 980 soldats au début de la crise, l`effectif de Licorne avait été porté
à 1.700 depuis février. Gérard Longuet avait estimé lundi qu`il avait
"vocation de revenir en dessous de la position de départ"