NIAMEY - L`Afrique de l`Ouest a "reculé du fait de l`entêtement" de Laurent Gbagbo à céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara, président élu de Côte d`Ivoire, a estimé mardi le porte-parole du parti au pouvoir au Niger, le PNDS.
"Il était temps que cela finisse. C`est le peuple ivoirien qui en a pâti et
l`Afrique de l`Ouest a vraiment reculé du fait de l`entêtement d`un seul
homme", M. Gbagbo, a déclaré à l`AFP Sani Iro, porte-parole du Parti nigérien
pour la démocratie et le socialisme (PNDS), formation du chef de l`Etat
Mahamadou Issoufou.
"Avec l`arrestation de Gbagbo" lundi, "la Côte d`Ivoire va se débloquer et
les Ivoiriens peuvent respirer. Pour le Niger c`est un ouf de soulagement
puisque ses milliers de ressortissants vivent les mêmes contraintes que les
Ivoiriens", a-t-il conclu.
Le soulagement était généralement partagé à Niamey. Certains ont aussi
souligné la dimension régionale de la crise en Côte d`Ivoire, notamment pour
le Niger, le Mali et le Burkina Faso, trois pays enclavés qui s`y
approvisionnaient en vivres ou y faisaient transiter diverses marchandises et
biens.
"A cause d`un seul homme, toute une région est paralysée. Nous sommes au
bord de la faillite, nous avons beaucoup perdu pendant cette crise ivoirienne,
nous ne pouvons que saluer l`arrestation de Gbagbo et dire merci à ceux qui
l`ont fait quitter, a affirmé, sourire aux lèvres, Salifou Nassamou
importateur de matériaux de construction de Côte d`Ivoire.
Issa Djibidji a indiqué être revenu au Niger"il y a deux semaines", fuyant
les violences en Côte d`Ivoire. "Je songe déjà à y retourner, maintenant que
Gbagbo est tombé. J`ai confié mes biens à des voisins mais je n`ai pas
totalement confiance, je vais vite retourner avant qu`ils ne soient
dilapidés", a-t-il dit.
"Il était temps que cela finisse. C`est le peuple ivoirien qui en a pâti et
l`Afrique de l`Ouest a vraiment reculé du fait de l`entêtement d`un seul
homme", M. Gbagbo, a déclaré à l`AFP Sani Iro, porte-parole du Parti nigérien
pour la démocratie et le socialisme (PNDS), formation du chef de l`Etat
Mahamadou Issoufou.
"Avec l`arrestation de Gbagbo" lundi, "la Côte d`Ivoire va se débloquer et
les Ivoiriens peuvent respirer. Pour le Niger c`est un ouf de soulagement
puisque ses milliers de ressortissants vivent les mêmes contraintes que les
Ivoiriens", a-t-il conclu.
Le soulagement était généralement partagé à Niamey. Certains ont aussi
souligné la dimension régionale de la crise en Côte d`Ivoire, notamment pour
le Niger, le Mali et le Burkina Faso, trois pays enclavés qui s`y
approvisionnaient en vivres ou y faisaient transiter diverses marchandises et
biens.
"A cause d`un seul homme, toute une région est paralysée. Nous sommes au
bord de la faillite, nous avons beaucoup perdu pendant cette crise ivoirienne,
nous ne pouvons que saluer l`arrestation de Gbagbo et dire merci à ceux qui
l`ont fait quitter, a affirmé, sourire aux lèvres, Salifou Nassamou
importateur de matériaux de construction de Côte d`Ivoire.
Issa Djibidji a indiqué être revenu au Niger"il y a deux semaines", fuyant
les violences en Côte d`Ivoire. "Je songe déjà à y retourner, maintenant que
Gbagbo est tombé. J`ai confié mes biens à des voisins mais je n`ai pas
totalement confiance, je vais vite retourner avant qu`ils ne soient
dilapidés", a-t-il dit.
