"Je suis fier que la France ait participé à la défense de la démocratie en Afrique", a déclaré mardi le Premier ministre François Fillon lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, au lendemain de l'arrestation de Laurent Gbagbo à Abidjan.
Le chef du gouvernement a souligné "le comportement exemplaire des soldats français auquel le président de la République (Nicolas Sarkozy) avait fixé une mission très difficile, puisqu'il leur était interdit d'entrer dans la résidence de M. Gbagbo".
Après avoir énuméré les "exactions" imputées aux forces loyales à Laurent Gbagbo, François Fillon a rappelé que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait demandé à l'ONUCI et à la France "d'aller jusqu'au bout de la mission qui leur était confiée par la résolution 1975, c'est-à-dire la destruction totale de toutes les armes lourdes encore entre les mains des forces fidèles à M. Gbagbo".
"C'est ce que nous avons fait dans la nuit de dimanche à lundi", a assuré le chef du gouvernement français. "Les forces de l'ONUCI et les hélicoptères français (...) ont détruit les blindés, les canons, l'ensemble des armes lourdes des forces fidèles à M. Gbagbo".
"Lundi matin, les forces françaises ont pris position pour sécuriser la presqu'île de Cocody" où se trouve le palais présidentiel ivoirien, a-t-il raconté. Elles ont ainsi permis aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI d'Alassane Ouattara) d'entrer dans la résidence présidentielle "et de se saisir de M. Gbagbo, qui a été fait prisonnier, qui est aujourd'hui retenu sous la garde des soldats de l'ONU et pour lequel le président Ouattara a annoncé (lundi) qu'il serait jugé en Côte d'Ivoire".
"Voilà ce que nous avons réalisé sous l'autorité de l'ONU", a lancé François Fillon. "Nous avons envoyé avec l'ONU un message symbolique extrêmement fort à tous les dictateurs: nous leur avons indiqué que la légalité, la démocratie devaient être respectées et qu'il y avait des risques pour ceux qui ne le faisaient pas".
"Les forces françaises devront quitter la Côte d'Ivoire, le dispositif Licorne, dès que la sécurité sera suffisante, en particulier pour nos ressortissants à Abidjan", a par ailleurs confirmé M. Fillon.
L'intervention française a permis "de réduire les armes lourdes et a permis aux soldats du président élu (Alassane Ouattara) de se saisir de la personne de l'ancien président Gbagbo", a rappelé devant les députés le ministre de la Défense Gérard Longuet. "Mission accomplie totalement", s'est-il félicité. "A cet instant, le rôle de Licorne est de se replier sur ses bases".
La force française Licorne est passée de 980 militaires à Abidjan juste avant l'intervention à environ 1.650 actuellement.
Le chef du gouvernement a souligné "le comportement exemplaire des soldats français auquel le président de la République (Nicolas Sarkozy) avait fixé une mission très difficile, puisqu'il leur était interdit d'entrer dans la résidence de M. Gbagbo".
Après avoir énuméré les "exactions" imputées aux forces loyales à Laurent Gbagbo, François Fillon a rappelé que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait demandé à l'ONUCI et à la France "d'aller jusqu'au bout de la mission qui leur était confiée par la résolution 1975, c'est-à-dire la destruction totale de toutes les armes lourdes encore entre les mains des forces fidèles à M. Gbagbo".
"C'est ce que nous avons fait dans la nuit de dimanche à lundi", a assuré le chef du gouvernement français. "Les forces de l'ONUCI et les hélicoptères français (...) ont détruit les blindés, les canons, l'ensemble des armes lourdes des forces fidèles à M. Gbagbo".
"Lundi matin, les forces françaises ont pris position pour sécuriser la presqu'île de Cocody" où se trouve le palais présidentiel ivoirien, a-t-il raconté. Elles ont ainsi permis aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI d'Alassane Ouattara) d'entrer dans la résidence présidentielle "et de se saisir de M. Gbagbo, qui a été fait prisonnier, qui est aujourd'hui retenu sous la garde des soldats de l'ONU et pour lequel le président Ouattara a annoncé (lundi) qu'il serait jugé en Côte d'Ivoire".
"Voilà ce que nous avons réalisé sous l'autorité de l'ONU", a lancé François Fillon. "Nous avons envoyé avec l'ONU un message symbolique extrêmement fort à tous les dictateurs: nous leur avons indiqué que la légalité, la démocratie devaient être respectées et qu'il y avait des risques pour ceux qui ne le faisaient pas".
"Les forces françaises devront quitter la Côte d'Ivoire, le dispositif Licorne, dès que la sécurité sera suffisante, en particulier pour nos ressortissants à Abidjan", a par ailleurs confirmé M. Fillon.
L'intervention française a permis "de réduire les armes lourdes et a permis aux soldats du président élu (Alassane Ouattara) de se saisir de la personne de l'ancien président Gbagbo", a rappelé devant les députés le ministre de la Défense Gérard Longuet. "Mission accomplie totalement", s'est-il félicité. "A cet instant, le rôle de Licorne est de se replier sur ses bases".
La force française Licorne est passée de 980 militaires à Abidjan juste avant l'intervention à environ 1.650 actuellement.