Le camp de Laurent Gbagbo a accusé mardi "les
forces spéciales françaises" d`avoir "enlevé" le président sortant arrêté la
veille à Abidjan, une version déjà catégoriquement démentie par Paris.
"Laurent Gbagbo a été enlevé par des éléments des forces spéciales
françaises qui l`ont ensuite conduit à l`hôtel du Golf", QG de son rival
Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, a
déclaré le conseiller à Paris du président sortant, Toussaint Alain.
"L`intervention militaire de la France est une grave atteinte à la
souveraineté de notre pays. Pour nous, il s`agit d`un odieux coup d`Etat
perpétré par l`armée française qui n`a d`autre dessein que recoloniser la Côte
d`Ivoire pour s`emparer de ses immenses ressources", a-t-il ajouté au cours
d`une conférence de presse.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi après-midi par les forces pro-Ouattara,
après un pilonnage de sa résidence officielle à Abidjan mené par les forces
françaises en appui de celles de la Mission des Nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci), selon l`ONU, Paris et le camp de M. Ouattara.
La France a déjà plusieurs fois nié que ses troupes soient intervenues
directement dans l`assaut final contre la résidence présidentielle. "M.
Toussaint doit être malade. Je serais content s`il reprennait contact avec la
réalité de son pays", a encore réagi mardi auprès de l`AFP le porte-parole du
ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.
Durant toute la conférence de presse, organisée en présence de Jacques
Vergès, avocat français proche de Laurent Gbagbo, M. Toussaint qualifié M.
Gbagbo de "président de la République de Côte d`Ivoire" affirmant que
"Ouattara n`a pas le pouvoir".
"Le gouvernement légal et légitime de Côte d`Ivoire exige la libération
immédiate et sans conditions de Laurent Gbagbo" ainsi que de son épouse, ses
collaborateurs et son entourage, a-t-il ainsi déclaré. Il "demande l`arrêt
immédiat de la chasse aux sorcières lancée par les milices de Ouattara".
"Nous demandons que Ouattara accepte de discuter avec le président de la
République Laurent Gbagbo" sans qui "il ne peut y avoir de paix durable",
a-t-il enfin déclaré.
Lundi soir, la télévision de M. Ouattara (TCI) avait diffusé des images de
Laurent Gbagbo qui déclare souhaiter "qu`on arrête les armes et qu`on rentre
dans la partie civile de la crise".
M. Ouattara a pour sa part appelé à "s`abstenir de tout acte de
représailles ou de violences" et annoncé le lancement d`une "procédure
judiciaire contre Laurent Gbagbo, son épouse et ses collaborateurs".
forces spéciales françaises" d`avoir "enlevé" le président sortant arrêté la
veille à Abidjan, une version déjà catégoriquement démentie par Paris.
"Laurent Gbagbo a été enlevé par des éléments des forces spéciales
françaises qui l`ont ensuite conduit à l`hôtel du Golf", QG de son rival
Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, a
déclaré le conseiller à Paris du président sortant, Toussaint Alain.
"L`intervention militaire de la France est une grave atteinte à la
souveraineté de notre pays. Pour nous, il s`agit d`un odieux coup d`Etat
perpétré par l`armée française qui n`a d`autre dessein que recoloniser la Côte
d`Ivoire pour s`emparer de ses immenses ressources", a-t-il ajouté au cours
d`une conférence de presse.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi après-midi par les forces pro-Ouattara,
après un pilonnage de sa résidence officielle à Abidjan mené par les forces
françaises en appui de celles de la Mission des Nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci), selon l`ONU, Paris et le camp de M. Ouattara.
La France a déjà plusieurs fois nié que ses troupes soient intervenues
directement dans l`assaut final contre la résidence présidentielle. "M.
Toussaint doit être malade. Je serais content s`il reprennait contact avec la
réalité de son pays", a encore réagi mardi auprès de l`AFP le porte-parole du
ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.
Durant toute la conférence de presse, organisée en présence de Jacques
Vergès, avocat français proche de Laurent Gbagbo, M. Toussaint qualifié M.
Gbagbo de "président de la République de Côte d`Ivoire" affirmant que
"Ouattara n`a pas le pouvoir".
"Le gouvernement légal et légitime de Côte d`Ivoire exige la libération
immédiate et sans conditions de Laurent Gbagbo" ainsi que de son épouse, ses
collaborateurs et son entourage, a-t-il ainsi déclaré. Il "demande l`arrêt
immédiat de la chasse aux sorcières lancée par les milices de Ouattara".
"Nous demandons que Ouattara accepte de discuter avec le président de la
République Laurent Gbagbo" sans qui "il ne peut y avoir de paix durable",
a-t-il enfin déclaré.
Lundi soir, la télévision de M. Ouattara (TCI) avait diffusé des images de
Laurent Gbagbo qui déclare souhaiter "qu`on arrête les armes et qu`on rentre
dans la partie civile de la crise".
M. Ouattara a pour sa part appelé à "s`abstenir de tout acte de
représailles ou de violences" et annoncé le lancement d`une "procédure
judiciaire contre Laurent Gbagbo, son épouse et ses collaborateurs".