Le président des Etats-Unis Barack Obama a
appelé mardi Alassane Ouattara pour le féliciter de sa prise de fonctions "en
tant que président démocratiquement élu de Côte d`Ivoire" et l`assurer de son
soutien, a annoncé la Maison Blanche.
"Le président Obama a appelé le président Alassane Ouattara aujourd`hui
(mardi) pour le féliciter de sa prise de fonctions en tant que président
démocratiquement élu de Côte d`Ivoire", a précisé la présidence américaine, au
lendemain de la capture à Abidjan du président sortant Laurent Gbagbo, qui
refusait de s`incliner depuis plus de quatre mois.
Lors de cette conversation, MM. Obama et Ouattara se sont mis d`accord sur
la nécessité d`enquêter sur toutes les "atrocités" commises ces derniers mois
dans ce pays, quels qu`en soient les auteurs présumés, selon la même source.
"Les deux dirigeants (...) ont insisté sur l`importance de voir des
atrocités présumées faire l`objet d`enquêtes et de voir ceux qui les ont
perpétrées, quel que soit le parti qu`ils aient soutenu, répondre de leurs
actes", a indiqué la Maison Blanche.
A ce titre, MM. Obama et Ouattara "se sont engagés à soutenir les rôles de
la commission d`enquête des Nations unies et du tribunal pénal international
pour enquêter sur les violences", selon la même source.
Plus tôt mardi, les Etats-Unis avaient confirmé que M. Gbagbo, s`était vu
offrir un ou des postes d`enseignants à l`étranger dans la phase initiale
ayant suivi les élections ivoiriennes contestées de novembre 2010.
Mark Toner, le porte-parole de la diplomatie américaine, a rapporté que
l`entourage de M. Gbagbo avait été contacté par téléphone après le scrutin,
"pour discuter du résultat des élections, et avant tout de la nécessité qu`il
quitte le pouvoir afin de permettre la transition".
"Au cours de ces appels, certaines options possibles pour lui avaient été
mentionnées par la communauté internationale, notamment des emplois potentiels
tirant parti de son passé dans le monde enseignant", a-t-il poursuivi. M.
Gbagbo est historien de formation.
Le Premier ministre kenyan, Raila Odinga, a dit mardi avoir négocié des
portes de sortie professionnelles pour M. Gbagbo "avec la communauté
internationale, y compris les Etats-Unis et l`UE". Selon M. Odinga, Washington
aurait notamment offert au dirigeant ivoirien un poste à l`université de
Boston (Massachusetts, nord-est).
Mark Toner n`a ni confirmé, ni démenti ce détail, mais a souligné que les
tentatives de persuader M. Gbagbo de l`intérêt de telles offres avaient cessé
fin 2010.
appelé mardi Alassane Ouattara pour le féliciter de sa prise de fonctions "en
tant que président démocratiquement élu de Côte d`Ivoire" et l`assurer de son
soutien, a annoncé la Maison Blanche.
"Le président Obama a appelé le président Alassane Ouattara aujourd`hui
(mardi) pour le féliciter de sa prise de fonctions en tant que président
démocratiquement élu de Côte d`Ivoire", a précisé la présidence américaine, au
lendemain de la capture à Abidjan du président sortant Laurent Gbagbo, qui
refusait de s`incliner depuis plus de quatre mois.
Lors de cette conversation, MM. Obama et Ouattara se sont mis d`accord sur
la nécessité d`enquêter sur toutes les "atrocités" commises ces derniers mois
dans ce pays, quels qu`en soient les auteurs présumés, selon la même source.
"Les deux dirigeants (...) ont insisté sur l`importance de voir des
atrocités présumées faire l`objet d`enquêtes et de voir ceux qui les ont
perpétrées, quel que soit le parti qu`ils aient soutenu, répondre de leurs
actes", a indiqué la Maison Blanche.
A ce titre, MM. Obama et Ouattara "se sont engagés à soutenir les rôles de
la commission d`enquête des Nations unies et du tribunal pénal international
pour enquêter sur les violences", selon la même source.
Plus tôt mardi, les Etats-Unis avaient confirmé que M. Gbagbo, s`était vu
offrir un ou des postes d`enseignants à l`étranger dans la phase initiale
ayant suivi les élections ivoiriennes contestées de novembre 2010.
Mark Toner, le porte-parole de la diplomatie américaine, a rapporté que
l`entourage de M. Gbagbo avait été contacté par téléphone après le scrutin,
"pour discuter du résultat des élections, et avant tout de la nécessité qu`il
quitte le pouvoir afin de permettre la transition".
"Au cours de ces appels, certaines options possibles pour lui avaient été
mentionnées par la communauté internationale, notamment des emplois potentiels
tirant parti de son passé dans le monde enseignant", a-t-il poursuivi. M.
Gbagbo est historien de formation.
Le Premier ministre kenyan, Raila Odinga, a dit mardi avoir négocié des
portes de sortie professionnelles pour M. Gbagbo "avec la communauté
internationale, y compris les Etats-Unis et l`UE". Selon M. Odinga, Washington
aurait notamment offert au dirigeant ivoirien un poste à l`université de
Boston (Massachusetts, nord-est).
Mark Toner n`a ni confirmé, ni démenti ce détail, mais a souligné que les
tentatives de persuader M. Gbagbo de l`intérêt de telles offres avaient cessé
fin 2010.