WASHINGTON, Le Premier ministre kényan Raila Odinga,
qui avait fait office de médiateur dans la crise ivoirienne, a préconisé
mercredi d`amnistier l`ex-président Laurent Gbagbo en vue d`apaiser les
tensions.
"J`ai parlé d`amnistie parce que je ne crois pas qu`un châtiment (...)
résoudra les problèmes de la Côte d`Ivoire", a-t-il déclaré aux analystes du
Centre d`études stratégiques et internationales (CSIS) à Washington.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a dit souhaiter établir une
"commission vérité et réconciliation", et a annoncé lundi le lancement d`une
procédure judiciaire contre M. Gbagbo, son épouse Simone et ses collaborateurs.
M. Odinga, interpellé par un auditeur qui s`inquiétait de l`exemple qu`une
amnistie donnerait à d`autres dirigeants africains, a souligné que M. Gbagbo
était arrivé en tête du 1er tour de la présidentielle ivoirienne, et avait
encore obtenu 46% des suffrages au deuxième tour du 28 novembre 2010.
En raison de cette popularité réelle, juger M. Gbagbo ne serait "pas
souhaitable dans un pays sortant de la guerre civile", a-t-il estimé: "Si on
veut réconcilier, il faut offrir à Gbagbo une porte de sortie".
M. Odinga, qui avait été nommé en décembre envoyé spécial de l`Union
africaine (UA) pour la crise ivoirienne, a aussi suggéré d`inclure des proches
de l`ex-président dans un gouvernement ivoirien unitaire.
qui avait fait office de médiateur dans la crise ivoirienne, a préconisé
mercredi d`amnistier l`ex-président Laurent Gbagbo en vue d`apaiser les
tensions.
"J`ai parlé d`amnistie parce que je ne crois pas qu`un châtiment (...)
résoudra les problèmes de la Côte d`Ivoire", a-t-il déclaré aux analystes du
Centre d`études stratégiques et internationales (CSIS) à Washington.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a dit souhaiter établir une
"commission vérité et réconciliation", et a annoncé lundi le lancement d`une
procédure judiciaire contre M. Gbagbo, son épouse Simone et ses collaborateurs.
M. Odinga, interpellé par un auditeur qui s`inquiétait de l`exemple qu`une
amnistie donnerait à d`autres dirigeants africains, a souligné que M. Gbagbo
était arrivé en tête du 1er tour de la présidentielle ivoirienne, et avait
encore obtenu 46% des suffrages au deuxième tour du 28 novembre 2010.
En raison de cette popularité réelle, juger M. Gbagbo ne serait "pas
souhaitable dans un pays sortant de la guerre civile", a-t-il estimé: "Si on
veut réconcilier, il faut offrir à Gbagbo une porte de sortie".
M. Odinga, qui avait été nommé en décembre envoyé spécial de l`Union
africaine (UA) pour la crise ivoirienne, a aussi suggéré d`inclure des proches
de l`ex-président dans un gouvernement ivoirien unitaire.