Lundi dernier, les Forces républicaines de Côte-d’Ivoire ont arrêté Laurent Gbagbo, son épouse Simone et son fils Michel, qu’on a vu surgir devant les caméras de télévision le visage ensanglanté, mais aussi plus d’une centaine de personnes, terrées dans les sous-sol de la résidence de Cocody, à Abidjan.
Libération s’est procuré en exclusivité la liste de ce dernier carré de fidèles, 107 au total, qui entouraient le président déchu, transféré dans un premier temps à l’hôtel du Golf et au restaurant de l`hôtel, le Flamboyant, QG d’Alassane Ouattara, protégé par plusieurs centaines de Casques bleus. Pour des questions de sécurité, nous n`avons laissé que les noms des personnes ayant exercé des responsabilités officielles, soit au sein du cabinet de l`ex-chef d`Etat soit au sein du régime.
Ex-gouverneur de la Beceao
En fait de fidèles, on s’aperçoit que l’ex-chef de l’Etat a vécu entouré de son clan familial élargi (neveux et nièces, petits-enfants, cousins…), de son médecin personnel, mais aussi et surtout du modeste personnel de la résidence: cuisiniers, employés chargés de l’entretien. Et même un moniteur de sports, ou encore une étudiante en journalisme.
Plusieurs ministres ou ex-ministres figurent aussi sur cette liste, ainsi que l’ancien gouverneur de la Beceao (Banque des Etats d’Afrique de l’Ouest), qui a été débarqué par ses pairs africains il y a plusieurs semaines.
Parmi les hiérarques de l’ancien régime capturés et transférés au Golf: l’ex-ministre des Sports, Geneviève Bro Grébé, plus connue pour ses responsabilités à la tête des «femmes patriotes», l’ancienne ministre de la Santé, Christine Adjobi, et Désiré Tagro, l’ancien ministre de l’Intérieur, décédé mardi matin dans des conditions troubles.
Enfin on trouve sur cette liste des membres du cabinet présidentiel et des militants du parti fondé par Laurent et Simone Gbagbo, le FPI (Front populaire ivoirien).
Charles Blé Goudé introuvable
A noter, l’absence de membres des forces de sécurité entourant l’ex-président ainsi que des dizaines de combattants qui ont tenté de défendre gbagbo jusqu`au bout. Certaines sources ont pourtant fait état de l’arrestation de militaires ayant pu être impliqués dans les «escadrons de la mort» qui ont sévi sous le règne de Laurent Gbagbo. Où sont-ils? Probablement, si leur capture devait se confirmer, dans un endroit plus discret, où ils peuvent être interrogés loin des regards et de l’agitation du Golf hôtel.
D’autres figures de l’ancien régime se seraient évanouies dans la nature: le chef des «jeunes patriotes» Charles Blé Goudé, le conseiller pour les questions de sécurité Kadet Bertin ou encore l’ancien porte-parole de Gbagbo, Ahoua Don Mello. D’autres se sont réfugiés à l’étranger, comme l’ancien ministre de l’Economie, Paul-Antoine Bohoun-Bouabré, au Togo.
Le nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara, lui vient d’annoncer que Laurent Gbagbo avait été transféré dans un lieu de détention situé dans le nord du pays.
Libération s’est procuré en exclusivité la liste de ce dernier carré de fidèles, 107 au total, qui entouraient le président déchu, transféré dans un premier temps à l’hôtel du Golf et au restaurant de l`hôtel, le Flamboyant, QG d’Alassane Ouattara, protégé par plusieurs centaines de Casques bleus. Pour des questions de sécurité, nous n`avons laissé que les noms des personnes ayant exercé des responsabilités officielles, soit au sein du cabinet de l`ex-chef d`Etat soit au sein du régime.
Ex-gouverneur de la Beceao
En fait de fidèles, on s’aperçoit que l’ex-chef de l’Etat a vécu entouré de son clan familial élargi (neveux et nièces, petits-enfants, cousins…), de son médecin personnel, mais aussi et surtout du modeste personnel de la résidence: cuisiniers, employés chargés de l’entretien. Et même un moniteur de sports, ou encore une étudiante en journalisme.
Plusieurs ministres ou ex-ministres figurent aussi sur cette liste, ainsi que l’ancien gouverneur de la Beceao (Banque des Etats d’Afrique de l’Ouest), qui a été débarqué par ses pairs africains il y a plusieurs semaines.
Parmi les hiérarques de l’ancien régime capturés et transférés au Golf: l’ex-ministre des Sports, Geneviève Bro Grébé, plus connue pour ses responsabilités à la tête des «femmes patriotes», l’ancienne ministre de la Santé, Christine Adjobi, et Désiré Tagro, l’ancien ministre de l’Intérieur, décédé mardi matin dans des conditions troubles.
Enfin on trouve sur cette liste des membres du cabinet présidentiel et des militants du parti fondé par Laurent et Simone Gbagbo, le FPI (Front populaire ivoirien).
Charles Blé Goudé introuvable
A noter, l’absence de membres des forces de sécurité entourant l’ex-président ainsi que des dizaines de combattants qui ont tenté de défendre gbagbo jusqu`au bout. Certaines sources ont pourtant fait état de l’arrestation de militaires ayant pu être impliqués dans les «escadrons de la mort» qui ont sévi sous le règne de Laurent Gbagbo. Où sont-ils? Probablement, si leur capture devait se confirmer, dans un endroit plus discret, où ils peuvent être interrogés loin des regards et de l’agitation du Golf hôtel.
D’autres figures de l’ancien régime se seraient évanouies dans la nature: le chef des «jeunes patriotes» Charles Blé Goudé, le conseiller pour les questions de sécurité Kadet Bertin ou encore l’ancien porte-parole de Gbagbo, Ahoua Don Mello. D’autres se sont réfugiés à l’étranger, comme l’ancien ministre de l’Economie, Paul-Antoine Bohoun-Bouabré, au Togo.
Le nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara, lui vient d’annoncer que Laurent Gbagbo avait été transféré dans un lieu de détention situé dans le nord du pays.