SANYA (Chine) - L`ONU devrait être impartiale en Côte d`Ivoire et ne pas apporter son soutien au camp d`Alassane Ouattara, a estimé jeudi en Chine le président russe Dmitri Medvedev.
"L`ONU devrait servir de médiateur entre les deux parties et en aucune
circonstance aider une des parties", a déclaré le chef de l`Etat russe dans la
station balnéaire de Sanya, dans l`extrême Sud de la Chine, où il participait
à un sommet des grands pays émergents du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et
Afrique du Sud).
M. Medvedev a ajouté avoir de "sérieuses questions" à adresser à la
direction des Nations unies.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà estimé la semaine
dernière que les troupes françaises et de l`ONU s`étaient ingérées dans un
"conflit intérieur" en Côte d`Ivoire en apportant leur soutien au camp du
président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara.
La Russie avait encore auparavant indiqué étudier "la question de la
légalité" de bombardements de la France et de l`ONU, justifiés par la
protection de la population civile mais qui ont aussi permis une offensive des
forces de M. Ouattara.
Après l`arrestation de Laurent Gbagbo, l`ancien président de la Côte
d`Ivoire, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait assuré que
les forces de l`ONU, avec la force française Licorne, avaient agi en
respectant strictement leur mandat défini par le Conseil de sécurité, qui
consiste à protéger les populations civiles.
"L`ONU devrait servir de médiateur entre les deux parties et en aucune
circonstance aider une des parties", a déclaré le chef de l`Etat russe dans la
station balnéaire de Sanya, dans l`extrême Sud de la Chine, où il participait
à un sommet des grands pays émergents du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et
Afrique du Sud).
M. Medvedev a ajouté avoir de "sérieuses questions" à adresser à la
direction des Nations unies.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà estimé la semaine
dernière que les troupes françaises et de l`ONU s`étaient ingérées dans un
"conflit intérieur" en Côte d`Ivoire en apportant leur soutien au camp du
président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara.
La Russie avait encore auparavant indiqué étudier "la question de la
légalité" de bombardements de la France et de l`ONU, justifiés par la
protection de la population civile mais qui ont aussi permis une offensive des
forces de M. Ouattara.
Après l`arrestation de Laurent Gbagbo, l`ancien président de la Côte
d`Ivoire, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait assuré que
les forces de l`ONU, avec la force française Licorne, avaient agi en
respectant strictement leur mandat défini par le Conseil de sécurité, qui
consiste à protéger les populations civiles.