Les sénateurs socialistes ont déclaré lundi dans un communiqué avoir appris "avec satisfaction" l'arrestation en Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo, "dont la défaite électorale a été reconnue par l'ensemble de la communauté internationale". Au nom du groupe PS, Jean-Louis Carrère, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, estime que "dès à présent, se pose avec acuité la question de l'engagement de la France en Côte d'Ivoire".
Le sénateur indique qu'il demandera à François Fillon, qui devait les recevoir lundi après-midi, "d'expliquer comment la France compte désormais mettre en oeuvre le mandat des Nations Unies dans le cadre de la résolution 1975". "Devons-nous y rester? Devons-nous accompagner le pays à reprendre son destin en main?" s'interroge-t-il. Avec cette arrestation, "les militaires français opéreront sur un front de moins (Afghanistan, Lybie et golfe d'Aden)", note-t-il. "En effet, si la France doit tout mettre en oeuvre pour éviter l'enlisement en Lybie, elle doit aussi rapidement annoncer le calendrier de retrait d'Afghanistan", ajoute-t-il.
Le sénateur indique qu'il demandera à François Fillon, qui devait les recevoir lundi après-midi, "d'expliquer comment la France compte désormais mettre en oeuvre le mandat des Nations Unies dans le cadre de la résolution 1975". "Devons-nous y rester? Devons-nous accompagner le pays à reprendre son destin en main?" s'interroge-t-il. Avec cette arrestation, "les militaires français opéreront sur un front de moins (Afghanistan, Lybie et golfe d'Aden)", note-t-il. "En effet, si la France doit tout mettre en oeuvre pour éviter l'enlisement en Lybie, elle doit aussi rapidement annoncer le calendrier de retrait d'Afghanistan", ajoute-t-il.
