ABIDJAN, Rappel des événements depuis l'arrestation,
lundi, du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, après une offensive des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de son rival Alassane Ouattara,
appuyées par la France et l'ONU.
--LUNDI 11 AVRIL--
- Gbagbo a été arrêté par les Forces républicaines de Ouattara et conduit à
l'Hôtel du Golf, QG du camp Ouattara dans Abidjan (ambassadeur de France).
Gbagbo et son épouse Simone sont arrivés vers 13H00 (locales et GMT) au Golf
Hotel (porte-parole Ouattara).
- Gbagbo et son épouse sont "aux arrêts" et "le cauchemar est terminé"
(Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara).
- La police de l'ONU protège Gbagbo et sa femme (ONU).
- Les forces spéciales françaises n'ont pas participé à l'arrestation.
Celle-ci a été une affaire entre Ivoiriens, à laquelle la France a apporté un
"concours" à la demande de l'ONU (Paris).
- Ouattara réitère sa "volonté" de créer une "commission vérité et
réconciliation".
--MARDI 12--
- Tirs d'armes lourdes à Abidjan dans deux bastions de Gbagbo. Pillages à
Abidjan.
- Le Premier ministre français réaffirme que "pas un seul soldat français
n'a mis les pieds dans la résidence" de Gbagbo lors de son arrestation.
- Gbgabo a été "enlevé par des éléments des forces spéciales françaises"
(conseiller).
- Le gouvernement annonce que Gbagbo et certains proches sont assignés à
résidence "en attendant l'ouverture d'une enquête judiciaire".
- Décès de Désiré Tagro, ex-ministre de Gbagbo.
--MERCREDI 13--
- Gbagbo transféré par hélicoptère dans une résidence présidentielle dans
le Nord (ONU).
- Ouattara promet de s'installer "dans les prochains jours" au palais
présidentiel et de "pacifier" le pays d'ici un à deux mois. Il annonce qu'il
va demander à la CPI "d'engager des investigations" sur les massacres dans
l'Ouest et déclare que l'exportation de cacao va reprendre "immédiatement".
- Le président français Nicolas Sarkozy affirme que la France a "fait son
devoir" et rappelle avoir constamment agi "à la demande" de l'ONU.
- Les stocks alimentaires du Pam entièrement dérobés à Abidjan. La Côte
d'Ivoire est encore un pays "dangereux" (ONU).
- Ralliement au nouveau président du chef d'une unité d'élite et du
commandant des forces aériennes, après celui des chefs des armées,
gendarmerie, police et Marine.
- A Paris, une fille de Gbagbo saisit des avocats français pour étudier la
"légalité" de l'arrestation de ses parents et celle de l'intervention
française.
- L'ONU encourage Ouattara à former un gouvernement "avec une large
assise". Washington veut un processus judiciaire "transparent" pour Gbagbo.
--JEUDI 14--
- A Abidjan, la vie reprend lentement ses droits. De nombreux éléments des
FRCI de Ouattara patrouillent, parfois accompagnés de gendarmes.
- La priorité de Licorne est d'appuyer l'Onuci pour favoriser "le retour à
la vie normale" à Abidjan. 500 soldats et gendarmes français patrouillent pour
sécuriser la ville, indique l'état-major, selon lequel les pillages se
poursuivent dans certains quartiers.
- Les avocats de Gbagbo en France interpellent le secrétaire général de
l'ONU sur les bases juridiques de son arrestation et sur le rôle de l'ONU.
lundi, du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, après une offensive des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de son rival Alassane Ouattara,
appuyées par la France et l'ONU.
--LUNDI 11 AVRIL--
- Gbagbo a été arrêté par les Forces républicaines de Ouattara et conduit à
l'Hôtel du Golf, QG du camp Ouattara dans Abidjan (ambassadeur de France).
Gbagbo et son épouse Simone sont arrivés vers 13H00 (locales et GMT) au Golf
Hotel (porte-parole Ouattara).
- Gbagbo et son épouse sont "aux arrêts" et "le cauchemar est terminé"
(Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara).
- La police de l'ONU protège Gbagbo et sa femme (ONU).
- Les forces spéciales françaises n'ont pas participé à l'arrestation.
Celle-ci a été une affaire entre Ivoiriens, à laquelle la France a apporté un
"concours" à la demande de l'ONU (Paris).
- Ouattara réitère sa "volonté" de créer une "commission vérité et
réconciliation".
--MARDI 12--
- Tirs d'armes lourdes à Abidjan dans deux bastions de Gbagbo. Pillages à
Abidjan.
- Le Premier ministre français réaffirme que "pas un seul soldat français
n'a mis les pieds dans la résidence" de Gbagbo lors de son arrestation.
- Gbgabo a été "enlevé par des éléments des forces spéciales françaises"
(conseiller).
- Le gouvernement annonce que Gbagbo et certains proches sont assignés à
résidence "en attendant l'ouverture d'une enquête judiciaire".
- Décès de Désiré Tagro, ex-ministre de Gbagbo.
--MERCREDI 13--
- Gbagbo transféré par hélicoptère dans une résidence présidentielle dans
le Nord (ONU).
- Ouattara promet de s'installer "dans les prochains jours" au palais
présidentiel et de "pacifier" le pays d'ici un à deux mois. Il annonce qu'il
va demander à la CPI "d'engager des investigations" sur les massacres dans
l'Ouest et déclare que l'exportation de cacao va reprendre "immédiatement".
- Le président français Nicolas Sarkozy affirme que la France a "fait son
devoir" et rappelle avoir constamment agi "à la demande" de l'ONU.
- Les stocks alimentaires du Pam entièrement dérobés à Abidjan. La Côte
d'Ivoire est encore un pays "dangereux" (ONU).
- Ralliement au nouveau président du chef d'une unité d'élite et du
commandant des forces aériennes, après celui des chefs des armées,
gendarmerie, police et Marine.
- A Paris, une fille de Gbagbo saisit des avocats français pour étudier la
"légalité" de l'arrestation de ses parents et celle de l'intervention
française.
- L'ONU encourage Ouattara à former un gouvernement "avec une large
assise". Washington veut un processus judiciaire "transparent" pour Gbagbo.
--JEUDI 14--
- A Abidjan, la vie reprend lentement ses droits. De nombreux éléments des
FRCI de Ouattara patrouillent, parfois accompagnés de gendarmes.
- La priorité de Licorne est d'appuyer l'Onuci pour favoriser "le retour à
la vie normale" à Abidjan. 500 soldats et gendarmes français patrouillent pour
sécuriser la ville, indique l'état-major, selon lequel les pillages se
poursuivent dans certains quartiers.
- Les avocats de Gbagbo en France interpellent le secrétaire général de
l'ONU sur les bases juridiques de son arrestation et sur le rôle de l'ONU.