PARIS - Le ministre français de la Défense Gérard Longuet a affirmpé vendredi que l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté lundi par les forces d`Alassane Ouattara, "n`est pas livré à l`arbitraire" et bénéficie de la protection des forces de l`ONU.
"Il est au nord du pays dans un arrangement Nations-Unies. Il est gardé par
les forces du président Ouattara, elles-mêmes encadrées par les forces de
l`Onuci. Donc, il n`est pas livré à l`arbitraire", a-t-il déclaré sur LCI.
Interrogé sur le sort des deux otages Français enlevés en Côte d`Ivoire, M.
Longuet a par ailleurs estimé l`absence d`information "très préoccupante".
"Nous contribuons à faire en sorte que l`état de droit se réimplante" en
Côte d`Ivoire, a-t-il déclaré, en soulignant que la France a vocation "à
replier" la force Licorne, actuellement ramenée à moins de 1.700 hommes.
"Au mois de juin, lorsque le mandat de l`Onuci sera confirmé, je pense que
nous pourrons prendre des décisions définitives pour que Licorne cesse",
a-t-il ajouté. "La France n`a pas vocation à porter l`Etat ivoirien à bout de
bras".
"Nous avons vu des images directes, dont j`ignorais l`existence, mais qui
prouvent très clairement que l`arrestation de Gbagbo a été le fait des forces
ivoiriennes, exclusivement", a-t-il également affirmé
"Il est au nord du pays dans un arrangement Nations-Unies. Il est gardé par
les forces du président Ouattara, elles-mêmes encadrées par les forces de
l`Onuci. Donc, il n`est pas livré à l`arbitraire", a-t-il déclaré sur LCI.
Interrogé sur le sort des deux otages Français enlevés en Côte d`Ivoire, M.
Longuet a par ailleurs estimé l`absence d`information "très préoccupante".
"Nous contribuons à faire en sorte que l`état de droit se réimplante" en
Côte d`Ivoire, a-t-il déclaré, en soulignant que la France a vocation "à
replier" la force Licorne, actuellement ramenée à moins de 1.700 hommes.
"Au mois de juin, lorsque le mandat de l`Onuci sera confirmé, je pense que
nous pourrons prendre des décisions définitives pour que Licorne cesse",
a-t-il ajouté. "La France n`a pas vocation à porter l`Etat ivoirien à bout de
bras".
"Nous avons vu des images directes, dont j`ignorais l`existence, mais qui
prouvent très clairement que l`arrestation de Gbagbo a été le fait des forces
ivoiriennes, exclusivement", a-t-il également affirmé