ABIDJAN, Rappel des événements depuis la chute, il y a
une semaine, du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, après une offensive
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) d'Alassane Ouattara, appuyées
par la France et l'ONU.
Laurent Gbagbo a été arrêté dans sa résidence à Abidjan, à l'issue d'une
guerre de dix jours dans Abidjan et de près de cinq mois d'une crise née de la
contestation des résultats de l'élection présidentielle de novembre remportée
par Alassane Ouattara, désormais au pouvoir.
Le conflit a fait près de 900 morts depuis fin 2010 (ONU).
--AVRIL 2011--
- 11: Gbagbo est arrêté par les Forces républicaines de Ouattara et conduit
à l'hôtel du Golf, QG du camp Ouattara dans Abidjan. M. Gbagbo et son épouse
Simone sont "aux arrêts", déclare Guillaume Soro, Premier ministre de M.
Ouattara. La police de l'ONU protège Gbagbo et sa femme, selon l'ONU.
Les forces spéciales françaises n'ont pas participé à l'arrestation, mais
la France a apporté un "concours" à la demande de l'ONU, affirme Paris.
M. Ouattara réitère sa "volonté" de créer une "commission vérité et
réconciliation".
- 12: Tirs d'armes lourdes à Abidjan dans deux bastions de M. Gbagbo.
Paris réaffirme que "pas un seul soldat français n'a mis les pieds dans la
résidence" de M. Gbagbo au moment de son arrestation. Celui-ci a été "enlevé
par des éléments des forces spéciales françaises", accuse un conseiller de M.
Gbagbo.
- Le gouvernement annonce que M. Gbagbo et certains proches sont assignés à
résidence "en attendant l'ouverture d'une enquête judiciaire".
- 13: M. Gbagbo transféré dans une résidence présidentielle dans le Nord
(ONU).
- M. Ouattara promet de "pacifier" le pays d'ici un à deux mois et annonce
qu'il va demander à la Cour pénale internationale "d'engager des
investigations" sur les massacres dans l'Ouest.
- Ralliement au nouveau président du chef d'une unité d'élite et du
commandant des forces aériennes, après celui des chefs des armées,
gendarmerie, police et Marine.
- A Paris, une fille de Laurent Gbagbo saisit des avocats français pour
étudier la "légalité" de l'arrestation de ses parents.
- 14: A Abidjan, patrouilles des FRCI. Des soldats et gendarmes français
patrouillent pour sécuriser la ville, où des pillages se poursuivent dans
certains quartiers.
- M. Ouattara ne pourra pas s'installer au palais présidentiel d'Abidjan
avant "plusieurs semaines" en raison de l'état du bâtiment (présidence).
- 15: Le président de l'Union africaine, le président de Guinée équatoriale
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, félicite Ouattara.
Bruno Dogbo Blé, qui commandait la Garde républicaine pro-Gbagbo, arrêté.
- 16: Le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo appelle à en finir
avec la "violence".
Quelque 70 personnes, arrêtées avec M. Gbagbo, libérées (officiel).
Charles Blé Goudé, chef des "jeunes patriotes" de Gbagbo n'a pas été
interpellé et se trouve "en lieu sûr" (conseiller Gbagbo).
- 17: Le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, déclare qu'il va
saisir le procureur d'Abidjan pour enquêter sur les "crimes" du régime Gbagbo.
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), proche de
M. Gbagbo, appelle à la réconciliation.
- 18: Timide reprise du travail des fonctionnaires.
une semaine, du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, après une offensive
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) d'Alassane Ouattara, appuyées
par la France et l'ONU.
Laurent Gbagbo a été arrêté dans sa résidence à Abidjan, à l'issue d'une
guerre de dix jours dans Abidjan et de près de cinq mois d'une crise née de la
contestation des résultats de l'élection présidentielle de novembre remportée
par Alassane Ouattara, désormais au pouvoir.
Le conflit a fait près de 900 morts depuis fin 2010 (ONU).
--AVRIL 2011--
- 11: Gbagbo est arrêté par les Forces républicaines de Ouattara et conduit
à l'hôtel du Golf, QG du camp Ouattara dans Abidjan. M. Gbagbo et son épouse
Simone sont "aux arrêts", déclare Guillaume Soro, Premier ministre de M.
Ouattara. La police de l'ONU protège Gbagbo et sa femme, selon l'ONU.
Les forces spéciales françaises n'ont pas participé à l'arrestation, mais
la France a apporté un "concours" à la demande de l'ONU, affirme Paris.
M. Ouattara réitère sa "volonté" de créer une "commission vérité et
réconciliation".
- 12: Tirs d'armes lourdes à Abidjan dans deux bastions de M. Gbagbo.
Paris réaffirme que "pas un seul soldat français n'a mis les pieds dans la
résidence" de M. Gbagbo au moment de son arrestation. Celui-ci a été "enlevé
par des éléments des forces spéciales françaises", accuse un conseiller de M.
Gbagbo.
- Le gouvernement annonce que M. Gbagbo et certains proches sont assignés à
résidence "en attendant l'ouverture d'une enquête judiciaire".
- 13: M. Gbagbo transféré dans une résidence présidentielle dans le Nord
(ONU).
- M. Ouattara promet de "pacifier" le pays d'ici un à deux mois et annonce
qu'il va demander à la Cour pénale internationale "d'engager des
investigations" sur les massacres dans l'Ouest.
- Ralliement au nouveau président du chef d'une unité d'élite et du
commandant des forces aériennes, après celui des chefs des armées,
gendarmerie, police et Marine.
- A Paris, une fille de Laurent Gbagbo saisit des avocats français pour
étudier la "légalité" de l'arrestation de ses parents.
- 14: A Abidjan, patrouilles des FRCI. Des soldats et gendarmes français
patrouillent pour sécuriser la ville, où des pillages se poursuivent dans
certains quartiers.
- M. Ouattara ne pourra pas s'installer au palais présidentiel d'Abidjan
avant "plusieurs semaines" en raison de l'état du bâtiment (présidence).
- 15: Le président de l'Union africaine, le président de Guinée équatoriale
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, félicite Ouattara.
Bruno Dogbo Blé, qui commandait la Garde républicaine pro-Gbagbo, arrêté.
- 16: Le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo appelle à en finir
avec la "violence".
Quelque 70 personnes, arrêtées avec M. Gbagbo, libérées (officiel).
Charles Blé Goudé, chef des "jeunes patriotes" de Gbagbo n'a pas été
interpellé et se trouve "en lieu sûr" (conseiller Gbagbo).
- 17: Le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, déclare qu'il va
saisir le procureur d'Abidjan pour enquêter sur les "crimes" du régime Gbagbo.
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), proche de
M. Gbagbo, appelle à la réconciliation.
- 18: Timide reprise du travail des fonctionnaires.