PARIS - L`un des cinq avocats saisis par la famille de Laurent Gbagbo, Me Gilbert Collard, a écrit lundi au nouveau président de Côte d`Ivoire, Alassane Ouattara, pour lui demander un "permis de visite" au chef de l`Etat déchu, actuellement en résidence surveillée.
"J`ai l`honneur de vous demander, conformément au droit national et
international et aux principes qui gouvernent le respect des droits de
l`Homme, de bien vouloir faire délivrer à moi-même ainsi qu`à mes confrères un
permis de visite afin de rencontrer dans des conditions conformes à la loi"
Laurent Gbagbo, écrit Me Collard au nom du "collectif des avocats du président
Gbagbo", dans une lettre dont l`AFP a eu copie.
Dans un communiqué, deux des cinq membres de ce collectif, Me Roland Dumas
et Me Jacques Vergès, ont toutefois déclaré se "désolidariser" de cette
initiative car ils "n`ont pas été consultés par Me Collard". Invoquer la
communauté internationale "est une bêtise, une maladresse", a par ailleurs
indiqué à l`AFP Me Dumas.
Fin décembre, Mes Dumas et Vergès s`étaient rendus à Abidjan pour apporter
leur soutien à Laurent Gbagbo.
Une fille du président déchu, Marie-Antoinette Singleton, a saisi la
semaine dernière ce collectif d`avocats pour étudier la "légalité" de
l`arrestation de ses parents ainsi que celle de l`intervention militaire
française en Côte d`Ivoire.
Le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, a déclaré
dimanche qu`il allait demander l`ouverture d`enquêtes contre les membres de
l`ancien régime "susceptibles" d`avoir commis des "crimes de sang", "des
achats d`armes" ou des "détournements d`argent".
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les Forces républicaines (FRCI) du
président Ouattara, appuyées par la France et l`ONU après une guerre de dix
jours dans Abidjan et près de cinq mois de crise post-électorale qui ont fait
quelque 900 morts selon les Nations unies.
Il refusait de quitter le pouvoir après le second tour de la présidentielle
en novembre à l`issue duquel M. Ouattara a été reconnu élu par la commission
électorale ivoirienne et la communauté internationale.
"J`ai l`honneur de vous demander, conformément au droit national et
international et aux principes qui gouvernent le respect des droits de
l`Homme, de bien vouloir faire délivrer à moi-même ainsi qu`à mes confrères un
permis de visite afin de rencontrer dans des conditions conformes à la loi"
Laurent Gbagbo, écrit Me Collard au nom du "collectif des avocats du président
Gbagbo", dans une lettre dont l`AFP a eu copie.
Dans un communiqué, deux des cinq membres de ce collectif, Me Roland Dumas
et Me Jacques Vergès, ont toutefois déclaré se "désolidariser" de cette
initiative car ils "n`ont pas été consultés par Me Collard". Invoquer la
communauté internationale "est une bêtise, une maladresse", a par ailleurs
indiqué à l`AFP Me Dumas.
Fin décembre, Mes Dumas et Vergès s`étaient rendus à Abidjan pour apporter
leur soutien à Laurent Gbagbo.
Une fille du président déchu, Marie-Antoinette Singleton, a saisi la
semaine dernière ce collectif d`avocats pour étudier la "légalité" de
l`arrestation de ses parents ainsi que celle de l`intervention militaire
française en Côte d`Ivoire.
Le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, a déclaré
dimanche qu`il allait demander l`ouverture d`enquêtes contre les membres de
l`ancien régime "susceptibles" d`avoir commis des "crimes de sang", "des
achats d`armes" ou des "détournements d`argent".
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les Forces républicaines (FRCI) du
président Ouattara, appuyées par la France et l`ONU après une guerre de dix
jours dans Abidjan et près de cinq mois de crise post-électorale qui ont fait
quelque 900 morts selon les Nations unies.
Il refusait de quitter le pouvoir après le second tour de la présidentielle
en novembre à l`issue duquel M. Ouattara a été reconnu élu par la commission
électorale ivoirienne et la communauté internationale.