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Politique Publié le mardi 19 avril 2011 | Le Mandat

Crise ivoirienne - La honte ou la mort, Gbagbo a choisi la honte

© Le Mandat Par DR
Crise post-électorale: le président Gbagbo a été arrêté par les Forces républicaines
"La mort vaut mieux que la honte". Ces mots prononcés par le dictateur Laurent Gbagbo dès la confiscation du pouvoir, le 3 décembre 2010, après l’élection présidentielle du 28 novembre2010 qu’il a perdue, résonnent encore dans l’esprit des Ivoiriens et de tous ceux qui suivent la crise ivoirienne. Nombreux sont ceux qui ont pensé que si Gbagbo perdait le pouvoir, il se donnerait la mort ou il lutterait jusqu’à ce qu’il soit tué dans les combats. Dès lors, le courage exprimé ainsi par le leader de LMP galvanise ses partisans qui étaient prêts à mourir avec lui et pour lui. La même boutade a été reprise par Damana Pickass (un de ses représentants à la CEI), celui-là même qui s’est illustré par la plus mauvaise des manières en déchirant en direct sur toutes les chaînes de télévisions nationales et internationales, des documents de la Commission électorale indépendante (CEI). Empêchant ainsi Youssouf Bakayoko (président de la CEI) de donner les résultats dans le délai prescrit par le code électoral ivoirien. Une image qui a fait le tour du monde entier.
De négociations en propositions de sortie honorable, Laurent Gbagbo a tenu tête à toute l’humanité à travers la Communauté internationale, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Banque Mondiale, le FMI, les USA qui lui demandaient de céder le pouvoir au vainqueur des élections, le Docteur Alassane Ouattara qui l’a battu à plat couture dans les urnes avec plus de 54% des voix exprimées des Ivoiriens.
Après que les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI=FAFN et FDS ralliées) aient pris leur responsabilité sous le commandement de Guillaume Soro, Premier ministre et ministre de la Défense, pour rétablir la vérité des urnes et de la démocratie, toutes les villes de l’intérieur du pays sont tombées presque sans combat, jusqu’à Abidjan. Malgré le fait que Gbagbo ne contrôlait plus la capitale économique, il poussait encore ses partisans à résister et à se faire tuer quand lui était retranché dans le bunker de la résidence présidentielle avec toute sa famille et certaines grandes figures de son clan.
Les armes continuaient de tonner et les miliciens et autres mercenaires de Gbagbo perdent la face. Le dictateur de la "Perle des Lagunes" est pris comme un rat dans le sous-sol du bunker présidentiel avec toute sa famille, y compris sa mère qui a plus de 85 ans et ses petits-enfants. Il voulait sans doute un suicide collectif des membres de sa famille et de ses proches. Il voulait éviter la honte, car "la mort vaut mieux que la honte".
Finalement, Gbagbo n’est pas mort. Il ne s’est pas suicidé non plus et il n’a pas été tué dans sa résistance contre la vérité des urnes. Il a préféré la honte à la mort. Une grande leçon du boulanger à ses partisans dont certains continuent de se faire tuer en refusant de déposer les armes. Gbagbo aura été jusqu’au bout, le roublard de tous les temps qui dribblé adversaires et partenaires en même temps. Dommage pour tous ceux qui ont cru en lui en se faisant tuer ou humilier !
GUY TRESSIA
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