Le lundi 11 avril est une date historique pour la république de Côte d'Ivoire, car elle marque le départ du tyran et sanguinaire de la lagune Ebrié, Laurent Gbagbo.
Cette page étant tournée, je salue l'arrivée à la tête de la Côte d'Ivoire du nouveau président, son Excellence Alassane Dramane Ouattara. En effet, comme vous le savez, je me suis toujours rangé du côté de la volonté du peuple qui a voulu d’un autre homme à la tête de l’Etat ivoirien.
J’ai donc, à partir d’Abobo, organisé la résistance face à la confiscation du pouvoir par le président déchu. Pour moi, la lutte armée s’imposait comme un devoir pour libérer notre pays. Car, au-delà de la Côte d’Ivoire, c’est la démocratie en Afrique qui était ainsi menacée.
Aujourd’hui, malheureusement les combats ont fait de nombreuses victimes. Le pays compte ses morts. J’apporte mon soutien à tous les Ivoiriens qui ont perdu un être cher. Mais, cette souffrance doit être l’occasion d’une introspection profonde pour tous les Ivoiriens. Et, c’est dans la solidarité, la compréhension, la justice et le pardon que nous pourrons, ensemble, relever le défi de la réconciliation nationale. La haine et la vengeance seront nos faiblesses.
Je ne saurai terminer ce message sans remercier tous mes soutiens et surtout le « Commando invisible » qui m’a aidé à vaincre la dictature. Je voudrais aussi avoir une pensée pour tous mes amis morts à mes côtés pour défendre la démocratie dans notre pays.
J’ose croire que le nouveau président de la Côte d'Ivoire saura trouver les forces nécessaires afin d’unir tous les Ivoiriens, quelle que soit leur différence politique, ethnique ou religieuse. Il s’agit avant tout de consolider les bases d’une démocratie naissante.
Et c’est à travers une vraie réconciliation nationale avec la participation et l’engagement de tous que nous gagnerons le pari : ramener la paix dans notre beau pays.
Vive une Côte d’Ivoire unie et forte.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
Général Ibrahim Coulibaly dit IB
Fait à Abobo, le 13 avril 2011
Cette page étant tournée, je salue l'arrivée à la tête de la Côte d'Ivoire du nouveau président, son Excellence Alassane Dramane Ouattara. En effet, comme vous le savez, je me suis toujours rangé du côté de la volonté du peuple qui a voulu d’un autre homme à la tête de l’Etat ivoirien.
J’ai donc, à partir d’Abobo, organisé la résistance face à la confiscation du pouvoir par le président déchu. Pour moi, la lutte armée s’imposait comme un devoir pour libérer notre pays. Car, au-delà de la Côte d’Ivoire, c’est la démocratie en Afrique qui était ainsi menacée.
Aujourd’hui, malheureusement les combats ont fait de nombreuses victimes. Le pays compte ses morts. J’apporte mon soutien à tous les Ivoiriens qui ont perdu un être cher. Mais, cette souffrance doit être l’occasion d’une introspection profonde pour tous les Ivoiriens. Et, c’est dans la solidarité, la compréhension, la justice et le pardon que nous pourrons, ensemble, relever le défi de la réconciliation nationale. La haine et la vengeance seront nos faiblesses.
Je ne saurai terminer ce message sans remercier tous mes soutiens et surtout le « Commando invisible » qui m’a aidé à vaincre la dictature. Je voudrais aussi avoir une pensée pour tous mes amis morts à mes côtés pour défendre la démocratie dans notre pays.
J’ose croire que le nouveau président de la Côte d'Ivoire saura trouver les forces nécessaires afin d’unir tous les Ivoiriens, quelle que soit leur différence politique, ethnique ou religieuse. Il s’agit avant tout de consolider les bases d’une démocratie naissante.
Et c’est à travers une vraie réconciliation nationale avec la participation et l’engagement de tous que nous gagnerons le pari : ramener la paix dans notre beau pays.
Vive une Côte d’Ivoire unie et forte.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
Général Ibrahim Coulibaly dit IB
Fait à Abobo, le 13 avril 2011
