Croyances aux génies et aux fétiches, culte des ancêtres, rites sacrificiels, référence aux sorciers, forment les pièces maîtresses de la religion du couple Gbagbo. Dormir avec le chapelet au cou afin d’échapper aux assauts des ennemis, faire le signe de la croix chaque fois qu’on voit passer un lézard ou une souris, la vie présidentielle de l’ancien chef de l’Etat a été rythmée par les groupes de prière, ces «prophètes illuminés». Ces opérations rapportaient gros aux Thierry Légré, Zahiri Ziki, les conseillers spirituels. Lesquels entretenaient une obscure mentalité, réceptacle de tous les dégâts qui ont encouragé à la confiscation du pouvoir perdu dans les urnes notamment les cas de meurtres rituels d’enfants, de femmes enceintes et d’albinos. Les témoignages affluent de partout et laissent croire que le couple était absolument possédé. En effet, sous le régime Gbagbo, il n’était pas rare d’assister à des scènes de violence atroces infligées aux opposants, jusqu’au supplice du collier, un pneu enflammé passé autour du cou, le pillage de biens matériels et la destruction des maisons appartenant aux autres courants de pensées. Ces actes devenus monnaie courante obéissaient à des rituels bien précis.
D’autres pasteurs comme Malachie Koné ou Paul Ayo orientaient le couple présidentiel vers des prières magiques, en assurant qu’il sera à l’abri des influences maléfiques et que Dieu trouvera la solution à ses problèmes. Par des pratiques occultes, tous invoquaient Dieu, les uns pour perpétrer avec plus de sécurité leurs crimes, les autres pour se proclamer envoyés de Dieu en vue de l’élimination des criminels. Le Tout-puissant devenait ainsi une source d’assurance pour l’impunité, ou une légitimation de la violence. Selon diverses sources, au palais de Gbagbo, l’eau bénite était de plus en plus utilisée d’une manière fétichiste. «Le matin, on est à l’église pour prier et le soir on se rend chez le devin pour connaître la cause d’un problème qui s’est présenté », avoue un proche du couple déchu. Autant dire que la crainte des fétiches a toujours hanté l’existence des Gbagbo. Mais Dieu n’a que faire dse fétiches
Lanciné Bakayoko
D’autres pasteurs comme Malachie Koné ou Paul Ayo orientaient le couple présidentiel vers des prières magiques, en assurant qu’il sera à l’abri des influences maléfiques et que Dieu trouvera la solution à ses problèmes. Par des pratiques occultes, tous invoquaient Dieu, les uns pour perpétrer avec plus de sécurité leurs crimes, les autres pour se proclamer envoyés de Dieu en vue de l’élimination des criminels. Le Tout-puissant devenait ainsi une source d’assurance pour l’impunité, ou une légitimation de la violence. Selon diverses sources, au palais de Gbagbo, l’eau bénite était de plus en plus utilisée d’une manière fétichiste. «Le matin, on est à l’église pour prier et le soir on se rend chez le devin pour connaître la cause d’un problème qui s’est présenté », avoue un proche du couple déchu. Autant dire que la crainte des fétiches a toujours hanté l’existence des Gbagbo. Mais Dieu n’a que faire dse fétiches
Lanciné Bakayoko